Un groupe jihadiste a revendiqué l'assassinat d'un haut responsable de la police au Caire, menaçant de s'en prendre au nouvel homme fort de l'Egypte, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, pressé par l'armée de se présenter à la présidentielle.
Multiplication des attentats contre les forces de sécurité
Après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet par l'armée, et la sanglante répression contre ses partisans qui s'en est suivie, les attentats visant les forces de sécurité se sont multipliés en Egypte.
Un groupe jihadiste s'inspirant d'Al-Qaïda, Ansar Beït al-Maqdess, a revendiqué l'assassinat mardi d'un général de police et conseiller du ministre de l'Intérieur, Mohamed Saïd, tué au Caire par des inconnus qui ont pris la fuite en moto.
La victime dirigeait le bureau technique du ministère de l'Intérieur, directement rattaché à la personne du ministre, Mohamed Ibrahim.
Un policier en faction devant une église du Caire a également été tué mardi par balles et deux autres ont été blessés par trois inconnus à bord d'une voiture.
Le groupe jihadiste, basé dans la péninsule du Sinaï, a en outre menacé de s'attaquer au chef de l'armée, Abdel Fattah al-Sissi, à qui cette institution a demandé de postuler à la magistrature suprême.
"La vengeance va venir", a dit le groupe dans un communiqué publié sur des sites jihadistes, s'adressant au nouvel homme fort du pays mais aussi au ministre de l'Intérieur.
Ce dernier avait échappé le 5 septembre à un attentat au Caire revendiqué déjà par Ansar Beït al-Maqdess qui dit viser les forces de sécurité en représailles à la répression meurtrière contre les partisans de M. Morsi.
Depuis jeudi, au moins 13 policiers ont été tués dans le pays, alors que quatre soldats ont péri dans la péninsule du Sinaï, selon un bilan compilé par l'AFP.
Le jihad économique
Le groupe jihadiste a parallèlement revendiqué l'attaque lundi dans le Sinaï d'un gazoduc acheminant du gaz en Jordanie et menacé d'étendre sa "guerre économique contre la clique des traitres jusqu'à leur défaite".
Il affirme qu'il va s'en prendre aux "intérêts économiques du régime, dont le gazoduc vers la Jordanie qui a permis de mettre des milliards de livres égyptiennes dans les poches de Sissi et de ses généraux".
Les médias égyptiens, qui soutiennent dans leur vaste majorité l'armée, ont eux condamné mercredi l'assassinat de Saïd.
"Le terrorisme a assassiné le général", dénonce en une le quotidien étatique Al-Gomhouria, alors qu'Al-Akhbar lance: "les balles de la traitrise ont tué le général".
Si les attaques les plus sanglantes contre les forces de l'ordre ont été revendiquées par Ansar Beït al-Maqdess, le gouvernement intérimaire installé par le général Sissi en accuse systématiquement les Frères musulmans - dont est issu M. Morsi - décrétés désormais "organisation terroriste".
M. Morsi, le seul président jamais élu démocratiquement en Egypte, a comparu mardi devant un tribunal du Caire le jugeant pour son évasion de prison en pleine révolte contre Hosni Moubarak en 2011. Il encoure la peine de mort.
Sissi en route vers la présidence
Sur le plan politique, la toute puissante armée a lancé lundi un appel sans surprise au vice-Premier ministre et ministre de la Défense Sissi pour qu'il présente sa candidature à l'élection présidentielle prévue dans les trois mois.
C'est le général Sissi qui, le 3 juillet, avait annoncé la destitution et l'arrestation de M. Morsi pour répondre, selon lui, à l'appel de millions d'Egyptiens réclamant son départ et l'accusant de vouloir islamiser la société à marche forcée.
Le nouveau pouvoir s'était ensuite lancé dans une implacable répression contre les pro-Morsi. Selon Amnesty International, quelque 1.400 personnes ont été tuées dans des manifestations, des manifestants islamistes pour l'immense majorité. Les leaders des Frères musulmans sont par ailleurs derrière les barreaux.
