Les forces irakiennes attaquaient mardi les jihadistes sur plusieurs fronts, notamment à Tikrit, au nord de Bagdad, alors que le président américain Barack Obama a promis de poursuivre une stratégie "à long terme" contre ces extrémistes sunnites.
Les insurgés sunnites, menés par les jihadistes de l'Etat islamique, ont lancé le 9 juin une offensive au nord de Bagdad, qui s'est étendue début août vers la région autonome du Kurdistan face à une armée irakienne impuissante et des forces kurdes dépassées.
Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé mardi la mise sur pied d'une importante opération d'aide humanitaire dans le nord de l'Irak pour venir en aide à un demi-million de personnes déplacées par l'avancée jihadiste.
Les insurgés se sont emparés depuis le 9 juin de larges pans du territoire au nord de la capitale, notamment de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, et Tikrit, chef-lieu de la province voisine de Salaheddine qui faisait l'objet mardi d'une offensive d'envergure.
Capables de travailler ensemble
"L'armée irakienne et des volontaires (chiites), appuyés par des hélicoptères irakiens, participent" à l'opération destinée à reprendre Tikrit, l'ancien fief de Saddam Hussein exécuté en 2003, a indiqué un haut responsable militaire à l'AFP.
L'offensive a débuté tôt mardi matin à partir du sud et du sud-ouest de la ville, a-t-il précisé. L'armée, aidée de miliciens chiites, avait déjà tenté à deux reprises, sans succès, de reprendre cette ville située à 160 km au nord de Bagdad.
Carte de l'Irak montrant les derniers affrontements et gros plan sur le nord du pays
Avec la perte dimanche du barrage de Mossoul, l'EI a enregistré son plus important revers depuis le 9 juin.
Les combats se poursuivaient mardi dans les secteurs proches du barrage, avec de nouvelles frappes aériennes américaines en appui, a déclaré à l'AFP un haut responsable des forces kurdes.
"L'opération démontre que les forces (gouvernementales) irakiennes et kurdes sont capables de travailler ensemble et de se battre" contre l'EI, a déclaré lundi le président Obama. "S'ils continuent sur cette voie, ils auront un solide appui des Etats-Unis".
Le président Obama avait promis lundi que son pays allait "poursuivre une stratégie à long terme pour inverser la tendance contre l'EI en soutenant le nouveau gouvernement irakien" que doit former le Premier ministre désigné Haïdar al-Abadi.
Au cours des trois derniers jours, 35 raids ont visé des positions de l'EI aux environs du barrage, détruisant 90 cibles, a indiqué pour sa part le Pentagone, soit les bombardements les plus massifs contre l'EI depuis le début des frappes américaines le 8 août.
Ces frappes avaient été déclenchées après la prise de villes yazidies et chrétiennes dans le nord du pays, poussant à l'exode plusieurs dizaines de millers de membres de ces minorités.
De la fumée s'élève le 17 août 2014 au-dessus de la ville de Mossoul
Importante opération humanitaire
"Face à la détérioration de la situation dans le nord de l'Irak, le HCR lance cette semaine une de ses plus importantes opérations de soutien pour aider près d'un demi-million de personnes (...) forcées de fuir leur foyer", a déclaré un porte-parole de l'organisation basée à Genève, Adrian Edwards.
Cette opération d'envergure, par voies aérienne, maritime et routière commencera mercredi, a-t-il précisé.
Accusé de multiples exactions, exécutions sommaires, viols et persécutions, l'EI a proclamé fin juin un "califat" à cheval sur des territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie.
Face à la progression fulgurante des jihadistes, la communauté internationale a envoyé de l'aide humanitaire aux déplacés mais aussi des armes aux forces kurdes.
Des combattants peshmerga font route vers Mossoul le 17 août 2014
De plus en plus de voix se sont également élevées contre l'EI, comme le grand mufti d'Arabie saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh, qui a qualifié ce groupe, ainsi qu'Al-Qaïda, d'"ennemi numéro un de l'islam".
"Les idées d'extrémisme, de radicalisme et de terrorisme (...) n'ont rien à voir avec l'islam", a-t-il décrété dans un communiqué, ajoutant que "les musulmans sont les principales victimes de cet extrémisme".
Après le Conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis ont par ailleurs mis sur leur liste noire de "terroristes internationaux" le porte-parole de l'EI, Abou Mohamed al-Adnani, qui avait appelé à prendre Bagdad.
L'EI est aussi attaqué dans l'ouest de l'Irak, où de puissantes tribus sunnites, appuyées par les forces gouvernementales, se sont soulevées contre les jihadistes la semaine dernière dans la province d'al-Anbar.
Dans leur dernière campagne sur internet, des partisans de l'EI ont lancé le hashtag "#AmessagefromISIStoUS" sur Twitter, menaçant les Etats-Unis avec des propos comme: "Nous vous ferons tous couler dans le sang".
