Au moins 108 Palestiniens ont été tués mercredi 30 juillet dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, portant le bilan de 23 jours de conflit à 1359 morts et plus de 7300 blessés, selon les secours locaux. Par ailleurs, trois soldats israéliens ont été tués mercredi, portant à 56 le bilan des militaires morts depuis le début de l'offensive le 8 juillet.
Parmi les morts Palestiniens de mercredi, 24 ont été tués pendant une "trêve humanitaire" annoncée par Israël entre 13h00 et 17h00 (heure tunisienne, 15h00 à 19h00 sur place).
L'armée avait toutefois prévenu que cette trêve ne s'appliquerait pas aux zones où ses soldats "sont actuellement engagés dans des opérations".
"Justice doit être rendue"
François Hollande, et avant lui la Maison Blanche et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, ont condamné le bombardement d'une école de la bande de Gaza mené mercredi à l'aube par l'armée israélienne. Au moins seize Palestiniens ont péri dans la chute d'obus de char sur deux salles de classe d'une école de l'ONU, où 3300 personnes avaient trouvé refuge, selon le porte-parole des services d'urgence Achraf al-Qodra. "Justice doit être rendue", a dit Ban Ki-moon.
"La France exige la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat", ajoute l'Elysée dans un communiqué, qui souligne que "tous les efforts doivent converger vers cet objectif."
L'Agence de l'ONU pour l'Aide aux réfugiés palestiniens (UNWRA) avait plus tôt accusé l'armée israélienne de "grave violation du droit international" et appelé la communauté internationale à agir rapidement "pour mettre un terme immédiat au carnage en cours".
La Maison Blanche "condamne" (un peu) les offensives d'Israël
La mort de 16 Palestiniens après la chute de deux obus sur une école dans le camp de réfugiés de Jabaliya (nord) a provoqué une vive réaction de la Maison Blanche, qui s’est cependant gardée d’incriminer explicitement Israël.
Les Etats-Unis "condamnent" ce bombardement, a indiqué le Conseil de sécurité nationale, cabinet de politique étrangère du président Barack Obama.
"Nous condamnons également ceux qui sont responsables d’avoir caché des armes dans des bâtiments de l’ONU à Gaza", a poursuivi la porte-parole du NSC, Bernadette Meehan.
Depuis le début du conflit, le 8 juillet, l’exécutif américain souligne inlassablement le "droit d’Israël à se défendre" face aux attaques du Hamas contre via les tunnels et les tirs de roquettes, tout en appelant l’Etat hébreu à faire le maximum pour épargner les civils.
Le Département d’Etat a réitéré avec force mercredi son appel à Israël à prendre davantage de mesures en ce sens.
"Nous savons que Gaza est une zone très densément peuplée. C’est difficile. mais nous pensons réellement qu’ils doivent faire plus", a martelé sa porte-parole Marie Harf.
Israël "rafraîchit" ses troupes en mobilisant 16.000 réservistes
L'armée israélienne a lancé des frappes mercredi à Gaza tuant 17 personnes sur un marché bondé pendant la trêve humanitaire puis elle a décidé de mobiliser 16 000 réservistes supplémentaires portant leur nombre à 86 000 à la suite de la poursuite de l’opération menée dans le bande de Gaza depuis le 8 juillet, a annoncé jeudi une porte-parole militaire.
"L’armée a émis 16 000 ordres de mobilisation supplémentaires afin de permettre aux troupes sur le terrain de se rafraîchir, ce qui a porté le total des effectifs de réservistes à 86 000", a précisé la porte-parole.
Parmi les morts Palestiniens de mercredi, 24 ont été tués pendant une "trêve humanitaire" annoncée par Israël entre 13h00 et 17h00 (heure tunisienne, 15h00 à 19h00 sur place).
L'armée avait toutefois prévenu que cette trêve ne s'appliquerait pas aux zones où ses soldats "sont actuellement engagés dans des opérations".