Multiplication des attentats contre les forces de sécurité
Après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet par l'armée, et la sanglante répression contre ses partisans qui s'en est suivie, les attentats visant les forces de sécurité se sont multipliés en Egypte.
Un groupe jihadiste s'inspirant d'Al-Qaïda, Ansar Beït al-Maqdess, a revendiqué l'assassinat mardi d'un général de police et conseiller du ministre de l'Intérieur, Mohamed Saïd, tué au Caire par des inconnus qui ont pris la fuite en moto.
La victime dirigeait le bureau technique du ministère de l'Intérieur, directement rattaché à la personne du ministre, Mohamed Ibrahim.
Un policier en faction devant une église du Caire a également été tué mardi par balles et deux autres ont été blessés par trois inconnus à bord d'une voiture.
Le groupe jihadiste, basé dans la péninsule du Sinaï, a en outre menacé de s'attaquer au chef de l'armée, Abdel Fattah al-Sissi, à qui cette institution a demandé de postuler à la magistrature suprême.
"La vengeance va venir", a dit le groupe dans un communiqué publié sur des sites jihadistes, s'adressant au nouvel homme fort du pays mais aussi au ministre de l'Intérieur.
Ce dernier avait échappé le 5 septembre à un attentat au Caire revendiqué déjà par Ansar Beït al-Maqdess qui dit viser les forces de sécurité en représailles à la répression meurtrière contre les partisans de M. Morsi.
Depuis jeudi, au moins 13 policiers ont été tués dans le pays, alors que quatre soldats ont péri dans la péninsule du Sinaï, selon un bilan compilé par l'AFP.
Le jihad économique
Le groupe jihadiste a parallèlement revendiqué l'attaque lundi dans le Sinaï d'un gazoduc acheminant du gaz en Jordanie et menacé d'étendre sa "guerre économique contre la clique des traitres jusqu'à leur défaite".
Il affirme qu'il va s'en prendre aux "intérêts économiques du régime, dont le gazoduc vers la Jordanie qui a permis de mettre des milliards de livres égyptiennes dans les poches de Sissi et de ses généraux".
Les médias égyptiens, qui soutiennent dans leur vaste majorité l'armée, ont eux condamné mercredi l'assassinat de Saïd.
"Le terrorisme a assassiné le général", dénonce en une le quotidien étatique Al-Gomhouria, alors qu'Al-Akhbar lance: "les balles de la traitrise ont tué le général".
Si les attaques les plus sanglantes contre les forces de l'ordre ont été revendiquées par Ansar Beït al-Maqdess, le gouvernement intérimaire installé par le général Sissi en accuse systématiquement les Frères musulmans - dont est issu M. Morsi - décrétés désormais "organisation terroriste".
M. Morsi, le seul président jamais élu démocratiquement en Egypte, a comparu mardi devant un tribunal du Caire le jugeant pour son évasion de prison en pleine révolte contre Hosni Moubarak en 2011. Il encoure la peine de mort.
Sissi en route vers la présidence
Sur le plan politique, la toute puissante armée a lancé lundi un appel sans surprise au vice-Premier ministre et ministre de la Défense Sissi pour qu'il présente sa candidature à l'élection présidentielle prévue dans les trois mois.
C'est le général Sissi qui, le 3 juillet, avait annoncé la destitution et l'arrestation de M. Morsi pour répondre, selon lui, à l'appel de millions d'Egyptiens réclamant son départ et l'accusant de vouloir islamiser la société à marche forcée.
Le nouveau pouvoir s'était ensuite lancé dans une implacable répression contre les pro-Morsi. Selon Amnesty International, quelque 1.400 personnes ont été tuées dans des manifestations, des manifestants islamistes pour l'immense majorité. Les leaders des Frères musulmans sont par ailleurs derrière les barreaux.
LIRE:
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.