Des diplômés de l'enseignement supérieur en chômage de la délégation de Menzel Bouzayane proposaient ce lundi, jour de marché hebdomadaire dans cette localité du gouvernorat de Sidi Bouzid, leurs diplômes à "la vente".
Ce mouvement symbolique intervient en protestation contre "la persistance de la politique de marginalisation et de paupérisation des chômeurs", se sont plaints les protestataires.
Alors que le taux de chômage officiel en Tunisie est de 15%, celui des chômeurs diplômés est plus de deux fois plus élevé (33,5%).
Cette protestation a été organisée en réaction à l'appel lancé par le bureau local de l'union des diplômés chômeurs (UDC) qui a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce "l'absence de toutes perspectives au profit des diplômés en chômage".
Ils estiment que leurs diplômes n'ont plus aucune valeur, a indiqué Nizar Baccari de la coordination des chômeurs.
Ce mouvement était largement soutenu par les habitants de la région, lesquels ont exprimé leur mécontentement de la hausse du taux de chômage dans la région. Ils ont appelé le nouveau gouvernement à reconsidérer les politiques de l'emploi qui, ont-ils regretté, étaient inéquitables envers les habitants de Sidi Bouzid des décennies durant.
La vente symbolique de diplôme est un phénomène grandissant pour protester contre leur dévalorisation sur le marché du travail.
Une semaine plus tôt, Walid El Badri, 35 ans et titulaire d'une maîtrise en journalisme, avait également décidé de vendre son diplôme (ainsi que son baccalauréat et sa carte d'identité) aux enchères devant le ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle.
Il y a un an, une Française frustrée par le manque d'opportunité professionnelle avait également mis ses diplômes en vente sur un site internet:
Ce mouvement symbolique intervient en protestation contre "la persistance de la politique de marginalisation et de paupérisation des chômeurs", se sont plaints les protestataires.
Alors que le taux de chômage officiel en Tunisie est de 15%, celui des chômeurs diplômés est plus de deux fois plus élevé (33,5%).
Cette protestation a été organisée en réaction à l'appel lancé par le bureau local de l'union des diplômés chômeurs (UDC) qui a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce "l'absence de toutes perspectives au profit des diplômés en chômage".
Ils estiment que leurs diplômes n'ont plus aucune valeur, a indiqué Nizar Baccari de la coordination des chômeurs.
Ce mouvement était largement soutenu par les habitants de la région, lesquels ont exprimé leur mécontentement de la hausse du taux de chômage dans la région. Ils ont appelé le nouveau gouvernement à reconsidérer les politiques de l'emploi qui, ont-ils regretté, étaient inéquitables envers les habitants de Sidi Bouzid des décennies durant.
La vente symbolique de diplôme est un phénomène grandissant pour protester contre leur dévalorisation sur le marché du travail.
Une semaine plus tôt, Walid El Badri, 35 ans et titulaire d'une maîtrise en journalisme, avait également décidé de vendre son diplôme (ainsi que son baccalauréat et sa carte d'identité) aux enchères devant le ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle.
Il y a un an, une Française frustrée par le manque d'opportunité professionnelle avait également mis ses diplômes en vente sur un site internet:
"Puisque mes diplômes ne me servent à rien et surtout ne me permettent pas de trouver un emploi, je vends une maîtrise de psychologie clinique et pathologique mention AB, un diplôme universitaire sur les troubles envahissants du développement, un brevet de technicien supérieur (BTS) secrétaire de direction bilingue anglais et le First certificate in English".
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