La vision économique du gouvernement tunisien en place, constitue "une bonne feuille de route", a déclaré Masood Ahmed, directeur du département Moyen-orient et Asie centrale au sein du Fonds monétaire international (FMI).
Cette vision, présentée lors de la conférence "Investir en Tunisie", tenue à Tunis le 8 septembre 2014 et "correspond au programme de réformes appuyé par le FMI", a-t-il dit, dans une interview accordée à l'agence TAP.
Le FMI est "prêt à apporter son aide à la Tunisie en lui fournissant des conseils et de l'assistance technique et financière", a-t-il assuré.
"Il est essentiel de poursuivre la mise en œuvre de la politique économique et des réformes, tant au niveau du nouveau Parlement que du nouveau gouvernement, pour que la population tunisienne puisse ressentir une amélioration de la vie quotidienne", a-t-il ajouté.
M. Ahmed a également affirmé que le FMI était disposé à apporter son soutien dans à la Tunisie dans les années à venir. "Le FMI appuie le programme économique du gouvernement tunisien", a-t-il précisé, estimant que la mise en œuvre de solides politiques macroéconomiques et réformes structurelles, conjuguée à l'aide financière du FMI, permettra de réduire la vulnérabilité liée à la conjoncture extérieure incertaine et à la transition politique, de manière à contribuer à rétablir la confiance des investisseurs.
Selon le responsable du Fonds monétaire, la Tunisie n'a pas sollicité de nouveau programme ni d'extension du programme actuel. Mais l'institution financière reste "prête à poursuivre son aide par des conseils et une assistance technique et financière", a-t-il dit.
Le conseil d'administration du FMI avait approuvé le 7 juin 2013, un accord de confirmation de deux ans, d'un montant d'1,74 milliard de dollars (2,8 milliards de dinars), soit 400% de la quote-part de la Tunisie au FMI afin d'aider la Tunisie à entreprendre ses réformes économiques.
Des mesures prioritaires pour relancer l'économie tunisienne
Afin de relancer l'économie et rétablir les équilibres macroéconomique, Masood Ahmed recommande au prochain gouvernement d'aller au-delà de la stabilité macroéconomique, qui est une condition préalable pour encourager les investisseurs et aider la Tunisie à renouer avec une croissance plus élevée et une création d'emplois qui profitent à l'ensemble de la population.
"Une bonne gouvernance, un état transparent, un climat d'investissement favorable, un système bancaire sain et des filets de protection pour les populations vulnérables, sont des conditions nécessaires pour que la croissance et la prospérité soient partagées par le plus grand nombre", a-t-il dit.
M. Ahmed a en ce sens identifié trois mesures qu'il juge nécessaires:
Cette vision, présentée lors de la conférence "Investir en Tunisie", tenue à Tunis le 8 septembre 2014 et "correspond au programme de réformes appuyé par le FMI", a-t-il dit, dans une interview accordée à l'agence TAP.
Le FMI est "prêt à apporter son aide à la Tunisie en lui fournissant des conseils et de l'assistance technique et financière", a-t-il assuré.
"Il est essentiel de poursuivre la mise en œuvre de la politique économique et des réformes, tant au niveau du nouveau Parlement que du nouveau gouvernement, pour que la population tunisienne puisse ressentir une amélioration de la vie quotidienne", a-t-il ajouté.
M. Ahmed a également affirmé que le FMI était disposé à apporter son soutien dans à la Tunisie dans les années à venir. "Le FMI appuie le programme économique du gouvernement tunisien", a-t-il précisé, estimant que la mise en œuvre de solides politiques macroéconomiques et réformes structurelles, conjuguée à l'aide financière du FMI, permettra de réduire la vulnérabilité liée à la conjoncture extérieure incertaine et à la transition politique, de manière à contribuer à rétablir la confiance des investisseurs.
Selon le responsable du Fonds monétaire, la Tunisie n'a pas sollicité de nouveau programme ni d'extension du programme actuel. Mais l'institution financière reste "prête à poursuivre son aide par des conseils et une assistance technique et financière", a-t-il dit.
Le conseil d'administration du FMI avait approuvé le 7 juin 2013, un accord de confirmation de deux ans, d'un montant d'1,74 milliard de dollars (2,8 milliards de dinars), soit 400% de la quote-part de la Tunisie au FMI afin d'aider la Tunisie à entreprendre ses réformes économiques.
Des mesures prioritaires pour relancer l'économie tunisienne
Afin de relancer l'économie et rétablir les équilibres macroéconomique, Masood Ahmed recommande au prochain gouvernement d'aller au-delà de la stabilité macroéconomique, qui est une condition préalable pour encourager les investisseurs et aider la Tunisie à renouer avec une croissance plus élevée et une création d'emplois qui profitent à l'ensemble de la population.
"Une bonne gouvernance, un état transparent, un climat d'investissement favorable, un système bancaire sain et des filets de protection pour les populations vulnérables, sont des conditions nécessaires pour que la croissance et la prospérité soient partagées par le plus grand nombre", a-t-il dit.
M. Ahmed a en ce sens identifié trois mesures qu'il juge nécessaires:
- Améliorer la composition du budget en créant un espace pour les dépenses prioritaires dans les infrastructures, la santé et l'éducation. Cette mesure impliquerait une réforme des subventions énergétiques (et la mise en place d'un filet de protection sociale bien ciblé pour protéger les groupes les plus vulnérables), la maîtrise de la masse salariale, ainsi que la réforme de la politique et de l'administration fiscale.
Toutes ces réformes renforceront la bonne gouvernance et conduiront à une meilleure équité et à une meilleure transparence, estime le représentant du FMI.
- Réduire la fragilité du secteur bancaire en mettant en œuvre des plans de restructuration conformes aux bonnes pratiques internationales, par la réalisation des audits restants, l'établissement de la Société de gestion d'actifs chargée du problème des prêts improductifs dans le secteur du tourisme et la modernisation du cadre de réglementation et de contrôle du secteur bancaire.
L'adoption de la stratégie bancaire et les plans de restructuration de deux banques publiques est une étape importante, mais insuffisante, estime le responsable. Les banques dont les plans de restructuration ont été adoptés sont la société tunisienne de banque (STB) et la banque de l'habitat (BH).
- Adopter un nouveau dispositif de partenariat public/privé, la loi sur la concurrence, le code des investissements et la loi sur les faillites, permettront "d'accélérer les réformes structurelles qui favoriseront le développement du secteur privé et amélioreront le climat des affaires", a conclu Masood Ahmed.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.