Une étude réalisée sur la gouvernance des associations en Tunisie a montré que sur les 17.000 associations présentes dans le pays, seules 500 ont informé la présidence du Gouvernement de leurs états financiers et leurs financements étrangers.
Cette étude réalisée par l'Association tunisienne de gouvernance a révélé que 33% de la totalité des associations n'ont pas adhéré au régime fiscal ou n'ont pas effectué une déclaration d'existence.
Toutes ces données ont été fournies lors d'une conférence de presse, organisée jeudi à Tunis, par l'Association tunisienne de Gouvernance.
Anis Ouahabi, expert-comptable, qui a dirigé l'équipe d'enquêteurs, a déclaré que l'étude s'est focalisée sur trois axes
principaux, à savoir les degrés de respect de la loi et de la transparence ainsi que la conformité des associations aux méthodes démocratiques en matière de gestion.
Une étude comparative a également été menée sur la loi n°59-154 du 7 novembre 1959 relative aux associations d'une part, et le décret-loi n°2011-88 portant organisation des associations d'autre part.
En outre, l'étude a montré que les associations n'étaient pas suffisamment contrôlées par le secrétariat général du
gouvernement.
Il a par ailleurs attiré l'attention sur l'absence de contrôle des associations dont le capital dépasse les 100.000 dinars et
la non-désignation d'un commissaire aux comptes, estimant que c'est là un vrai problème dès lors qu'il ouvre la voie aux
financements suspects.
L'étude, présentée lors de cette conférence de presse, recommande la mise en place d'un observatoire national pour
l'encadrement et le suivi des associations et la conception d'un régime fiscal propre aux associations.
Elle insiste, également, sur la nécessité de réexaminer le cadre juridique réglementant le décret-loi n°2011-88 portant
organisation des associations en vue de pallier les lacunes contenues.
Cette étude réalisée par l'Association tunisienne de gouvernance a révélé que 33% de la totalité des associations n'ont pas adhéré au régime fiscal ou n'ont pas effectué une déclaration d'existence.
L'étude a également révélé que seules vingt associations ont publié leurs états financiers dans la presse et informé l'opinion publique de leurs activités financières.
Toutes ces données ont été fournies lors d'une conférence de presse, organisée jeudi à Tunis, par l'Association tunisienne de Gouvernance.
Anis Ouahabi, expert-comptable, qui a dirigé l'équipe d'enquêteurs, a déclaré que l'étude s'est focalisée sur trois axes
principaux, à savoir les degrés de respect de la loi et de la transparence ainsi que la conformité des associations aux méthodes démocratiques en matière de gestion.
Une étude comparative a également été menée sur la loi n°59-154 du 7 novembre 1959 relative aux associations d'une part, et le décret-loi n°2011-88 portant organisation des associations d'autre part.
En outre, l'étude a montré que les associations n'étaient pas suffisamment contrôlées par le secrétariat général du
gouvernement.
"C'est sans doute le nombre très élevé de ces associations qui empêche les opérations de contrôle", a-t-il toutefois expliqué.
Il a par ailleurs attiré l'attention sur l'absence de contrôle des associations dont le capital dépasse les 100.000 dinars et
la non-désignation d'un commissaire aux comptes, estimant que c'est là un vrai problème dès lors qu'il ouvre la voie aux
financements suspects.
L'étude, présentée lors de cette conférence de presse, recommande la mise en place d'un observatoire national pour
l'encadrement et le suivi des associations et la conception d'un régime fiscal propre aux associations.
Elle insiste, également, sur la nécessité de réexaminer le cadre juridique réglementant le décret-loi n°2011-88 portant
organisation des associations en vue de pallier les lacunes contenues.
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