Le gouvernement a prévu une augmentation de 0,033 DTN du prix minimum du litre de lait garanti aux éleveurs.
Ce prix en janvier 2008 était de 0,450DTN.
Il a été augmenté le 19 janvier 2008 de 0,050DTN et de la même somme le 16 novembre de la même année. Il est donc passé à 0,550DTN.
En janvier 2010, le litre de lait a été augmenté de 0,030 DTN pour rester inchangé jusqu'au 25 octobre2012.
À cette date et suite a une initiative conjointe du SYNAGRI (Syndicat des Agriculteurs de Tunisie) et de l'UTICA (Union Tunisienne de l'industrie du commerce et de l'artisanat) qui a regroupé TOUS les acteurs de la filière, il a été obtenu, après d'âpres négociations avec le gouvernement de l'époque, une augmentation de 0,120DTN soit 0,700DTN le litre de lait minimum garanti à l'éleveur.
Depuis, et de l'année 2012 à l'année 2014, le prix moyen de l'aliment concentré pour vache laitière est passé de 570 DTN/tonne à 670 DTN/Tonne (la charge alimentaire dans le coût de production d'un litre de lait représente de 60 à 70pcent du Coût de Production).
Au cours de la même période des augmentations sensibles du prix de l'orge, du son de blé, des fourrages, de l'énergie (électricité, fuel), de la main d'oeuvre agricole, des charges sociales ont également impacté sévèrement le coût de production.
Ces multiples augmentations font que le prix minimum garanti du lait à l'éleveur devrait être aujourd'hui de 0,850 DTN.
Cette révision est salutaire pour assurer la survie des éleveurs tunisiens.
Hélas, le gouvernement après des négociations qui n'ont pas pris en considération la requête envoyée par écrit par le SYNAGRI n'a décidé d'octroyer qu'une augmentation de 0,033DTN, soit un Prix Minimum Garanti aux producteurs de 0,733 millimes.
Cette augmentation ridicule, qui fait perdre aux éleveurs tunisiens (qui fournissent tout le lait produit en Tunisie), près de 0,120 DTN par litre et qui méprise leurs revendications légitimes met en péril l'avenir de la production laitière nationale en asphyxiant l'appareil de production. Il est donc urgent que les pouvoirs publics et en particulier le ministère du commerce, revoient cette décision inique.
Ce prix en janvier 2008 était de 0,450DTN.
Il a été augmenté le 19 janvier 2008 de 0,050DTN et de la même somme le 16 novembre de la même année. Il est donc passé à 0,550DTN.
En janvier 2010, le litre de lait a été augmenté de 0,030 DTN pour rester inchangé jusqu'au 25 octobre2012.
À cette date et suite a une initiative conjointe du SYNAGRI (Syndicat des Agriculteurs de Tunisie) et de l'UTICA (Union Tunisienne de l'industrie du commerce et de l'artisanat) qui a regroupé TOUS les acteurs de la filière, il a été obtenu, après d'âpres négociations avec le gouvernement de l'époque, une augmentation de 0,120DTN soit 0,700DTN le litre de lait minimum garanti à l'éleveur.
Depuis, et de l'année 2012 à l'année 2014, le prix moyen de l'aliment concentré pour vache laitière est passé de 570 DTN/tonne à 670 DTN/Tonne (la charge alimentaire dans le coût de production d'un litre de lait représente de 60 à 70pcent du Coût de Production).
Au cours de la même période des augmentations sensibles du prix de l'orge, du son de blé, des fourrages, de l'énergie (électricité, fuel), de la main d'oeuvre agricole, des charges sociales ont également impacté sévèrement le coût de production.
Ces multiples augmentations font que le prix minimum garanti du lait à l'éleveur devrait être aujourd'hui de 0,850 DTN.
Cette révision est salutaire pour assurer la survie des éleveurs tunisiens.
Hélas, le gouvernement après des négociations qui n'ont pas pris en considération la requête envoyée par écrit par le SYNAGRI n'a décidé d'octroyer qu'une augmentation de 0,033DTN, soit un Prix Minimum Garanti aux producteurs de 0,733 millimes.
Cette augmentation ridicule, qui fait perdre aux éleveurs tunisiens (qui fournissent tout le lait produit en Tunisie), près de 0,120 DTN par litre et qui méprise leurs revendications légitimes met en péril l'avenir de la production laitière nationale en asphyxiant l'appareil de production. Il est donc urgent que les pouvoirs publics et en particulier le ministère du commerce, revoient cette décision inique.
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