Au moins 36 soldats ont été tués et plus de 70 blessés dans des attentats et des combats autour de l'aéroport de Benghazi entre des forces de l'armée libyenne et des milices islamistes, a-t-on appris de source militaire.
En milieu de journée, deux voitures piégées ont explosé au passage d'un convoi de l'armée près de l'aéroport, faisant trois morts et des blessés, selon ce porte-parole.
Plus tard, un troisième attentat a été perpétré aussi pas loin de l'aéroport, faisant des victimes, a ajouté la même source, précisant que d'autres soldats ont péri dans des combats, également autour de l'aéroport, portant le bilan à 36 morts.
Selon cet officier, 71 blessés ont été transférés à l'hôpital d'Al-Marj, à 100 km à l'est de Benghazi.
Un précédent bilan arrêté dans l'après-midi faisait état de treize morts et 70 blessés.
L'armée a affirmé avoir repoussé l'attaque des combattants islamistes qui ont essuyé "de lourdes pertes en hommes et en matériel", selon des sources militaires.
Depuis le début du mois de septembre, les milices islamistes tentent de prendre le contrôle de l'aéroport, qui comprend à la fois un aérodrome civil et une base aérienne militaire.
Les accrochages sont quasi-quotidiens entre les insurgés qui contrôlent la majeure partie de Benghazi depuis juillet, et des membres des forces de sécurité loyales au général à la retraite Haftar. Il est cependant rare que l'une des parties annonce ses pertes dans les combats.
Une source de l'hôpital Al-Hawari à Benghazi a indiqué jeudi que 23 combattants islamistes blessés avaient été admis dans l'établissement, dont certains dans un état critique.
Le général Haftar a lancé le 16 mai une opération militaire contre Ansar Asharia, considéré comme un "groupe terroriste" par les autorités libyennes et les Etats-Unis, mais n'a pas remporté beaucoup de succès.
Les combattants du Conseil de Choura des révolutionnaires de Benghazi, une alliance de milices qui comprend les jihadistes d'Ansar Asharia, a mené jeudi une énième offensive contre l'aéroport.
Le général Sagr Al-Jerouchi, le chef des forces aériennes loyales au général Haftar, a indiqué à l'AFP que "des avions et hélicoptères de combats ont mené des raids" contre les combattants islamistes qui avançaient vers l'aéroport.
En plus des combats, la ville de Benghazi est aussi le théâtre d'assassinats visant des forces des services de sécurité, des journalistes ou des activistes politiques.
Selon un responsable du ministère de la santé, 79 personnes ont été assassinées au cours du mois de septembre à Benghazi.
Dans un récent rapport l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a recensé depuis le début de l'année plus de 250 personnes assassinées à Benghazi et Derna, ville de l'est, deux fiefs des islamistes radicaux.
Personne n'a revendiqué ces assassinats qui pourraient être considérés comme un "crime de guerre", selon HRW.
"36 soldats ont été tués jeudi dans trois attentats aux voitures piégées, suivis par des combats entre l'armée et des milices islamistes", qui tentaient de prendre le contrôle de l'aéroport, a indiqué un porte-parole de l'unité des forces spéciales de l'armée libyenne.
En milieu de journée, deux voitures piégées ont explosé au passage d'un convoi de l'armée près de l'aéroport, faisant trois morts et des blessés, selon ce porte-parole.
Plus tard, un troisième attentat a été perpétré aussi pas loin de l'aéroport, faisant des victimes, a ajouté la même source, précisant que d'autres soldats ont péri dans des combats, également autour de l'aéroport, portant le bilan à 36 morts.
Selon cet officier, 71 blessés ont été transférés à l'hôpital d'Al-Marj, à 100 km à l'est de Benghazi.
Un précédent bilan arrêté dans l'après-midi faisait état de treize morts et 70 blessés.
L'armée a affirmé avoir repoussé l'attaque des combattants islamistes qui ont essuyé "de lourdes pertes en hommes et en matériel", selon des sources militaires.
Depuis le début du mois de septembre, les milices islamistes tentent de prendre le contrôle de l'aéroport, qui comprend à la fois un aérodrome civil et une base aérienne militaire.
Les accrochages sont quasi-quotidiens entre les insurgés qui contrôlent la majeure partie de Benghazi depuis juillet, et des membres des forces de sécurité loyales au général à la retraite Haftar. Il est cependant rare que l'une des parties annonce ses pertes dans les combats.
Une source de l'hôpital Al-Hawari à Benghazi a indiqué jeudi que 23 combattants islamistes blessés avaient été admis dans l'établissement, dont certains dans un état critique.
Le général Haftar a lancé le 16 mai une opération militaire contre Ansar Asharia, considéré comme un "groupe terroriste" par les autorités libyennes et les Etats-Unis, mais n'a pas remporté beaucoup de succès.
Les combattants du Conseil de Choura des révolutionnaires de Benghazi, une alliance de milices qui comprend les jihadistes d'Ansar Asharia, a mené jeudi une énième offensive contre l'aéroport.
Le général Sagr Al-Jerouchi, le chef des forces aériennes loyales au général Haftar, a indiqué à l'AFP que "des avions et hélicoptères de combats ont mené des raids" contre les combattants islamistes qui avançaient vers l'aéroport.
En plus des combats, la ville de Benghazi est aussi le théâtre d'assassinats visant des forces des services de sécurité, des journalistes ou des activistes politiques.
Selon un responsable du ministère de la santé, 79 personnes ont été assassinées au cours du mois de septembre à Benghazi.
Dans un récent rapport l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a recensé depuis le début de l'année plus de 250 personnes assassinées à Benghazi et Derna, ville de l'est, deux fiefs des islamistes radicaux.
Personne n'a revendiqué ces assassinats qui pourraient être considérés comme un "crime de guerre", selon HRW.
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