Les trois complices sont réunis au Théâtre municipal de Tunis et discutent des répétitions de "Murad III", pièce écrite par Habib Boularès, costumes et décors de Zoubeir Turki, mise en scène de Aly Ben Ayed.
Aly Ben Ayed, le prodige du théâtre tunisien des années 60, disparu très tôt à l’âge de 41 ans, incarne lui-même le premier rôle. Il joue le personnage de Mourad III.
A l’image des tragédies shakespearienne, Boularès a réussi à repérer dans l’histoire tunisienne un moment de « folie » humaine digne de s’inscrire dans le répertoire classique universel.
Mourad III, connu dans la mémoire collective sous le nom de Mourad Bou Bala (du turc "pala" qui veut dire sabre) était le dernier souverain de la dynastie mouradite qui a régné sur la Tunisie tout au long du XVIIe siècle.
L’oncle de Mourad, le Bey Romdhane ayant craint que son neveu, assoiffé de pouvoir, ne le fasse tuer pour s’emparer du trône tente de lui faire crever les yeux et l’enferme dans une prison à Sousse.
Mourad réussit à s’échapper, se réfugie dans le kairouanais, forme une armée, marche sur Tunis et renverse son oncle. Sa terrible vengeance s’abat ensuite sur ses ennemis et sur le pays tout entier.
Boularès s’interroge dans son "Histoire de la Tunisie" (pages 384-386): "S’agit-il de passion sanguinaire qui fait dire à Mourad III ‘El bala ja3it’ (le sabre a faim) ?(…) ses agissements vis-à-vis de villes entières, Béja et Kairouan notamment sont inexcusables et constituent des punitions collectives. Ils relèvent d’une psychose obsessionnelle."
Pouvoir et folie sont depuis toujours choses liées!
50 ans, 50 photos, en partenariat avec Cérès.
Aly Ben Ayed, le prodige du théâtre tunisien des années 60, disparu très tôt à l’âge de 41 ans, incarne lui-même le premier rôle. Il joue le personnage de Mourad III.
A l’image des tragédies shakespearienne, Boularès a réussi à repérer dans l’histoire tunisienne un moment de « folie » humaine digne de s’inscrire dans le répertoire classique universel.
Mourad III, connu dans la mémoire collective sous le nom de Mourad Bou Bala (du turc "pala" qui veut dire sabre) était le dernier souverain de la dynastie mouradite qui a régné sur la Tunisie tout au long du XVIIe siècle.
L’oncle de Mourad, le Bey Romdhane ayant craint que son neveu, assoiffé de pouvoir, ne le fasse tuer pour s’emparer du trône tente de lui faire crever les yeux et l’enferme dans une prison à Sousse.
Mourad réussit à s’échapper, se réfugie dans le kairouanais, forme une armée, marche sur Tunis et renverse son oncle. Sa terrible vengeance s’abat ensuite sur ses ennemis et sur le pays tout entier.
Boularès s’interroge dans son "Histoire de la Tunisie" (pages 384-386): "S’agit-il de passion sanguinaire qui fait dire à Mourad III ‘El bala ja3it’ (le sabre a faim) ?(…) ses agissements vis-à-vis de villes entières, Béja et Kairouan notamment sont inexcusables et constituent des punitions collectives. Ils relèvent d’une psychose obsessionnelle."
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