Au moins quatorze personnes ont perdu la vie lors de violents heurts survenus mardi lors de violentes manifestations prokurdes qui ont éclaté en Turquie pour dénoncer le refus du gouvernement d'Ankara d'intervenir militairement pour empêcher la chute de la ville syrienne de Kobané, selon un nouveau bilan des médias turcs.
Selon eux, cinq personnes sont mortes à Diyarbakir, la "capitale" kurde de la Turquie, deux autres ont perdu la vie à Siirt, une à Batman et une autre à Mus, toutes situées dans le sud-est du pays, pour la plupart lors de heurts entre militants kurdes et des adversaires politiques.
D'autres incidents se sont produits dans les plus grandes villes du pays, notamment à Istanbul et Ankara, où la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser des manifestants prokurdes.
Malgré le feu vert du Parlement à une opération militaire contre l'EI, le pouvoir turc refuse d'intervenir, provoquant la colère des populations kurdes.
Si Kobané tombe, les pourparlers de paix engagés il y a deux ans par Ankara et le PKK prendront fin, ont averti les Kurdes.
De nombreuses autres personnes ont été blessées lors de ces affrontements qui ont fait de très importants dégâts matériels dans de nombreuses villes du pays, dont celles du sud-est à majorité kurde, ont précisé ces médias.
Selon eux, cinq personnes sont mortes à Diyarbakir, la "capitale" kurde de la Turquie, deux autres ont perdu la vie à Siirt, une à Batman et une autre à Mus, toutes situées dans le sud-est du pays, pour la plupart lors de heurts entre militants kurdes et des adversaires politiques.
D'autres incidents se sont produits dans les plus grandes villes du pays, notamment à Istanbul et Ankara, où la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser des manifestants prokurdes.
Le principal parti kurde de Turquie, le Parti démocratique populaire (HDP), avait appelé lundi soir tous les Kurdes du pays à descendre dans la rue alors que Kobané était toujours le théâtre de combats acharnés entre forces kurdes et jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Malgré le feu vert du Parlement à une opération militaire contre l'EI, le pouvoir turc refuse d'intervenir, provoquant la colère des populations kurdes.
Si Kobané tombe, les pourparlers de paix engagés il y a deux ans par Ankara et le PKK prendront fin, ont averti les Kurdes.
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