Le comité de soutien d'Ali Anouzla ainsi que 12 ONG tunisiennes ont de nouveau réclamé mercredi l'abandon des poursuites à l'encontre de ce journaliste marocain notamment poursuivi pour "aide au terrorisme", à l'occasion du premier anniversaire de son interpellation.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, le comité de soutien de M. Anouzla demande aux autorités "d'annuler les poursuites et de clore ce dossier".
Il réclame également "la levée de la censure arbitraire" de son site d'information Lakome, afin que le journaliste "reprenne son activité professionnelle en toute indépendance et à l'abri de toute pression".
Ali Anouzla "est la cible, depuis septembre 2013, d'un harcèlement judiciaire et politique visant à l'intimider et à étouffer sa voix", ont pour leur part estimé 12 ONG tunisiennes dans un communiqué conjoint.
Il s'agit d'"un des journalistes arabes les plus respectueux des règles et de l'éthique" de la profession, ont-elles ajouté, appelant là aussi à la fin des poursuites.
M. Anouzla avait été arrêté le 17 septembre 2013 après la publication sur la version arabophone de Lakome d'un lien vers une vidéo d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) consacré au Maroc, dans le cadre d'un article sur le sujet.
Inculpé pour "aide matérielle", "apologie" et "incitation au terrorisme", le journaliste, connu pour ses prises de position critiques envers le pouvoir, avait été remis en liberté provisoire un mois plus tard, à la suite d'une mobilisation au Maroc et à l'étranger.
A ce jour, il reste toutefois poursuivi et risque jusqu'à 20 ans de prison: la dernière audition devant le juge d'instruction, prévue en mai, a été reportée sine die.
Le site Lakome (en arabe et en français) n'est par ailleurs plus accessible depuis une demande de fermeture provisoire formulée par M. Anouzla, alors qu'il se trouvait en prison. Depuis sa sortie, il affirme avoir sollicité à plusieurs reprises sa réouverture, sans succès.
De leur côté, les autorités marocaines font valoir que le dossier est "entre les mains de la justice".
Les détracteurs d'Ali Anouzla lui reprochent d'offrir une tribune à Aqmi, dont la vidéo appelait au jihad. Ses soutiens font, eux, valoir que Lakome prévenait d'emblée qu'il s'agissait d'une vidéo de "propagande".
Amnesty International, Human Rights Watch et Reporters sans frontières ont également appelé à l'abandon des poursuites contre M. Anouzla.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, le comité de soutien de M. Anouzla demande aux autorités "d'annuler les poursuites et de clore ce dossier".
Il réclame également "la levée de la censure arbitraire" de son site d'information Lakome, afin que le journaliste "reprenne son activité professionnelle en toute indépendance et à l'abri de toute pression".
Ali Anouzla "est la cible, depuis septembre 2013, d'un harcèlement judiciaire et politique visant à l'intimider et à étouffer sa voix", ont pour leur part estimé 12 ONG tunisiennes dans un communiqué conjoint.
Il s'agit d'"un des journalistes arabes les plus respectueux des règles et de l'éthique" de la profession, ont-elles ajouté, appelant là aussi à la fin des poursuites.
M. Anouzla avait été arrêté le 17 septembre 2013 après la publication sur la version arabophone de Lakome d'un lien vers une vidéo d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) consacré au Maroc, dans le cadre d'un article sur le sujet.
Inculpé pour "aide matérielle", "apologie" et "incitation au terrorisme", le journaliste, connu pour ses prises de position critiques envers le pouvoir, avait été remis en liberté provisoire un mois plus tard, à la suite d'une mobilisation au Maroc et à l'étranger.
A ce jour, il reste toutefois poursuivi et risque jusqu'à 20 ans de prison: la dernière audition devant le juge d'instruction, prévue en mai, a été reportée sine die.
Le site Lakome (en arabe et en français) n'est par ailleurs plus accessible depuis une demande de fermeture provisoire formulée par M. Anouzla, alors qu'il se trouvait en prison. Depuis sa sortie, il affirme avoir sollicité à plusieurs reprises sa réouverture, sans succès.
De leur côté, les autorités marocaines font valoir que le dossier est "entre les mains de la justice".
Les détracteurs d'Ali Anouzla lui reprochent d'offrir une tribune à Aqmi, dont la vidéo appelait au jihad. Ses soutiens font, eux, valoir que Lakome prévenait d'emblée qu'il s'agissait d'une vidéo de "propagande".
Amnesty International, Human Rights Watch et Reporters sans frontières ont également appelé à l'abandon des poursuites contre M. Anouzla.
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