Il y’a un an jour pour jour, un groupe terroriste prenait en otage les centaines d’employés du complexe gazier d’In Amenas. Aujourd’hui une rescapé de cette tragédie témoigne.
Récapitulatif des faits
Tout commence un certain mercredi 16 janvier 2013 à 5h40 du matin précisément, lorsque dix pick-ups transportant un commando d’une trentaine de combattants prennent le contrôle du site gazier et se préparent à y tenir un long siège avec les employés du complexe pour otages.
Ces jihadistes se revendiquent de Mokhtar bel Mokhtar, l’ex émir d’Al Qaïda au Maghreb Islamique et bête noire des autorités algériennes qui vont déployer de grands moyens (6000 hommes avec un appui blindé et aérien) pour venir à bout de ces preneurs d’otages.
Le lendemain, jeudi 17 janvier 2013, lorsqu’une partie des insurgés accompagnée d’otages tente de briser le blocus à bord de cinq de leurs véhicules, c’est sans ménagement que l’armée algérienne bombarde le convoi à l’aide d’hélicoptères de combat.
Les forces armées algériennes ne parviendront à reprendre la totalité du site en main que le vendredi 18 janvier avec un bilan lourd de 37 otages et près de trente jihadistes tués.
Le témoinage de Murielle Ravey sur cette "chasse à l'expatrié"
Murielle Ravey qui travaillait à In Amenas en tant qu’infirmière urgentiste au moment des faits, décrit ses 25 heures de captivité.
Mme Ravey parle ainsi des premiers instants de l’attaque au petit matin lorsque, cachée dans son bureau avec trois collègues, elle pense à appeler sa famille en France avant d’être totalement à la merci des ravisseurs, une épreuve "difficile" car "il faut essayer de les prévenir en minimisant l’impact".
Mme Ravey parle d'"ambiance de guerre" avec "des tirs à la kalachnikov, des tirs de grenades" et "vraisemblablement des tirs de roquettes".
Murielle craint immédiatement de recevoir un "traitement de faveur" de la part des assaillants du qu'elle était une femme française, une peur qui "ne me quittera pas" dit-elle, et qui lui a fait redouter une "chasse à l’expatrié".
Au cours de cette première nuit, Murielle Ravey met au point, avec ses collègues algériens, un plan d’évasion et dès la levée du jour, le groupe de 26 personnes marche vers les barbelés préalablement découpés.
Le doute persiste pourtant car comme l’explique Murielle, "on ne savait absolument pas ce qu’on allait trouver derrière la clôture. Les terroristes? L’armée? Personne?".
C’était finalement l’armée qui les attendait au bout du parcours.
Le témoignage de Murielle Ravey en vidéo
Récapitulatif des faits
Tout commence un certain mercredi 16 janvier 2013 à 5h40 du matin précisément, lorsque dix pick-ups transportant un commando d’une trentaine de combattants prennent le contrôle du site gazier et se préparent à y tenir un long siège avec les employés du complexe pour otages.
Ces jihadistes se revendiquent de Mokhtar bel Mokhtar, l’ex émir d’Al Qaïda au Maghreb Islamique et bête noire des autorités algériennes qui vont déployer de grands moyens (6000 hommes avec un appui blindé et aérien) pour venir à bout de ces preneurs d’otages.
Le lendemain, jeudi 17 janvier 2013, lorsqu’une partie des insurgés accompagnée d’otages tente de briser le blocus à bord de cinq de leurs véhicules, c’est sans ménagement que l’armée algérienne bombarde le convoi à l’aide d’hélicoptères de combat.
Les forces armées algériennes ne parviendront à reprendre la totalité du site en main que le vendredi 18 janvier avec un bilan lourd de 37 otages et près de trente jihadistes tués.
Le témoinage de Murielle Ravey sur cette "chasse à l'expatrié"
Murielle Ravey qui travaillait à In Amenas en tant qu’infirmière urgentiste au moment des faits, décrit ses 25 heures de captivité.
Mme Ravey parle ainsi des premiers instants de l’attaque au petit matin lorsque, cachée dans son bureau avec trois collègues, elle pense à appeler sa famille en France avant d’être totalement à la merci des ravisseurs, une épreuve "difficile" car "il faut essayer de les prévenir en minimisant l’impact".
Mme Ravey parle d'"ambiance de guerre" avec "des tirs à la kalachnikov, des tirs de grenades" et "vraisemblablement des tirs de roquettes".
Murielle craint immédiatement de recevoir un "traitement de faveur" de la part des assaillants du qu'elle était une femme française, une peur qui "ne me quittera pas" dit-elle, et qui lui a fait redouter une "chasse à l’expatrié".
Au cours de cette première nuit, Murielle Ravey met au point, avec ses collègues algériens, un plan d’évasion et dès la levée du jour, le groupe de 26 personnes marche vers les barbelés préalablement découpés.
Le doute persiste pourtant car comme l’explique Murielle, "on ne savait absolument pas ce qu’on allait trouver derrière la clôture. Les terroristes? L’armée? Personne?".
C’était finalement l’armée qui les attendait au bout du parcours.