Les Etats-Unis ne croient pas à la mort annoncée par l'armée nigériane du chef du groupe islamiste Boko Haram et sont déterminés à stopper cette organisation armée, a indiqué jeudi un diplomate américain.
"Je ne mets pas beaucoup de poids dans ces histoires tant que nous n'avons pas vu plus de preuves", a réagi ce responsable du département d'Etat, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York à laquelle assiste son ministre John Kerry.
L'armée nigériane a annoncé officiellement mercredi la mort d'Abubakar Shekau, chef emblématique de Boko Haram, mais cela peine à convaincre au Nigeria après plusieurs déclarations du même genre dans le passé.
"Les Nigérians ont annoncé plusieurs fois que le chef de Boko Haram était mort et à chaque fois nous nous rendons compte que ce n'est pas vrai", a encore commenté ce diplomate américain.
"J'ai lu récemment que quelqu'un ressemblant à Shekau ou qu'un imposteur avait été tué et puis j'ai lu par la suite que Shekau lui-même avait été tué", a ironisé le responsable.
La mort de Shekau a déjà été annoncée à plusieurs reprises depuis 2009 par des sources sécuritaires dans l'armée et la police du Nigeria. Elle a chaque fois été démentie par Boko Haram, vidéo de Shekau à l'appui.
Les Etats-Unis ont fait de la lutte contre ce puissant groupe armé islamiste du nord-est du Nigeria l'une de leurs priorités en Afrique. Notamment depuis l'enlèvement de plus de 200 lycéennes en avril, un rapt pour lequel Washington a dépêché des experts civils et militaires au Nigeria afin d'aider à retrouver les jeunes filles.
"Nous sommes toujours engagés à ramener ces filles chez elles", mais "c'est un énorme défi", a reconnu le diplomate du département d'Etat. Il a souligné que "l'objectif ultime" de Washington était de "stopper le terrorisme de Boko Haram dans le nord du Nigeria".
"Je ne mets pas beaucoup de poids dans ces histoires tant que nous n'avons pas vu plus de preuves", a réagi ce responsable du département d'Etat, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York à laquelle assiste son ministre John Kerry.
L'armée nigériane a annoncé officiellement mercredi la mort d'Abubakar Shekau, chef emblématique de Boko Haram, mais cela peine à convaincre au Nigeria après plusieurs déclarations du même genre dans le passé.
"Les Nigérians ont annoncé plusieurs fois que le chef de Boko Haram était mort et à chaque fois nous nous rendons compte que ce n'est pas vrai", a encore commenté ce diplomate américain.
"J'ai lu récemment que quelqu'un ressemblant à Shekau ou qu'un imposteur avait été tué et puis j'ai lu par la suite que Shekau lui-même avait été tué", a ironisé le responsable.
La mort de Shekau a déjà été annoncée à plusieurs reprises depuis 2009 par des sources sécuritaires dans l'armée et la police du Nigeria. Elle a chaque fois été démentie par Boko Haram, vidéo de Shekau à l'appui.
Les Etats-Unis ont fait de la lutte contre ce puissant groupe armé islamiste du nord-est du Nigeria l'une de leurs priorités en Afrique. Notamment depuis l'enlèvement de plus de 200 lycéennes en avril, un rapt pour lequel Washington a dépêché des experts civils et militaires au Nigeria afin d'aider à retrouver les jeunes filles.
"Nous sommes toujours engagés à ramener ces filles chez elles", mais "c'est un énorme défi", a reconnu le diplomate du département d'Etat. Il a souligné que "l'objectif ultime" de Washington était de "stopper le terrorisme de Boko Haram dans le nord du Nigeria".
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