Le message a été piraté par des internautes américains qui ont répondu en mettant notamment en ligne une photo d'un drone tirant des missiles avec le message: "Ce drone est pour vous".
Les insurgés sunnites, menés par les jihadistes de l'Etat islamique, ont lancé le 9 juin une offensive au nord de Bagdad, qui s'est étendue début août vers la région autonome du Kurdistan face à une armée irakienne impuissante et des forces kurdes dépassées.
Mais depuis dix jours, les forces kurdes et gouvernementales, fortes de l'appui de l'aviation américaine, contre-attaquent, reprenant notamment le barrage de Mossoul dimanche.
Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé mardi la mise sur pied d'une importante opération d'aide humanitaire dans le nord de l'Irak pour venir en aide à un demi-million de personnes déplacées par l'avancée jihadiste.
Les insurgés se sont emparés depuis le 9 juin de larges pans du territoire au nord de la capitale, notamment de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, et Tikrit, chef-lieu de la province voisine de Salaheddine qui faisait l'objet mardi d'une offensive d'envergure.
Capables de travailler ensemble
"L'armée irakienne et des volontaires (chiites), appuyés par des hélicoptères irakiens, participent" à l'opération destinée à reprendre Tikrit, l'ancien fief de Saddam Hussein exécuté en 2003, a indiqué un haut responsable militaire à l'AFP.
L'offensive a débuté tôt mardi matin à partir du sud et du sud-ouest de la ville, a-t-il précisé. L'armée, aidée de miliciens chiites, avait déjà tenté à deux reprises, sans succès, de reprendre cette ville située à 160 km au nord de Bagdad.
Avec la perte dimanche du barrage de Mossoul, l'EI a enregistré son plus important revers depuis le 9 juin.
Les combats se poursuivaient mardi dans les secteurs proches du barrage, avec de nouvelles frappes aériennes américaines en appui, a déclaré à l'AFP un haut responsable des forces kurdes.
"L'opération démontre que les forces (gouvernementales) irakiennes et kurdes sont capables de travailler ensemble et de se battre" contre l'EI, a déclaré lundi le président Obama. "S'ils continuent sur cette voie, ils auront un solide appui des Etats-Unis".
Le président Obama avait promis lundi que son pays allait "poursuivre une stratégie à long terme pour inverser la tendance contre l'EI en soutenant le nouveau gouvernement irakien" que doit former le Premier ministre désigné Haïdar al-Abadi.
Au cours des trois derniers jours, 35 raids ont visé des positions de l'EI aux environs du barrage, détruisant 90 cibles, a indiqué pour sa part le Pentagone, soit les bombardements les plus massifs contre l'EI depuis le début des frappes américaines le 8 août.
Ces frappes avaient été déclenchées après la prise de villes yazidies et chrétiennes dans le nord du pays, poussant à l'exode plusieurs dizaines de millers de membres de ces minorités.
Importante opération humanitaire
"Face à la détérioration de la situation dans le nord de l'Irak, le HCR lance cette semaine une de ses plus importantes opérations de soutien pour aider près d'un demi-million de personnes (...) forcées de fuir leur foyer", a déclaré un porte-parole de l'organisation basée à Genève, Adrian Edwards.
Cette opération d'envergure, par voies aérienne, maritime et routière commencera mercredi, a-t-il précisé.
Accusé de multiples exactions, exécutions sommaires, viols et persécutions, l'EI a proclamé fin juin un "califat" à cheval sur des territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie.
Face à la progression fulgurante des jihadistes, la communauté internationale a envoyé de l'aide humanitaire aux déplacés mais aussi des armes aux forces kurdes.
De plus en plus de voix se sont également élevées contre l'EI, comme le grand mufti d'Arabie saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh, qui a qualifié ce groupe, ainsi qu'Al-Qaïda, d'"ennemi numéro un de l'islam".
"Les idées d'extrémisme, de radicalisme et de terrorisme (...) n'ont rien à voir avec l'islam", a-t-il décrété dans un communiqué, ajoutant que "les musulmans sont les principales victimes de cet extrémisme".
Après le Conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis ont par ailleurs mis sur leur liste noire de "terroristes internationaux" le porte-parole de l'EI, Abou Mohamed al-Adnani, qui avait appelé à prendre Bagdad.
L'EI est aussi attaqué dans l'ouest de l'Irak, où de puissantes tribus sunnites, appuyées par les forces gouvernementales, se sont soulevées contre les jihadistes la semaine dernière dans la province d'al-Anbar.
Dans leur dernière campagne sur internet, des partisans de l'EI ont lancé le hashtag "#AmessagefromISIStoUS" sur Twitter, menaçant les Etats-Unis avec des propos comme: "Nous vous ferons tous couler dans le sang".
Le message a été piraté par des internautes américains qui ont répondu en mettant notamment en ligne une photo d'un drone tirant des missiles avec le message: "Ce drone est pour vous".
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