Cela commence comme un conte de Noël et termine comme un conte de fée. À la veille du réveillon de Noël, une jeune fille algérienne s'est vue refoulée à la police des airs et des frontières à l'aéroport d'Orly. Les raisons ici, d'un côté un excès de zèle et de l'autre un document administratif incomplet. Aussi, grâce à la mobilisation des dirigeants politiques français et algériens et aux efforts mutuels des administrations de part et d'autre des deux rives de la Méditerranée, ont permis à cette jeune algérienne de finalement pouvoir rejoindre sa famille pour réveillonner... Avec un visa prolongé de trois mois à un an.
Le dynamisme des échanges économiques entre nos pays sont souvent prétexte à médiatisation du dialogue Algérie - France. Malgré la qualité des relations économiques et la volonté de dialogue de nos dirigeants politiques, on peut s'interroger sur la réalité de ces relations sur les populations des deux rives et notamment sur la présence importante d'algériens vivant en France.
Quand est-il aujourd'hui de la situation de la circulation des populations? Quelle reconnaissance bénéficie-t-elle, quelle place dans le dialogue Algéro-français?
Dans l'histoire des relations Algérie-France, les populations immigrées d'origine algérienne vivant en France ont longtemps été le parent pauvre des discussions et des échanges entre les deux pays.
Le sujet de la population algérienne vivant en France n'a pas été d'une grande préoccupation pour les gouvernements passés, elle a même été un sujet anxiogène de spéculation des côtés de la méditerranée. Sont-ils algériens à part entière ou des algériens entièrement à part parce que devenus au fil du temps un plus français qu'algériens? Au mieux, cette question a-t-elle été traité comme un sujet de police par les ministères intérieurs des deux pays.
Ce temps est bel et bien révolu. En tout cas, côté algérien. Le sort de la communauté algérienne de France est un sujet de préoccupation de première importance en Algérie.
Je voudrais saluer à cette occasion la représentation et la réussite de ces Algériens, une réussite de tous les jours dans les domaines aussi divers économiques ou culturels qui fait aujourd'hui la fierté de l'Algérie mais également de la France. Je veux également saluer nos hôtes français qui montrent envers nos compatriotes algériens toujours plus d'équité et de respect les concernant.
Une population bien intégrée dans le pays d'accueil
La population algérienne de France est aujourd'hui bien intégrée dans le pays d'accueil mais qui pourtant n'a pas coupé les liens avec le pays d'origine. Bien au contraire, la qualité de son intégration sociale en France lui permet d'entretenir des liens durables et affectifs avec le pays d'origine. Des liens qui s'illustrent par des séjours réguliers dans le pays d'origine, pour rasions familiales, touristiques, culturels ou de plus en plus souvent pour des investissements productifs ou locatifs en Algérie.
Son attachement sans faille à l'Algérie ne s'est jamais démenti. La communauté algérienne de France avait su, au sortir des années noires du terrorisme en Algérie, montrer avec enthousiasme et détermination son soutien aux institutions de la République Démocratique Algérienne en allant voter massivement pour le Président A. Bouteflika.
A. Bouteflika a toujours soutenu nos compatriotes algériens vivant en France. Il n'a eu de cesse de plaider pour un renforcement des liens entre les Algériens de France et le pays d'origine. Vu d'Algérie, l'image d'Epinal de l'immigrée algérien est dépassée. Cette image est remplacée aujourd'hui par celle de patriote et de citoyen à part entière.
La tâche accomplie depuis une dizaine d'années par le président A. Bouteflika est sans commune mesure avec le travail antérieur. Même si beaucoup reste à faire, elle a connu des avancées significatives en terme de reconnaissance de nos compatriotes algériens vivant en France.
Des avancées significatives
Aujourd'hui, les travaux conduits par le Parlement algérien à l'égard de la population algérienne vivant en France sont extrêmement utiles car ils sont en prise directe et affectent leur vie quotidienne. Je veux citer ici le dossier sensible de l'assurance rapatriement. Au titre de député des Algériens de France (circonscription Nord), j'ai soumis plusieurs propositions dont la prise en charge par l'état des frais de rapatriement, jumelage avec la carte consulaire. Première préoccupation des Algériens de France. La visite récente au mois de décembre 2013, du 1er Ministre algérien, M. Abdelmalek Sellal a été l'occasion d'aborder la question avec les représentants associatifs. A. Sellal a promis de mettre en œuvre, au courant de l'année 2014, cette proposition.
J'ai également pu faire passer en 2013 un amendement de relèvement du seuil de la franchise douanière en cas de déménagement, ainsi que celle de ne plus se faire retirer le permis pour des infractions mineures au code de la route pour les conducteurs avec un permis étranger.
En ce qui concerne la cherté du prix des billets d'avion entre nos deux pays, le Premier ministre algérien ainsi que le nouveau ministre des Transports ont promis d'inciter la Compagnie Air Algérie à augmenter son offre en siège. Il y a aussi la promesse de tarifs spéciaux en faveur des familles algériennes vivant en France et des personnes du 3e âge. Mais cela reste insuffisant, car la demande est telle, en particulier durant les vacances scolaires, qu'il faut en faire beaucoup plus.
Cet été, toutes les compagnies aériennes affichaient complets. Je reste pour ma part persuadé que ce problème ne peut se résoudre qu'avec une véritable concurrence type "open sky".
Aux malentendus de l'histoire succèdent aujourd'hui, une proximité inégalée entre l'Algérie et ses compatriotes vivant à l'étranger notamment en France.
