L'Organisation Human Rights Watch (HRW) a appelé les autorités tunisiennes à engager une enquête approfondie et indépendante sur la mort, le 23 août dernier, à Kasserine, de deux filles par les balles de la police.
Selon un communiqué rendu public jeudi, elle a, également, réclamé la poursuite en justice de tout policier coupable d'avoir abattu quelqu'un, en faisant usage illégalement de son arme à feu.
"Les autorités tunisiennes affirment qu'ils ont réformé les forces de sécurité du pays depuis qu'ils ont commis des centaines d'homicides illégaux pendant le soulèvement 2011. Les derniers décès invoquent l'urgence d'ouvrir une enquête publique et indépendante pour que les responsables de cet incident (les policiers) soient jugés", a indiqué le directeur adjoint du bureau du HRW pour la région MENA, Eric Goldstein.
L'Organisation a tenu à rappeler que le porte-parole du ministère de l'Intérieur avait indiqué, le 1er septembre courant à HRW, que son département n'avait pas placé en garde à vue les agents impliqués dans la fusillade, ni procédé à leur suspension provisoire.
Le communiqué indique qu'un enquêteur de Human Rights Watch a visité les lieux de la fusillade le 30 Août dernier.
Une photo prise par l'enquêteur de HRW sur les lieux du drame
Une patrouille sécuritaire avait ouvert le feu sur une voiture à Kasserine, ce qui a coûté la vie à deux filles et entraîné la blessure d'une autre.
Le communiqué Human Rights Watch indique que les versions présentées par le ministère de l'Intérieur et ceux des passagers à abord de la voiture concernant l'incident sont contradictoires.
Selon un communiqué rendu public jeudi, elle a, également, réclamé la poursuite en justice de tout policier coupable d'avoir abattu quelqu'un, en faisant usage illégalement de son arme à feu.
"Les autorités tunisiennes affirment qu'ils ont réformé les forces de sécurité du pays depuis qu'ils ont commis des centaines d'homicides illégaux pendant le soulèvement 2011. Les derniers décès invoquent l'urgence d'ouvrir une enquête publique et indépendante pour que les responsables de cet incident (les policiers) soient jugés", a indiqué le directeur adjoint du bureau du HRW pour la région MENA, Eric Goldstein.
L'Organisation a tenu à rappeler que le porte-parole du ministère de l'Intérieur avait indiqué, le 1er septembre courant à HRW, que son département n'avait pas placé en garde à vue les agents impliqués dans la fusillade, ni procédé à leur suspension provisoire.
Le communiqué indique qu'un enquêteur de Human Rights Watch a visité les lieux de la fusillade le 30 Août dernier.
Il aurait constaté un état de délabrement avancé de la route que la voiture des deux jeunes filles a emprunté et indiqué dans son rapport qu'elle n'était nullement praticable pour une voiture lancée à grande vitesse.
Une patrouille sécuritaire avait ouvert le feu sur une voiture à Kasserine, ce qui a coûté la vie à deux filles et entraîné la blessure d'une autre.
Le communiqué Human Rights Watch indique que les versions présentées par le ministère de l'Intérieur et ceux des passagers à abord de la voiture concernant l'incident sont contradictoires.
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