50ans/50photos: Cérès a 50 ans, à cette occasion le HuffPost Maghreb publiera quotidiennement, pendant 50 jours, une photo significative du fonds de l'éditeur.
1966. Femme parée de Chebika (6/50)
Chebika, un petit village de montagne de 300 habitants, situé au sud de la Tunisie, à la lisière du Sahara, a été l’objet d’une vaste enquête puis d’un ouvrage, devenu un classique des sciences sociales : Chebika, étude sociologique.Publié d’abord en France (1968), il est repris en édition de poche à Cérès.
Son auteur, Jean Duvignaud, une des grandes figures de la sociologie contemporaine, a enseigné à la jeune université de Tunis dès sa création en 1960.Ce portrait illustre le premier article de Jean Duvignaud portant sur le village de Chebika, publié dans la revue Carthage, en 1966.
Cette dame à la riche parure évoque autant une conception de la beauté féminine qu’un mode de vie et de thésaurisation. La femme à Chebika, garde par-devers elle tout ce qui constitue son « épargne», qu’elle porte tous les jours. « Ce sont des objets en argent battu que les femmes vendent à bas prix quand elles suivent dans la banlieue d’une ville l’émigration de leur famille, où l’on entre brutalement dans l’économie monétaire…
Mais à Chebika, ces bijoux restent aux oreilles et au cou : jamais à aucun moment de notre séjour, une seule femme n’a tenté de nous vendre un des ces objets », souligne Duvignaud. (Chebika, Tunis, Cérès, 1994, p.135)
Auteur prolifique, passionné par la Tunisie, Jean Duvignaud a publié trois autres titres aux éditions Cérès, Tunisie (1973),Klee en Tunisie (1980), Jellal Ben Abdallah (1983).
© Photothèque des éditions Cérès
50 ans, 50 photos, en partenariat avec Cérès.
1966. Femme parée de Chebika (6/50)
Chebika, un petit village de montagne de 300 habitants, situé au sud de la Tunisie, à la lisière du Sahara, a été l’objet d’une vaste enquête puis d’un ouvrage, devenu un classique des sciences sociales : Chebika, étude sociologique.Publié d’abord en France (1968), il est repris en édition de poche à Cérès.
Son auteur, Jean Duvignaud, une des grandes figures de la sociologie contemporaine, a enseigné à la jeune université de Tunis dès sa création en 1960.Ce portrait illustre le premier article de Jean Duvignaud portant sur le village de Chebika, publié dans la revue Carthage, en 1966.
Cette dame à la riche parure évoque autant une conception de la beauté féminine qu’un mode de vie et de thésaurisation. La femme à Chebika, garde par-devers elle tout ce qui constitue son « épargne», qu’elle porte tous les jours. « Ce sont des objets en argent battu que les femmes vendent à bas prix quand elles suivent dans la banlieue d’une ville l’émigration de leur famille, où l’on entre brutalement dans l’économie monétaire…
Mais à Chebika, ces bijoux restent aux oreilles et au cou : jamais à aucun moment de notre séjour, une seule femme n’a tenté de nous vendre un des ces objets », souligne Duvignaud. (Chebika, Tunis, Cérès, 1994, p.135)
Auteur prolifique, passionné par la Tunisie, Jean Duvignaud a publié trois autres titres aux éditions Cérès, Tunisie (1973),Klee en Tunisie (1980), Jellal Ben Abdallah (1983).
50 ans, 50 photos, en partenariat avec Cérès.
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