Il règne une agitation inhabituelle ce vendredi 12 septembre 2014 à Alger centre. De la musique émane de la place Maurice Audin où la circulation se fait de plus en plus dense à mesure que l'heure avance. A l'approche de la rue Didouche Mourad surgit une fillette en hidjab gris glissant sur le bitume. En avant, en arrière, en chassé croisé, elle patine, sûre d'elle, au milieu des trottinettes, des vélos, des quads, des passants, d'un clown et même d'un Mario géant.
En descendant l'artère vers la Grande Poste, les patineurs se multiplient. Certains, visiblement incertains, s'accrochent aux bras de leurs copains, tandis que d'autres, à l'aise comme dans des baskets, volent, sautent et virevoltent ! Quel que soit leurs niveaux, tous profitent, d'une chaussée dégagée, spécialement fermée à la circulation pour la Fête du roller et des sports de glisse.
L'initiative lancée par le Ministère de la Jeunesse fait le bonheur des adeptes de rollers, débutants ou confirmés. Ouahiba, 11 ans, patine sous l'œil vigilant de ses parents. La jeune algéroise s'exerce depuis cinq ans, dans la rue et dès que "l'occasion se présente" souligne son papa qui lui a acheté sa paire de patins, "toute neuve" au soukh d'El Harrach. "Elle a appris toute seule, en pratiquant et son internet", précise son papa, fièrement.
Un stand tenu par la Ligue des activités de plein air, de loisirs et d’échanges de jeunes (Lapalej) prête des rollers aux enfants. Mais, la plupart, sont venus avec leurs propres patins. "J'ai vu l'affiche de la Fête du roller, hier soir à un abribus, et je suis venu dès l'ouverture ce matin avec mon petit-frère", raconte Chabane, 17 ans, six ans de rollers à son actif. "Ce que j'aime dans cette activité c'est que l'on peut prendre nos patins n'importe où, c'est comme des pieds !", témoigne le lycéen qui "s'entraîne en cachette quand sa maman n'est pas à la maison".
Pour les plus téméraires, une course avait été prévue dans le programme de la journée. A 16 heures, une trentaine de rollers et BMX s'est élancée du Parc de la Liberté, tout schuss, vers la Grande Poste. " Cette descente est l'une des plus appréciée par les rollers", explique Chabane. "En partant de la placette d'Hydra, on l'appelle la descente de la mort".
A défaut de lieux d'entraînements, les passionnés des sports de glisse se débrouillent, pour l'instant, comme ils peuvent. Un skate-park serait en préparation, le Ministre des Sports, Abdelkader Khomri, présent à la manifestation l'a promis.
En descendant l'artère vers la Grande Poste, les patineurs se multiplient. Certains, visiblement incertains, s'accrochent aux bras de leurs copains, tandis que d'autres, à l'aise comme dans des baskets, volent, sautent et virevoltent ! Quel que soit leurs niveaux, tous profitent, d'une chaussée dégagée, spécialement fermée à la circulation pour la Fête du roller et des sports de glisse.
L'initiative lancée par le Ministère de la Jeunesse fait le bonheur des adeptes de rollers, débutants ou confirmés. Ouahiba, 11 ans, patine sous l'œil vigilant de ses parents. La jeune algéroise s'exerce depuis cinq ans, dans la rue et dès que "l'occasion se présente" souligne son papa qui lui a acheté sa paire de patins, "toute neuve" au soukh d'El Harrach. "Elle a appris toute seule, en pratiquant et son internet", précise son papa, fièrement.
Un stand tenu par la Ligue des activités de plein air, de loisirs et d’échanges de jeunes (Lapalej) prête des rollers aux enfants. Mais, la plupart, sont venus avec leurs propres patins. "J'ai vu l'affiche de la Fête du roller, hier soir à un abribus, et je suis venu dès l'ouverture ce matin avec mon petit-frère", raconte Chabane, 17 ans, six ans de rollers à son actif. "Ce que j'aime dans cette activité c'est que l'on peut prendre nos patins n'importe où, c'est comme des pieds !", témoigne le lycéen qui "s'entraîne en cachette quand sa maman n'est pas à la maison".
Pour les plus téméraires, une course avait été prévue dans le programme de la journée. A 16 heures, une trentaine de rollers et BMX s'est élancée du Parc de la Liberté, tout schuss, vers la Grande Poste. " Cette descente est l'une des plus appréciée par les rollers", explique Chabane. "En partant de la placette d'Hydra, on l'appelle la descente de la mort".
A défaut de lieux d'entraînements, les passionnés des sports de glisse se débrouillent, pour l'instant, comme ils peuvent. Un skate-park serait en préparation, le Ministre des Sports, Abdelkader Khomri, présent à la manifestation l'a promis.
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