À force de respect, de travail et de considération, nous avons réussi à remettre au cœur de la relation Algérie France, cette population algérienne vivant en France qui est le lien charnel de nos relations. C'est seulement avec et autour des populations communes à nos deux pays que nous pourrons réellement refonder ce dialogue de manière durable et équitable.
Le dynamisme des échanges économiques entre nos pays sont souvent prétexte à médiatisation du dialogue Algérie - France. Malgré la qualité des relations économiques et la volonté de dialogue de nos dirigeants politiques, on peut s'interroger sur la réalité de ces relations sur les populations des deux rives et notamment sur la présence importante d'algériens vivant en France.
Quand est-il aujourd'hui de la situation de la circulation des populations? Quelle reconnaissance bénéficie-t-elle, quelle place dans le dialogue Algéro-français?
Dans l'histoire des relations Algérie-France, les populations immigrées d'origine algérienne vivant en France ont longtemps été le parent pauvre des discussions et des échanges entre les deux pays.
Le sujet de la population algérienne vivant en France n'a pas été d'une grande préoccupation pour les gouvernements passés, elle a même été un sujet anxiogène de spéculation des côtés de la méditerranée. Sont-ils algériens à part entière ou des algériens entièrement à part parce que devenus au fil du temps un plus français qu'algériens? Au mieux, cette question a-t-elle été traité comme un sujet de police par les ministères intérieurs des deux pays.
Ce temps est bel et bien révolu. En tout cas, côté algérien. Le sort de la communauté algérienne de France est un sujet de préoccupation de première importance en Algérie.
Je voudrais saluer à cette occasion la représentation et la réussite de ces Algériens, une réussite de tous les jours dans les domaines aussi divers économiques ou culturels qui fait aujourd'hui la fierté de l'Algérie mais également de la France. Je veux également saluer nos hôtes français qui montrent envers nos compatriotes algériens toujours plus d'équité et de respect les concernant.
Une population bien intégrée dans le pays d'accueil
La population algérienne de France est aujourd'hui bien intégrée dans le pays d'accueil mais qui pourtant n'a pas coupé les liens avec le pays d'origine. Bien au contraire, la qualité de son intégration sociale en France lui permet d'entretenir des liens durables et affectifs avec le pays d'origine. Des liens qui s'illustrent par des séjours réguliers dans le pays d'origine, pour rasions familiales, touristiques, culturels ou de plus en plus souvent pour des investissements productifs ou locatifs en Algérie.
Son attachement sans faille à l'Algérie ne s'est jamais démenti. La communauté algérienne de France avait su, au sortir des années noires du terrorisme en Algérie, montrer avec enthousiasme et détermination son soutien aux institutions de la République Démocratique Algérienne en allant voter massivement pour le Président A. Bouteflika.
A. Bouteflika a toujours soutenu nos compatriotes algériens vivant en France. Il n'a eu de cesse de plaider pour un renforcement des liens entre les Algériens de France et le pays d'origine. Vu d'Algérie, l'image d'Epinal de l'immigrée algérien est dépassée. Cette image est remplacée aujourd'hui par celle de patriote et de citoyen à part entière.
La tâche accomplie depuis une dizaine d'années par le président A. Bouteflika est sans commune mesure avec le travail antérieur. Même si beaucoup reste à faire, elle a connu des avancées significatives en terme de reconnaissance de nos compatriotes algériens vivant en France.
Des avancées significatives
Aujourd'hui, les travaux conduits par le Parlement algérien à l'égard de la population algérienne vivant en France sont extrêmement utiles car ils sont en prise directe et affectent leur vie quotidienne. Je veux citer ici le dossier sensible de l'assurance rapatriement. Au titre de député des Algériens de France (circonscription Nord), j'ai soumis plusieurs propositions dont la prise en charge par l'état des frais de rapatriement, jumelage avec la carte consulaire. Première préoccupation des Algériens de France. La visite récente au mois de décembre 2013, du 1er Ministre algérien, M. Abdelmalek Sellal a été l'occasion d'aborder la question avec les représentants associatifs. A. Sellal a promis de mettre en œuvre, au courant de l'année 2014, cette proposition.
J'ai également pu faire passer en 2013 un amendement de relèvement du seuil de la franchise douanière en cas de déménagement, ainsi que celle de ne plus se faire retirer le permis pour des infractions mineures au code de la route pour les conducteurs avec un permis étranger.
En ce qui concerne la cherté du prix des billets d'avion entre nos deux pays, le Premier ministre algérien ainsi que le nouveau ministre des Transports ont promis d'inciter la Compagnie Air Algérie à augmenter son offre en siège. Il y a aussi la promesse de tarifs spéciaux en faveur des familles algériennes vivant en France et des personnes du 3e âge. Mais cela reste insuffisant, car la demande est telle, en particulier durant les vacances scolaires, qu'il faut en faire beaucoup plus.
Cet été, toutes les compagnies aériennes affichaient complets. Je reste pour ma part persuadé que ce problème ne peut se résoudre qu'avec une véritable concurrence type "open sky".
Aux malentendus de l'histoire succèdent aujourd'hui, une proximité inégalée entre l'Algérie et ses compatriotes vivant à l'étranger notamment en France.
À force de respect, de travail et de considération, nous avons réussi à remettre au cœur de la relation Algérie France, cette population algérienne vivant en France qui est le lien charnel de nos relations. C'est seulement avec et autour des populations communes à nos deux pays que nous pourrons réellement refonder ce dialogue de manière durable et équitable.