L'Australie a annoncé jeudi avoir arrêté 15 personnes et déjoué des assassinats sur son sol, projetés par des jihadistes du groupe Etat islamique (EI), qui auraient notamment eu l'intention de filmer la décapitation de civils.
Plus de 800 policiers ont participé au coup de filet antiterroriste mené à l'aube dans des banlieues de Sydney et Brisbane, dans les Etats du Queensland et de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est), avec l'objectif d'interpeller 25 membres présumés d'un même réseau.
Cette opération, la plus grande de ce type jamais organisée en Australie, survient une semaine à peine après que Canberra, capitale de l'Australie, a relevé son niveau d'alerte face à la menace terroriste représentée par les combattants australiens de l'EI de retour du Moyen-Orient.
Au moins une arme a feu a été saisie, ainsi qu'un sabre. Quinze personnes ont été arrêtées. Parmi elles, un suspect de 22 ans, Omarjan Azari, a été présenté devant un tribunal qui lui a signifié son placement en détention provisoire pour avoir planifié un acte terroriste destiné "à choquer, horrifier et terrifier", selon le parquet.
D'après l'accusation, il en avait reçu l'ordre par téléphone de la part de l'Australien le plus haut placé au sein de l'EI, Mohammad Baryalei, né en Afghanistan. Il s'agissait, d'après le procureur Michael Allnutt, de "sélectionner des gens au hasard afin de les exécuter de manière plutôt horrible" et de filmer ces actes selon un scénario impliquant "un degré inhabituel de fanatisme".
Selon la télévision publique ABC, les images devaient être envoyées à l'unité médias du groupe EI au Moyen-Orient avant d'être rendues publiques.
Les raids ont été décidés après l'interception d'un message d'un "australien apparemment assez haut placé au sein de l'EI" exhortant "les réseaux de soutien en Australie" à y perpétrer des "meurtres" publics, a confirmé le Premier ministre Tony Abbott.
"Il ne s'agit donc pas seulement de soupçons mais d'intention et c'est la raison pour laquelle la police et les services de sécurité ont décidé d'agir", a-t-il ajouté. "Nous avons eu des renseignements" sur l'éventualité de décapitations publiques, a-t-il dit.
"Ces gens-là, je regrette de le dire, ne nous haïssent pas pour ce que nous faisons, ils nous haïssent pour ce que nous sommes et la façon dont nous vivons", a affirmé Tony Abbott.
Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs jihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, d'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.
Pour le ministre de l'Immigration Scott Morrison, qui siège au conseil national de sécurité, l'opération de jeudi fait la preuve de "la menace très réelle" à laquelle l'Australie est confrontée et "justifie la réponse musclée du gouvernement".
Deux hommes soupçonnés d'être des recruteurs pour le jihad avaient été arrêtés la semaine dernière à l'issue de la perquisition d'un centre islamique à Brisbane. Mercredi, c'est un bureau de transfert de fonds qui a été fermé, les services de renseignement le soupçonnant de servir au financement de l'EI.
Un peu plus d'un mois après Londres et pour la première fois depuis 2003, Canberra a fait passer vendredi 12 septembre son niveau d'alerte de "moyen" à "élevé", ce qui signifie que, sans nécessairement être imminent, "un attentat terroriste est probable".
"Les services de sécurité et de renseignement s'alarment du nombre croissant d'Australiens qui œuvrent pour des groupes terroristes comme l'Etat islamique, le Jabhat Al-Nosra et al-Qaïda. La menace qu'ils représentent augmente depuis plus d'un an", avait alors expliqué Tony Abbott.
L'Australie est fortement engagée aux côtés des Américains dans la lutte contre les combattants islamistes, avec la livraison de matériel militaire, d'armes, de munitions ainsi que d'aide humanitaire par l'aviation. Canberra va déployer 600 militaires -- dont 400 personnels de l'armée de l'Air-- aux Emirats arabes unis (EAU).
Plus de 800 policiers ont participé au coup de filet antiterroriste mené à l'aube dans des banlieues de Sydney et Brisbane, dans les Etats du Queensland et de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est), avec l'objectif d'interpeller 25 membres présumés d'un même réseau.
Cette opération, la plus grande de ce type jamais organisée en Australie, survient une semaine à peine après que Canberra, capitale de l'Australie, a relevé son niveau d'alerte face à la menace terroriste représentée par les combattants australiens de l'EI de retour du Moyen-Orient.
Au moins une arme a feu a été saisie, ainsi qu'un sabre. Quinze personnes ont été arrêtées. Parmi elles, un suspect de 22 ans, Omarjan Azari, a été présenté devant un tribunal qui lui a signifié son placement en détention provisoire pour avoir planifié un acte terroriste destiné "à choquer, horrifier et terrifier", selon le parquet.
D'après l'accusation, il en avait reçu l'ordre par téléphone de la part de l'Australien le plus haut placé au sein de l'EI, Mohammad Baryalei, né en Afghanistan. Il s'agissait, d'après le procureur Michael Allnutt, de "sélectionner des gens au hasard afin de les exécuter de manière plutôt horrible" et de filmer ces actes selon un scénario impliquant "un degré inhabituel de fanatisme".
Selon la télévision publique ABC, les images devaient être envoyées à l'unité médias du groupe EI au Moyen-Orient avant d'être rendues publiques.
Les raids ont été décidés après l'interception d'un message d'un "australien apparemment assez haut placé au sein de l'EI" exhortant "les réseaux de soutien en Australie" à y perpétrer des "meurtres" publics, a confirmé le Premier ministre Tony Abbott.
"Il ne s'agit donc pas seulement de soupçons mais d'intention et c'est la raison pour laquelle la police et les services de sécurité ont décidé d'agir", a-t-il ajouté. "Nous avons eu des renseignements" sur l'éventualité de décapitations publiques, a-t-il dit.
"Ces gens-là, je regrette de le dire, ne nous haïssent pas pour ce que nous faisons, ils nous haïssent pour ce que nous sommes et la façon dont nous vivons", a affirmé Tony Abbott.
Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs jihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, d'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.
Pour le ministre de l'Immigration Scott Morrison, qui siège au conseil national de sécurité, l'opération de jeudi fait la preuve de "la menace très réelle" à laquelle l'Australie est confrontée et "justifie la réponse musclée du gouvernement".
Deux hommes soupçonnés d'être des recruteurs pour le jihad avaient été arrêtés la semaine dernière à l'issue de la perquisition d'un centre islamique à Brisbane. Mercredi, c'est un bureau de transfert de fonds qui a été fermé, les services de renseignement le soupçonnant de servir au financement de l'EI.
Un peu plus d'un mois après Londres et pour la première fois depuis 2003, Canberra a fait passer vendredi 12 septembre son niveau d'alerte de "moyen" à "élevé", ce qui signifie que, sans nécessairement être imminent, "un attentat terroriste est probable".
"Les services de sécurité et de renseignement s'alarment du nombre croissant d'Australiens qui œuvrent pour des groupes terroristes comme l'Etat islamique, le Jabhat Al-Nosra et al-Qaïda. La menace qu'ils représentent augmente depuis plus d'un an", avait alors expliqué Tony Abbott.
L'Australie est fortement engagée aux côtés des Américains dans la lutte contre les combattants islamistes, avec la livraison de matériel militaire, d'armes, de munitions ainsi que d'aide humanitaire par l'aviation. Canberra va déployer 600 militaires -- dont 400 personnels de l'armée de l'Air-- aux Emirats arabes unis (EAU).
LIRE AUSSI: Un djihadiste Australien poste sur Twitter une photo de son fils tenant une tête décapitée
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.