Les jihadistes ont pris lundi soir, en quelques heures, trois quartiers de la ville kurde syrienne de Kobané, que des centaines d'habitants ont fuie par crainte des exactions du groupe Etat islamique (EI).
Les forces kurdes engagées dans la défense de la ville étaient parvenues à repousser dans la nuit de dimanche à lundi un assaut des jihadistes, mais ceux-ci ont finalement réussi à entrer dans Kobané en fin de journée.
Terrorisés par l'avancée des jihadistes connus pour leurs exactions - meurtres, viols, rapts - des centaines "de civils résidant dans les quartiers Est ont fui vers la Turquie voisine", a-t-il précisé.
Sur Twitter, les messages portant le mot-clé #SOSKOBANE se multipliaient, certains faisant état de l'avancée de Kurdes de Turquie vers la frontière syrienne pour venir en aide à la ville.
Quelques heures auparavant, les jihadistes avaient planté les drapeaux noirs de l'EI à une centaine de mètres à l'est et au sud-est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie connue également sous le nom d'Aïn al-Arab.
Dans la nuit pourtant, les combattants des YPG étaient parvenus à tendre une embuscade aux jihadistes, tuant 20 d'entre eux, alors que ceux-ci tentaient de pénétrer à Kobané pour la première fois depuis le début de leur offensive, le 16 septembre.
S'ils conquièrent Kobané, les jihadistes s'assureront du contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
Les forces kurdes engagées dans la défense de la ville étaient parvenues à repousser dans la nuit de dimanche à lundi un assaut des jihadistes, mais ceux-ci ont finalement réussi à entrer dans Kobané en fin de journée.
Très rapidement, ils se sont emparés de trois quartiers de Kobané: "ils ont pris la cité industrielle, Maqtala al-Jadida et Kani Arabane, dans l'est de Kobané après de violents combats contre les Unités de protection du peuple kurde (YPG)", a déclaré à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, en évoquant des scènes de "guérilla urbaine".
Terrorisés par l'avancée des jihadistes connus pour leurs exactions - meurtres, viols, rapts - des centaines "de civils résidant dans les quartiers Est ont fui vers la Turquie voisine", a-t-il précisé.
Sur Twitter, les messages portant le mot-clé #SOSKOBANE se multipliaient, certains faisant état de l'avancée de Kurdes de Turquie vers la frontière syrienne pour venir en aide à la ville.
Sur sa page Facebook, le militant kurde originaire de Kobané Moustafa Ebdi a précisé que l’EI avait "lancé l'assaut grâce à des kamikazes qui se sont fait exploser".
Quelques heures auparavant, les jihadistes avaient planté les drapeaux noirs de l'EI à une centaine de mètres à l'est et au sud-est de Kobané, troisième ville kurde de Syrie connue également sous le nom d'Aïn al-Arab.
Dans la nuit pourtant, les combattants des YPG étaient parvenus à tendre une embuscade aux jihadistes, tuant 20 d'entre eux, alors que ceux-ci tentaient de pénétrer à Kobané pour la première fois depuis le début de leur offensive, le 16 septembre.
S'ils conquièrent Kobané, les jihadistes s'assureront du contrôle sans discontinuité d'une longue bande de territoire à la frontière syro-turque.
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