Dans ce monde de plus en plus violent, nous nous sommes donnés comme mission de porter la voix du peuple africain. La crise et les violences existantes aujourd'hui en Centrafrique, nous invitent, tout d'abord à titre individuel, et en tant que représentants du peuple Africain, au Maroc ou ailleurs à se préoccuper de cette problématique.
Nous ne pouvons plus accepter que des frères s'entretuent sur le sol africain. Il est temps pour nous tous de nous remémorer pourquoi nos prédécesseurs ont réclamé l'indépendance, nous rappeler l'appel de Sékou Touré: "Nous devons nous préoccuper des conditions exactes de nos populations, afin de leur apporter les éléments d'une indispensable évolution".
Ainsi doit émerger une nouvelle génération de politiques inquiets pour l'avenir du continent et qui comprennent que servir l'intérêt général est l'unique solution pour résoudre les problématiques de développement en Afrique. Les guerres de religion ne doivent plus interférer dans les décisions politiques, la Centrafrique se doit de dépasser ses différences et en faire un atout pour développer le pays. Et ainsi suivre l'exemple du Roi Mohammed V qui a refusé de collaborer avec la France de Vichy en s'opposant fermement à remettre les Marocains de confession juive au régime nazi, démontrant qu'en Afrique, nous pouvons en effet puiser notre force dans notre différence.
Il est temps pour que nos frères, où qu'ils soient en Afrique, aient le droit de rêver d'un avenir meilleur pour leurs enfants, qu'ils puissent, la tête haute, se sentir fiers d'appartenir à une génération qui changera le visage de l'Afrique en réussissant à y initier un réel développement économique et social.
L'Afrique connait aujourd'hui un dynamisme économique historique qui doit profiter à toute la population. Il est donc de notre devoir aujourd'hui de diriger ce dynamisme vers une croissance inclusive sans laissés-pour-compte, en engageant un combat clair contre la corruption, et en initiant des politiques d'investissement destinées à doter l'Afrique de ce dont elle a le plus besoin, de routes, d'infrastructures, d'écoles et hôpitaux.
La mise en valeur de l'atout économique de l'Afrique ne peut aller sans une réelle intégration régionale qui passe obligatoirement par un renforcement des liens entre les différents pays Africains et cela d'abord géographiquement par le biais de nouvelles voies aériennes ou routières comme le projet d'une autoroute traversant les 5 pays du Maghreb, et ensuite via d'autres routes et d'autres types de coopérations réunissant plusieurs pays africains en faveur de la paix, de la stabilité et du développement économique.
La situation en Centrafrique ne peut être considérée uniquement comme une problématique propre à la Centrafrique mais bel et bien, une situation qui interpelle tous les Africains et les Amis de l'Afrique.
Et c'est pourquoi:
Nous appelons l'ensemble des parlementaires africains à se préoccuper de la situation en Centrafrique, à inviter leurs gouvernements à s'impliquer davantage dans ses problématiques sécuritaires, à la construction d'une Afrique stable, seule solution possible à une croissance globale et sereine.
Nous remercions les pays déjà impliqués pour sécuriser la Centrafrique comme la France, et invitons les pays, particulièrement les pays frères Africains comme le fait déjà le Maroc, à travailler ensemble pour se porter garants de la sécurité des citoyens centrafricains, en y encourageant la paix et le développement.
Nous réclamons que la communauté internationale s'implique davantage dans la prévention des conflits en Afrique, non plus par le biais de politiques tutoriales, mais avec des partenariats intégrants les pays africains et leur garantissant leur souveraineté politique.
À cette fin, soyons tous bercés par les éternels propos héroïques de Nelson Mandela: "Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là ou il y a le conflit, et donner l'espoir là ou règne le désespoir".
Nous ne pouvons plus accepter que des frères s'entretuent sur le sol africain. Il est temps pour nous tous de nous remémorer pourquoi nos prédécesseurs ont réclamé l'indépendance, nous rappeler l'appel de Sékou Touré: "Nous devons nous préoccuper des conditions exactes de nos populations, afin de leur apporter les éléments d'une indispensable évolution".
Ainsi doit émerger une nouvelle génération de politiques inquiets pour l'avenir du continent et qui comprennent que servir l'intérêt général est l'unique solution pour résoudre les problématiques de développement en Afrique. Les guerres de religion ne doivent plus interférer dans les décisions politiques, la Centrafrique se doit de dépasser ses différences et en faire un atout pour développer le pays. Et ainsi suivre l'exemple du Roi Mohammed V qui a refusé de collaborer avec la France de Vichy en s'opposant fermement à remettre les Marocains de confession juive au régime nazi, démontrant qu'en Afrique, nous pouvons en effet puiser notre force dans notre différence.
Il est temps pour que nos frères, où qu'ils soient en Afrique, aient le droit de rêver d'un avenir meilleur pour leurs enfants, qu'ils puissent, la tête haute, se sentir fiers d'appartenir à une génération qui changera le visage de l'Afrique en réussissant à y initier un réel développement économique et social.
L'Afrique connait aujourd'hui un dynamisme économique historique qui doit profiter à toute la population. Il est donc de notre devoir aujourd'hui de diriger ce dynamisme vers une croissance inclusive sans laissés-pour-compte, en engageant un combat clair contre la corruption, et en initiant des politiques d'investissement destinées à doter l'Afrique de ce dont elle a le plus besoin, de routes, d'infrastructures, d'écoles et hôpitaux.
La mise en valeur de l'atout économique de l'Afrique ne peut aller sans une réelle intégration régionale qui passe obligatoirement par un renforcement des liens entre les différents pays Africains et cela d'abord géographiquement par le biais de nouvelles voies aériennes ou routières comme le projet d'une autoroute traversant les 5 pays du Maghreb, et ensuite via d'autres routes et d'autres types de coopérations réunissant plusieurs pays africains en faveur de la paix, de la stabilité et du développement économique.
La situation en Centrafrique ne peut être considérée uniquement comme une problématique propre à la Centrafrique mais bel et bien, une situation qui interpelle tous les Africains et les Amis de l'Afrique.
Et c'est pourquoi:
Nous appelons l'ensemble des parlementaires africains à se préoccuper de la situation en Centrafrique, à inviter leurs gouvernements à s'impliquer davantage dans ses problématiques sécuritaires, à la construction d'une Afrique stable, seule solution possible à une croissance globale et sereine.
Nous remercions les pays déjà impliqués pour sécuriser la Centrafrique comme la France, et invitons les pays, particulièrement les pays frères Africains comme le fait déjà le Maroc, à travailler ensemble pour se porter garants de la sécurité des citoyens centrafricains, en y encourageant la paix et le développement.
Nous réclamons que la communauté internationale s'implique davantage dans la prévention des conflits en Afrique, non plus par le biais de politiques tutoriales, mais avec des partenariats intégrants les pays africains et leur garantissant leur souveraineté politique.
À cette fin, soyons tous bercés par les éternels propos héroïques de Nelson Mandela: "Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là ou il y a le conflit, et donner l'espoir là ou règne le désespoir".