Dans un communiqué publié mercredi, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a annoncé sa décision de suspendre pendant un mois l'émission "Ness Nessma News", diffusée sur la chaîne de télévision privée Nessma TV.
Selon la HAICA, l'émission diffusée le 4 août 2014 à 22h, évoquant la crise libyenne, a conduit l'Instance a prendre ces mesures. Deux invités libyens sont en cause, accusés d'avoir tenu "un discours appelant clairement à la violence et à la guerre".
La HAICA indique que sa décision a été prise selon dispositions du décret-loi 116/2011 portant sur la liberté de la communication audiovisuelle. Elle cite ainsi le paragraphe 2 de l'article 5 limitant la communication audiovisuelle au "respect des conventions et pactes internationaux relatifs aux droits de l’Homme et aux libertés publiques".
Sur la base de ce texte, l'Instance de régulation cite l'article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. Cet article dispose entre autres que "toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi".
La HAICA considère également que l'animateur en charge de mener les débats n'a pas rempli son rôle de modération et d'équilibre dans les échanges. Elle indique par ailleurs que les responsables de la chaîne et de l'émission ne se sont pas présentés à l'audience à laquelle ils ont été convoqués.
Ainsi, les invités libyens - dont le pays est en proie à une guerre civile entre différentes milices armées - ont créé un forte polémique relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux et sont accusés de justifier les violences en Libye et particulièrement celles dont se sont rendus coupables des groupes affiliés à des réseaux islamistes ou jihadistes.
Selon la HAICA, l'émission diffusée le 4 août 2014 à 22h, évoquant la crise libyenne, a conduit l'Instance a prendre ces mesures. Deux invités libyens sont en cause, accusés d'avoir tenu "un discours appelant clairement à la violence et à la guerre".
La HAICA indique que sa décision a été prise selon dispositions du décret-loi 116/2011 portant sur la liberté de la communication audiovisuelle. Elle cite ainsi le paragraphe 2 de l'article 5 limitant la communication audiovisuelle au "respect des conventions et pactes internationaux relatifs aux droits de l’Homme et aux libertés publiques".
Sur la base de ce texte, l'Instance de régulation cite l'article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966. Cet article dispose entre autres que "toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi".
La HAICA considère également que l'animateur en charge de mener les débats n'a pas rempli son rôle de modération et d'équilibre dans les échanges. Elle indique par ailleurs que les responsables de la chaîne et de l'émission ne se sont pas présentés à l'audience à laquelle ils ont été convoqués.
Ainsi, les invités libyens - dont le pays est en proie à une guerre civile entre différentes milices armées - ont créé un forte polémique relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux et sont accusés de justifier les violences en Libye et particulièrement celles dont se sont rendus coupables des groupes affiliés à des réseaux islamistes ou jihadistes.
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