INTERNATIONAL - L'affaire se finit plutôt bien. Les trois adolescents arrêtés au Maroc pour avoir publié sur Facebook une photo d'un baiser ont été acquittés mais le tribunal a "blâmé" le couple auteur du baiser, a annoncé vendredi 6 décembre à l'AFP leur avocat.
"Ils ont été acquittés notamment des accusations d'atteinte à la pudeur, et de publication de photos compromettantes, ce qui est déjà positif", a précisé Me Monaïm Fattahi.
Agés de 14 et 15 ans, les trois adolescents avaient été arrêtés le 4 octobre et détenus pendant trois jours dans un centre pour mineurs à Nador, une ville réputée conservatrice dans le nord-est du Maroc, à la suite d'une plainte d'une ONG locale. "Le garçon et la fille auteurs du baiser ont été 'blâmés' par le tribunal. C'est injuste parce qu'ils s'agit de mineurs et Facebook est un espace privé", a dit Me Fattahi.
Un kiss-in de soutien
L'arrestation de ces adolescents avait enflammé les réseaux sociaux, et trouvé un écho au-delà des frontières du Maroc. Un "kiss-in" inédit avait été organisé à Rabat, la capitale, le 12 octobre. Une quarantaine de personnes, dont une dizaine de couples, y avaient participé et fait l'objet de violences de la part de contre-manifestants.
Le code pénal marocain punit de deux à cinq ans de prison "tout attentat à la pudeur consommé ou tenté sans violence sur la personne d'un mineur de moins de 18 ans".
"Ils ont été acquittés notamment des accusations d'atteinte à la pudeur, et de publication de photos compromettantes, ce qui est déjà positif", a précisé Me Monaïm Fattahi.
Agés de 14 et 15 ans, les trois adolescents avaient été arrêtés le 4 octobre et détenus pendant trois jours dans un centre pour mineurs à Nador, une ville réputée conservatrice dans le nord-est du Maroc, à la suite d'une plainte d'une ONG locale. "Le garçon et la fille auteurs du baiser ont été 'blâmés' par le tribunal. C'est injuste parce qu'ils s'agit de mineurs et Facebook est un espace privé", a dit Me Fattahi.
Un kiss-in de soutien
L'arrestation de ces adolescents avait enflammé les réseaux sociaux, et trouvé un écho au-delà des frontières du Maroc. Un "kiss-in" inédit avait été organisé à Rabat, la capitale, le 12 octobre. Une quarantaine de personnes, dont une dizaine de couples, y avaient participé et fait l'objet de violences de la part de contre-manifestants.
Le code pénal marocain punit de deux à cinq ans de prison "tout attentat à la pudeur consommé ou tenté sans violence sur la personne d'un mineur de moins de 18 ans".
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