L’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika laisse planer le doute sur sa candidature pour un quatrième mandat présidentiel. Dans les coulisses du pouvoir, le Front de Libération Nationale (FLN) se déchire. Son secrétaire général, Amar Saâdani, est contesté. À quatre mois des élections en Algérie, le parti au pouvoir est toujours en crise.
Faisant l'objet de plusieurs attaques dans les médias, le secrétaire général du FLN Amar Saadani semble “affaibli”. Dimanche, le journal L’Expression estimait que “ses jours sont comptés”. Candidat unique à la tête du parti au mois d'août dernier, Amar Saadani a été élu sept mois après la destitution d'Abdelaziz Belkhadem. Mais ce proche de Bouteflika ne fait pas l’unanimité. À l’approche des élections, les hostilités se renforcent.
“Le plus apparent de ses contestataires est Abderrahmane Belayat"”, rapporte l'Expression.
“Abderahmane Belayat et ses partisans ne désarment pas pour tenter de destituer le très contesté secrétaire général du FLN, Amar Saâdani. Et pour cause, l’ex-coordinateur du bureau politique du parti compte convoquer “dans les prochains jours” une réunion du comité central (CC) pour voter le retrait de confiance à Amar Saadani.” selon le quotidien Liberté.
Selon le journal arabophone Echourouk online, la crise au FLN risque de le faire tomber. “L’homme qui a misé depuis son élection sur un quatrième mandat de Bouteflika s’est retrouvé isolé, à cause notamment des ses déclarations.” soutient le journal.
Malgré des articles de presse le donnant presque "fini", Saâdani résiste encore. Un communiqué publié par le bureau politique dimanche 5 janvier lui donne encore des soutiens.
“Alors que la rumeur et des comptes-rendus de presse le donnaient depuis quelques jours comme affaibli, lâché par les siens et menacé par une fronde de grande ampleur, Amar Saâdani a réuni ce dimanche le Bureau politique du FLN. Le communiqué final sanctionnant cette rencontre ne laisse aucun doute: l’homme contrôle toujours les instances et la direction du parti. Au moins, il a toujours le soutien du Bureau politique.” souligne TSA-Algérie.
Le communiqué en question salue “l’appel lancé au président Abdelaziz Bouteflika pour se présenter à la présidentielle de 2014, et l’adoption de la nouvelle Constitution dans les meilleurs délais”. La révision de la Constitution pourrait introduire la création d'un poste de Vice-Président de la République.
Le patron du FLN avait déjà annoncé au mois de novembre dernier son soutien à Bouteflika. Le clan Belayat attendrait le renoncement de Bouteflika pour une candidature de Benflis. Dans les médias, on veut bien croire à une candidature du Premier ministre Abdelamalek Sellal qui serait même soutenue par Bouteflika. La guerre des clans est ouverte.
Faisant l'objet de plusieurs attaques dans les médias, le secrétaire général du FLN Amar Saadani semble “affaibli”. Dimanche, le journal L’Expression estimait que “ses jours sont comptés”. Candidat unique à la tête du parti au mois d'août dernier, Amar Saadani a été élu sept mois après la destitution d'Abdelaziz Belkhadem. Mais ce proche de Bouteflika ne fait pas l’unanimité. À l’approche des élections, les hostilités se renforcent.
“Le plus apparent de ses contestataires est Abderrahmane Belayat"”, rapporte l'Expression.
“Abderahmane Belayat et ses partisans ne désarment pas pour tenter de destituer le très contesté secrétaire général du FLN, Amar Saâdani. Et pour cause, l’ex-coordinateur du bureau politique du parti compte convoquer “dans les prochains jours” une réunion du comité central (CC) pour voter le retrait de confiance à Amar Saadani.” selon le quotidien Liberté.
Selon le journal arabophone Echourouk online, la crise au FLN risque de le faire tomber. “L’homme qui a misé depuis son élection sur un quatrième mandat de Bouteflika s’est retrouvé isolé, à cause notamment des ses déclarations.” soutient le journal.
Malgré des articles de presse le donnant presque "fini", Saâdani résiste encore. Un communiqué publié par le bureau politique dimanche 5 janvier lui donne encore des soutiens.
“Alors que la rumeur et des comptes-rendus de presse le donnaient depuis quelques jours comme affaibli, lâché par les siens et menacé par une fronde de grande ampleur, Amar Saâdani a réuni ce dimanche le Bureau politique du FLN. Le communiqué final sanctionnant cette rencontre ne laisse aucun doute: l’homme contrôle toujours les instances et la direction du parti. Au moins, il a toujours le soutien du Bureau politique.” souligne TSA-Algérie.
Le communiqué en question salue “l’appel lancé au président Abdelaziz Bouteflika pour se présenter à la présidentielle de 2014, et l’adoption de la nouvelle Constitution dans les meilleurs délais”. La révision de la Constitution pourrait introduire la création d'un poste de Vice-Président de la République.
Le patron du FLN avait déjà annoncé au mois de novembre dernier son soutien à Bouteflika. Le clan Belayat attendrait le renoncement de Bouteflika pour une candidature de Benflis. Dans les médias, on veut bien croire à une candidature du Premier ministre Abdelamalek Sellal qui serait même soutenue par Bouteflika. La guerre des clans est ouverte.
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