La militante pour les droits de l'homme Radhia Nasraouia a annoncé lors d'une allocution au palais de Carthage, qu'elle avait eu une discussion avec le président Moncef Marzouki à propos des cas de Mohamed Ali Souissi et Ali Louati.
Ces deux personnes auraient été torturées et seraient décédées des suites de leurs blessures, selon les propos de la présidente de l'organisation tunisienne contre la torture (OCTT), basés sur des témoignages.
Ali Khémais Louati est mort dans l'établissement pénitentiaire de Borj El Amri, le 23 septembre. L'OCCT avait alors alerté l'opinion publique sur le fait que cette mort pourrait être le résultat d'actes de torture.
Le direction générale de l'administration pénitentiaire avait démenti ces informations le 3 octobre, dans un communiqué:
Le deuxième cas évoqué par Radhia Nasraoui est celui de Mohamed Ali Souissi, mort le 3 octobre 2014.
L'OCTT avait rapporté dans un communiqué qu'il avait été arrêté le 24 septembre 2014 dans le quartier populaire de Mellassine, à Tunis. Selon sa mère, il aurait été violemment agressé par les policiers et aurait été victime de mauvais traitements pendant sa période de détention.
Le 7 octobre le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué dans lequel il a nié la cause traumatique de la mort. Selon lui, le décès serait en effet dû à "un syndrome septique systémique avec des abcès pulmonaires".
"Je lui ai parlé des traces que j'ai vues sur le corps du mort (Mohamed Ali Souissi) (...) Nous avons parlé de la question de l'impunité et je lui ai demandé d'intervenir (à ce sujet) et c'est ce qu'il a promis de faire", a déclaré Radhia Nasraoui après son entretien avec le président de la République.
A la suite de cette rencontre, la présidence de la République a annoncé dans un communiqué que le président avait "chargé ses conseillers (...) de suivre le dossier". Le président a également appelé au respect de la loi, de la dignité humaine et de l'intégrité physique, tout en "réitérant son soutien aux institutions sécuritaires et pénitentiaires".
Lors de sa récente visite aux Etats-Unis, Moncef Marzouki avait justifié certains dépassements commis par les forces de sécurité.
Interrogé sur le manque de justice appliqué aux forces de sécurité tunisiennes, il avait alors hésité puis répondu qu'il "fallait accepter que certaines personnes aient violé les droits des Tunisiens".
"Pour le moment, je dois faire très attention en ce qui concerne les forces de sécurité", avait-t-il ajouté.
"Essayez de me comprendre, je ne suis pas en train de trahir mes principes. Je dis juste que dans certaines circonstances, il faut être très prudent", s'était-il justifié.
Ces deux personnes auraient été torturées et seraient décédées des suites de leurs blessures, selon les propos de la présidente de l'organisation tunisienne contre la torture (OCTT), basés sur des témoignages.
Ali Khémais Louati est mort dans l'établissement pénitentiaire de Borj El Amri, le 23 septembre. L'OCCT avait alors alerté l'opinion publique sur le fait que cette mort pourrait être le résultat d'actes de torture.
Le direction générale de l'administration pénitentiaire avait démenti ces informations le 3 octobre, dans un communiqué:
"Le 22 septembre, il (Ali Khémais Louati) a été transféré au service d'urgence de l'hôpital Charles Nicole après s'être évanoui. Et il s'est avéré qu'il avait des antécédents de plusieurs maladies".
Le deuxième cas évoqué par Radhia Nasraoui est celui de Mohamed Ali Souissi, mort le 3 octobre 2014.
L'OCTT avait rapporté dans un communiqué qu'il avait été arrêté le 24 septembre 2014 dans le quartier populaire de Mellassine, à Tunis. Selon sa mère, il aurait été violemment agressé par les policiers et aurait été victime de mauvais traitements pendant sa période de détention.
Le 7 octobre le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué dans lequel il a nié la cause traumatique de la mort. Selon lui, le décès serait en effet dû à "un syndrome septique systémique avec des abcès pulmonaires".
"Je lui ai parlé des traces que j'ai vues sur le corps du mort (Mohamed Ali Souissi) (...) Nous avons parlé de la question de l'impunité et je lui ai demandé d'intervenir (à ce sujet) et c'est ce qu'il a promis de faire", a déclaré Radhia Nasraoui après son entretien avec le président de la République.
A la suite de cette rencontre, la présidence de la République a annoncé dans un communiqué que le président avait "chargé ses conseillers (...) de suivre le dossier". Le président a également appelé au respect de la loi, de la dignité humaine et de l'intégrité physique, tout en "réitérant son soutien aux institutions sécuritaires et pénitentiaires".
Lors de sa récente visite aux Etats-Unis, Moncef Marzouki avait justifié certains dépassements commis par les forces de sécurité.
Interrogé sur le manque de justice appliqué aux forces de sécurité tunisiennes, il avait alors hésité puis répondu qu'il "fallait accepter que certaines personnes aient violé les droits des Tunisiens".
"Pour le moment, je dois faire très attention en ce qui concerne les forces de sécurité", avait-t-il ajouté.
"Essayez de me comprendre, je ne suis pas en train de trahir mes principes. Je dis juste que dans certaines circonstances, il faut être très prudent", s'était-il justifié.
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