Le Tunisien Kamel Morjane, dernier ministre des Affaires étrangères de Ben Ali, a annoncé samedi qu'il se portait candidat à la présidentielle du 23 novembre, la première depuis la révolution de 2011.
"Je considère que c'est une responsabilité nationale", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, le parti a justifié sa décision par "l'expérience" et "le patriotisme" de M. Morjane ainsi que par sa "capacité à rassembler les Tunisiens".
M. Morjane fut le dernier ministre des Affaires étrangères de Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir par une révolte populaire le 14 janvier 2011.
Il a aussi siégé dans les instances du RCD, le parti aujourd'hui dissout de Ben Ali.
Il avait auparavant fait sa carrière au sein des Nations unies et avait notamment été numéro deux du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR).
M. Morjane avait présenté en 2011 des excuses "aux Tunisiens pour avoir accepté de servir" sous Ben Ali. Il a toujours assuré n'avoir eu aucune responsabilité dans les pratiques autoritaires de l'ancien régime.
Selon l'ISIE, l'instance chargée d'organiser les élections législatives et présidentielle prévues respectivement les 26 octobre et 23 novembre, six personnes ont pour l'instant déposé leur dossier de candidature au scrutin présidentiel, dont l'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi.
"Le conseil national du parti s'est réuni aujourd'hui et après discussions et (...) examen de la situation du pays, les membres du conseil ont insisté pour que je me présente aux élections, et j'ai accepté", a dit à la radio Jawhara FM M. Morjane, chef du parti Al Moubadara (l'Initiative).
"Je considère que c'est une responsabilité nationale", a-t-il ajouté.
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Dans un communiqué, le parti a justifié sa décision par "l'expérience" et "le patriotisme" de M. Morjane ainsi que par sa "capacité à rassembler les Tunisiens".
M. Morjane fut le dernier ministre des Affaires étrangères de Zine El Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir par une révolte populaire le 14 janvier 2011.
Il avait rejoint son gouvernement en 2005, d'abord à la Défense puis au ministère des Affaires étrangères, où il a été reconduit dans le gouvernement de transition de l'après-révolution avant d'être poussé, comme d'autres ministres, à la démission par la rue.
Il a aussi siégé dans les instances du RCD, le parti aujourd'hui dissout de Ben Ali.
Il avait auparavant fait sa carrière au sein des Nations unies et avait notamment été numéro deux du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR).
M. Morjane avait présenté en 2011 des excuses "aux Tunisiens pour avoir accepté de servir" sous Ben Ali. Il a toujours assuré n'avoir eu aucune responsabilité dans les pratiques autoritaires de l'ancien régime.
Selon l'ISIE, l'instance chargée d'organiser les élections législatives et présidentielle prévues respectivement les 26 octobre et 23 novembre, six personnes ont pour l'instant déposé leur dossier de candidature au scrutin présidentiel, dont l'ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi.
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