L'état de santé de Jules Bianchi, accidenté dimanche 05 octobre au GP du Japon de F1, est "critique, mais stable", a indiqué un porte-parole de la FIA lundi soir devant l’hôpital de Yokkaichi.
24 heures après l'accident, les premières images de la sortie de route du pilote français ont été diffusées sur YouTube. Non pas par la société Formula One Management (FOM), qui produit les images de la F1 et contrôle celles qui sont diffusées. Mais par un vidéaste amateur qui filmait l'engin de levage occupé à soulever la voiture d'Adrian Sutil, sortie de route quelques instants plus tôt, et qu'a percuté Jules Bianchi.
Des images immédiatement retirées de la plateforme puis rediffusée par plusieurs médias (attention, les images laissent deviner la violence du choc et peuvent heurter).
L'éternel débat sur la sécurité dans le sport automobile a été relancé dimanche par le spectaculaire accident, dont aucune image n'avait encore été dévoilée. C'est la procédure habituelle, en cas d'accident grave, "pour préserver les familles et les proches", et surtout pour "éviter toute dérive à l'époque des réseaux sociaux", selon l'AFP. "La FIA a décidé de ne pas diffuser les vidéos de l'accident car elles sont jugées trop violentes", a précisé l'écurie Marussia dimanche.
FOM détient les droits commerciaux de la F1 et produit les images distribuées aux chaînes de télévision clientes. C'est elle qui choisit donc les images et exerce un contrôle très strict de tout ce qui est diffusé. Quand le pilote s'en sort bien, en général les images sortent quelques jours plus tard.
Sur les sites internet et les réseaux sociaux, d'anciens champions français, à commencer par Alain Prost et Olivier Panis, ont mis en cause la présence d'une "grue" dans le virage 7, le lieu de l'accident. Sauf que l'engin de levage utilisé, de la taille d'un gros chariot élévateur, avec de grosses roues arrière, avait été appelé à la rescousse pour dégager la Sauber d'Adrian Sutil et ne devait passer que quelques minutes à cet endroit-là avant de retourner derrière les rails de sécurité.
L'intervention de cette grue aurait-elle dû entraîner l'entrée en piste de la voiture de sécurité? Ce n'est pas une procédure automatique en F1 mais ces toutes nouvelles images font resurgir la question tant le choc est violent et le véhicule inévitable. D'autant que les conditions météorologiques (fortes pluies) rendaient le circuit particulièrement glissant et la visibilité basse. Il aura donc fallu deux accidents d'affilée, celui d'Adrian Sutil au 41e tour puis celui de Bianchi au 42e, pour que la voiture de sécurité sorte des stands une dernière fois, au 44e tour, suivie par la voiture médicale, et pour que la course soit finalement interrompue.
» Redécouvrez ci-dessous les plus graves accidents de F1:
24 heures après l'accident, les premières images de la sortie de route du pilote français ont été diffusées sur YouTube. Non pas par la société Formula One Management (FOM), qui produit les images de la F1 et contrôle celles qui sont diffusées. Mais par un vidéaste amateur qui filmait l'engin de levage occupé à soulever la voiture d'Adrian Sutil, sortie de route quelques instants plus tôt, et qu'a percuté Jules Bianchi.
Des images immédiatement retirées de la plateforme puis rediffusée par plusieurs médias (attention, les images laissent deviner la violence du choc et peuvent heurter).
L'éternel débat sur la sécurité dans le sport automobile a été relancé dimanche par le spectaculaire accident, dont aucune image n'avait encore été dévoilée. C'est la procédure habituelle, en cas d'accident grave, "pour préserver les familles et les proches", et surtout pour "éviter toute dérive à l'époque des réseaux sociaux", selon l'AFP. "La FIA a décidé de ne pas diffuser les vidéos de l'accident car elles sont jugées trop violentes", a précisé l'écurie Marussia dimanche.
FOM détient les droits commerciaux de la F1 et produit les images distribuées aux chaînes de télévision clientes. C'est elle qui choisit donc les images et exerce un contrôle très strict de tout ce qui est diffusé. Quand le pilote s'en sort bien, en général les images sortent quelques jours plus tard.
Sur les sites internet et les réseaux sociaux, d'anciens champions français, à commencer par Alain Prost et Olivier Panis, ont mis en cause la présence d'une "grue" dans le virage 7, le lieu de l'accident. Sauf que l'engin de levage utilisé, de la taille d'un gros chariot élévateur, avec de grosses roues arrière, avait été appelé à la rescousse pour dégager la Sauber d'Adrian Sutil et ne devait passer que quelques minutes à cet endroit-là avant de retourner derrière les rails de sécurité.
L'intervention de cette grue aurait-elle dû entraîner l'entrée en piste de la voiture de sécurité? Ce n'est pas une procédure automatique en F1 mais ces toutes nouvelles images font resurgir la question tant le choc est violent et le véhicule inévitable. D'autant que les conditions météorologiques (fortes pluies) rendaient le circuit particulièrement glissant et la visibilité basse. Il aura donc fallu deux accidents d'affilée, celui d'Adrian Sutil au 41e tour puis celui de Bianchi au 42e, pour que la voiture de sécurité sorte des stands une dernière fois, au 44e tour, suivie par la voiture médicale, et pour que la course soit finalement interrompue.
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