Le gouvernement de Mehdi Jomâa a prêté serment ce matin devant le président de la République au Palais de Carthage. Un cérémonie de passation de pouvoir a ensuite été tenue à Dar Dhiafa entre le gouvernement Larayedh et le nouveau gouvernement.
"Je n'ai pas préparé de mot pour cette occasion" a déclaré Ali Larayedh en ouverture de la cérémonie avant de féliciter Mehdi Jomâa et la nouvelle équipe gouvernementale d'avoir obtenu la confiance de l'Assemblée avec une majorité confortable.
"Cette équipe a fait de son mieux. Je pense que nous avons réussi beaucoup de choses. Il y a sûrement eu des erreurs, je laisse les historiens les juger", dit-il en remerciant son cabinet et ses collaborateurs. "Nous avons évité au pays beaucoup de risques et de dangers" ajoute-t-il. "Cette réussite, nous la devons beaucoup à la maturité du peuple".
Ali Larayedh est également revenu sur son parcours en racontant des anecdotes et des souvenirs personnels. "Fils de paysan, devenir instituteur était déjà une réussite. Je suis devenu ingénieur". L'ancien chef du gouvernement a évoqué son passé militant avec Ennahdha dès le début des années 1980. " J'ai été condamné à la peine capitale en 1987. (Quand) je me suis retrouvé à la tête du ministère de l'Intérieur, c'était un vrai symbole de la révolution".
"Je suis partie avec une conviction: le pouvoir ne doit pas changer l'humain" a-t-il souligné.
Prenant la parole, Mehdi Jomâa a rendu hommage à son prédécesseur. "C'est un véritable homme d'État, plus qu'un homme de parti" a-t-il souligné.
Son gouvernement devra organiser des élections courant 2014. "C'est un gouvernement que j'espère provisoire, la date de consommation ne dépassera pas 2014" a-t-il déclaré avec humour. "Nous sommes conscients des problèmes et des défis qui nous attendent. Nous sommes capables de les relever".
Désigné à la suite de longues semaines de Dialogue national, Mehdi Jomâa a par ailleurs souligné que la Tunisie est "un pays de révolution, mais aussi un pays de dialogue."
Le nouveau chef du gouvernement a conclu son intervention en souhaitant à Ali Larayedh et l'ancienne équipe gouvernementale un "bon repos". "J'espère finir ce service militaire et vous rejoindre", a-t-il ajouté en souriant.
Un nouveau cabinet se met donc en place pour remplacer l'équipe d'Ali Larayedh (mars 2013-janvier 2014). Un chef du gouvernement, 19 ministres, 2 ministres délégués et 7 secrétaires d'État. Découvrez-le en photos.
"Je n'ai pas préparé de mot pour cette occasion" a déclaré Ali Larayedh en ouverture de la cérémonie avant de féliciter Mehdi Jomâa et la nouvelle équipe gouvernementale d'avoir obtenu la confiance de l'Assemblée avec une majorité confortable.
"Cette équipe a fait de son mieux. Je pense que nous avons réussi beaucoup de choses. Il y a sûrement eu des erreurs, je laisse les historiens les juger", dit-il en remerciant son cabinet et ses collaborateurs. "Nous avons évité au pays beaucoup de risques et de dangers" ajoute-t-il. "Cette réussite, nous la devons beaucoup à la maturité du peuple".
Ali Larayedh est également revenu sur son parcours en racontant des anecdotes et des souvenirs personnels. "Fils de paysan, devenir instituteur était déjà une réussite. Je suis devenu ingénieur". L'ancien chef du gouvernement a évoqué son passé militant avec Ennahdha dès le début des années 1980. " J'ai été condamné à la peine capitale en 1987. (Quand) je me suis retrouvé à la tête du ministère de l'Intérieur, c'était un vrai symbole de la révolution".
"Je suis partie avec une conviction: le pouvoir ne doit pas changer l'humain" a-t-il souligné.
Prenant la parole, Mehdi Jomâa a rendu hommage à son prédécesseur. "C'est un véritable homme d'État, plus qu'un homme de parti" a-t-il souligné.
Son gouvernement devra organiser des élections courant 2014. "C'est un gouvernement que j'espère provisoire, la date de consommation ne dépassera pas 2014" a-t-il déclaré avec humour. "Nous sommes conscients des problèmes et des défis qui nous attendent. Nous sommes capables de les relever".
Désigné à la suite de longues semaines de Dialogue national, Mehdi Jomâa a par ailleurs souligné que la Tunisie est "un pays de révolution, mais aussi un pays de dialogue."
Le nouveau chef du gouvernement a conclu son intervention en souhaitant à Ali Larayedh et l'ancienne équipe gouvernementale un "bon repos". "J'espère finir ce service militaire et vous rejoindre", a-t-il ajouté en souriant.
Un nouveau cabinet se met donc en place pour remplacer l'équipe d'Ali Larayedh (mars 2013-janvier 2014). Un chef du gouvernement, 19 ministres, 2 ministres délégués et 7 secrétaires d'État. Découvrez-le en photos.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.