13 organisations et associations non gouvernementales tunisiennes ont exprimé leur vive préoccupation quant à certaines pratiques "illégales et anti-déontologiques" de médias privés. Ils ont aussi condamné les déclarations du président Moncef Marzouki, dimanche 12 octobre.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 20 octobre, ces ONG se disent "profondément préoccupées par les graves dérapages et les pratiques illégales et contraires à l’éthique professionnelle de certains médias audiovisuels privés".
Le bras de fer entre la la Haute instance pour la communication audiovisuelle et certains médias privés est à l'origine de cette condamnation signée par des organisations telles que l'Association Tunisiennes des Femmes Démocrates (ATFD), l'Association Nawaat ou le Centre de Tunis pour la Défense de la Liberté de la Presse (CTLP)
En septembre, la HAICA avait invité les médias qui n'avaient pas déposé leur dossiers de demande de licence à cesser leur diffusion spontanément.
Parmi les plus regardés, Nessma TV n'avait pas obtempéré, accusant sur son antenne la HAICA de vouloir la censurer.
Sur Zitouna TV, l'animateur Monem Turki avait déchiré à l'antenne ce qu'il désignait comme une décision de la HAICA.
Les signataires du communiqué mettent justement en garde contre le fait que certaines télévisions et radios ne respectent pas la loi et ignorent les décisions de la HAICA. Ils évoquent en ce sens l'acte "d'insubordination" de l'animateur de la Zitouna TV. Ce type d'insubordination serait un réel danger, selon les organisations.
Egalement citée dans le communiqué, l'affaire de "l'enquête d'investigation" de Nessma TV sur Slim Riahi constituerait "une menace réelle pour le processus démocratique en Tunisie et pour la liberté d’expression, l’acquis le plus important réalisé après la Révolution".
De ce fait, les organisations signataires "condamnent les tentatives de contrôle du paysage médiatique par certains hommes d’affaires et l’utilisation des médias comme tribunes pour régler des comptes personnels, induire en erreur l’opinion publique et perturber le processus électoral".
Mais le communiqué ne s'arrête à la condamnation des chaines en question. Il pointe du doigt les autorités responsables de 'l'amplification de ces pratiques" à travers:
Les ONG ont en outre condamné "les propos agressifs" tenus par Moncef Marzouki "contre les journalistes en général et les médias de service public en particulier".
Dans la séquence vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le président avait fustigé des médias "corrompus" et "menteurs", avec lesquels "on doit en finir".
Marzouki a réitéré les mêmes accusations lors de l'émission "Li man yajro faqat" du dimanche 19 septembre.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 20 octobre, ces ONG se disent "profondément préoccupées par les graves dérapages et les pratiques illégales et contraires à l’éthique professionnelle de certains médias audiovisuels privés".
Le bras de fer entre la la Haute instance pour la communication audiovisuelle et certains médias privés est à l'origine de cette condamnation signée par des organisations telles que l'Association Tunisiennes des Femmes Démocrates (ATFD), l'Association Nawaat ou le Centre de Tunis pour la Défense de la Liberté de la Presse (CTLP)
En septembre, la HAICA avait invité les médias qui n'avaient pas déposé leur dossiers de demande de licence à cesser leur diffusion spontanément.
Parmi les plus regardés, Nessma TV n'avait pas obtempéré, accusant sur son antenne la HAICA de vouloir la censurer.
Sur Zitouna TV, l'animateur Monem Turki avait déchiré à l'antenne ce qu'il désignait comme une décision de la HAICA.
Les signataires du communiqué mettent justement en garde contre le fait que certaines télévisions et radios ne respectent pas la loi et ignorent les décisions de la HAICA. Ils évoquent en ce sens l'acte "d'insubordination" de l'animateur de la Zitouna TV. Ce type d'insubordination serait un réel danger, selon les organisations.
Egalement citée dans le communiqué, l'affaire de "l'enquête d'investigation" de Nessma TV sur Slim Riahi constituerait "une menace réelle pour le processus démocratique en Tunisie et pour la liberté d’expression, l’acquis le plus important réalisé après la Révolution".
De ce fait, les organisations signataires "condamnent les tentatives de contrôle du paysage médiatique par certains hommes d’affaires et l’utilisation des médias comme tribunes pour régler des comptes personnels, induire en erreur l’opinion publique et perturber le processus électoral".
Mais le communiqué ne s'arrête à la condamnation des chaines en question. Il pointe du doigt les autorités responsables de 'l'amplification de ces pratiques" à travers:
- L’absence de volonté politique et de sérieux dans le traitement du dossier de la réforme des médias, au cours des trois dernières années,
- Le retard dans l’application des lois régissant le secteur et dans la mise en place de la HAICA,
- Les tentatives de marginaliser et d’affaiblir la HAICA ou de la dépouiller de ses prérogatives
- La diabolisation des médias de service public pour essayer de les mettre genoux ou de les soumettre, au service d’intérêts partisans
- L’absence de réaction des pouvoirs publics pour imposer le respect de la loi.
Les ONG ont en outre condamné "les propos agressifs" tenus par Moncef Marzouki "contre les journalistes en général et les médias de service public en particulier".
Dans la séquence vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le président avait fustigé des médias "corrompus" et "menteurs", avec lesquels "on doit en finir".
Marzouki a réitéré les mêmes accusations lors de l'émission "Li man yajro faqat" du dimanche 19 septembre.
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