LIRE: Frappes meurtrières sur un marché durant la trêve acceptée plus tôt par Israël
"Justice doit être rendue"
François Hollande, et avant lui la Maison Blanche et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, ont condamné le bombardement d'une école de la bande de Gaza mené mercredi à l'aube par l'armée israélienne. Au moins seize Palestiniens ont péri dans la chute d'obus de char sur deux salles de classe d'une école de l'ONU, où 3300 personnes avaient trouvé refuge, selon le porte-parole des services d'urgence Achraf al-Qodra. "Justice doit être rendue", a dit Ban Ki-moon.
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"La France exige la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat", ajoute l'Elysée dans un communiqué, qui souligne que "tous les efforts doivent converger vers cet objectif."
L'Agence de l'ONU pour l'Aide aux réfugiés palestiniens (UNWRA) avait plus tôt accusé l'armée israélienne de "grave violation du droit international" et appelé la communauté internationale à agir rapidement "pour mettre un terme immédiat au carnage en cours".
"La nuit dernière, des enfants ont été tués alors qu'ils dormaient à côté de leurs parents sur le sol d'une salle de classe (...). C'est un affront pour chacun d'entre nous, une source de honte internationale", a dit Pierre Krähenbühl, chef de l'UNWRA. "La localisation précise" de l'école et "le fait qu'elle accueillait des milliers de personnes déplacées sont des informations qui ont été transmises 17 fois à l'armée israélienne afin de s'assurer de leur sécurité, la dernière fois (…) quelques heures avant le bombardement meurtrier", a poursuivi le responsable.
"C'est la sixième fois que l'une de nos écoles est frappée. Nos employés, ces gens qui mènent l'action humanitaire sont tués. Nos refuges sont surpeuplés", a-t-il encore dénoncé. "Nous ne sommes plus uniquement dans le domaine de l'action humanitaire. Nous sommes arrivés au point où il faut que des comptes soient rendus", a réclamé Pierre Krähenbühl.
La Maison Blanche "condamne" (un peu) les offensives d'Israël
La mort de 16 Palestiniens après la chute de deux obus sur une école dans le camp de réfugiés de Jabaliya (nord) a provoqué une vive réaction de la Maison Blanche, qui s’est cependant gardée d’incriminer explicitement Israël.
Les Etats-Unis "condamnent" ce bombardement, a indiqué le Conseil de sécurité nationale, cabinet de politique étrangère du président Barack Obama.
"Nous condamnons également ceux qui sont responsables d’avoir caché des armes dans des bâtiments de l’ONU à Gaza", a poursuivi la porte-parole du NSC, Bernadette Meehan.
Depuis le début du conflit, le 8 juillet, l’exécutif américain souligne inlassablement le "droit d’Israël à se défendre" face aux attaques du Hamas contre via les tunnels et les tirs de roquettes, tout en appelant l’Etat hébreu à faire le maximum pour épargner les civils.
Le Département d’Etat a réitéré avec force mercredi son appel à Israël à prendre davantage de mesures en ce sens.
"Nous savons que Gaza est une zone très densément peuplée. C’est difficile. mais nous pensons réellement qu’ils doivent faire plus", a martelé sa porte-parole Marie Harf.
Israël "rafraîchit" ses troupes en mobilisant 16.000 réservistes
L'armée israélienne a lancé des frappes mercredi à Gaza tuant 17 personnes sur un marché bondé pendant la trêve humanitaire puis elle a décidé de mobiliser 16 000 réservistes supplémentaires portant leur nombre à 86 000 à la suite de la poursuite de l’opération menée dans le bande de Gaza depuis le 8 juillet, a annoncé jeudi une porte-parole militaire.
"L’armée a émis 16 000 ordres de mobilisation supplémentaires afin de permettre aux troupes sur le terrain de se rafraîchir, ce qui a porté le total des effectifs de réservistes à 86 000", a précisé la porte-parole.
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