Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est félicité mercredi de l'investiture d'un gouvernement apolitique en Tunisie, mais a réclamé la tenue rapide d'élections dans ce pays berceau du Printemps arabe et dont Washington surveille étroitement l'évolution politique.
C'est le deuxième communiqué en deux jours de la diplomatie américaine sur la Tunisie, après les félicitations adressées lundi à Tunis pour sa nouvelle Constitution.
M. Kerry s'est réjoui de cette Loi fondamentale "démocratique qui consacre des droits de l'homme universels pour tous les Tunisiens" et il a loué "la mise en place d'un gouvernement indépendant pour mener le pays à de nouvelles élections".
"Jalons historiques dans la transition démocratique de la Tunisie"
Mais si "ces mesures sont importantes, la transition de la Tunisie vers la démocratie n'est pas terminée", a prévenu John Kerry. Il a rendu hommage au "courage" du vendeur de fruits Mohamed Bouazizi. Ce fut le coup d'envoi des révolutions du Printemps arabe et les Tunisiens "ont inspiré le monde", selon M. Kerry.
Les Etats-Unis "encouragent le nouveau gouvernement à fixer rapidement une date pour des élections anticipées afin que les citoyens tunisiens puissent choisir leurs nouveaux dirigeants et déterminer l'avenir de leur pays", a exhorté le chef de la diplomatie américaine.
Le gouvernement apolitique, dirigé par Mehdi Jomaâ, a pris ses fonctions mercredi, après avoir obtenu la confiance de l'Assemblée nationale constituante avec 149 pour, 20 contre et 24 abstentions.
Depuis la révolution tunisienne, le département d'Etat suit pas à pas la situation politique dans ce pays. Les Etats-Unis poussent régulièrement pour une "transition démocratique" et s'étaient émus des assassinats en février et juillet 2013 de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Washington vient également d'inscrire sur sa liste noire "terroriste" le groupe salafiste jihadiste tunisien Ansar Asharia, l'accusant d'être affilié à Al-Qaïda et d'avoir perpétré une attaque contre l'ambassade des Etats-Unis à Tunis et contre une école américaine le 14 septembre 2012.
Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius s'est joint aux commentateurs internationaux. Dans un communiqué, le premier diplomate français a réitéré que "la France sera aux côtés du gouvernement dans ses efforts pour organiser des élections libres et transparentes".
C'est le deuxième communiqué en deux jours de la diplomatie américaine sur la Tunisie, après les félicitations adressées lundi à Tunis pour sa nouvelle Constitution.
M. Kerry s'est réjoui de cette Loi fondamentale "démocratique qui consacre des droits de l'homme universels pour tous les Tunisiens" et il a loué "la mise en place d'un gouvernement indépendant pour mener le pays à de nouvelles élections".
"Jalons historiques dans la transition démocratique de la Tunisie"
Mais si "ces mesures sont importantes, la transition de la Tunisie vers la démocratie n'est pas terminée", a prévenu John Kerry. Il a rendu hommage au "courage" du vendeur de fruits Mohamed Bouazizi. Ce fut le coup d'envoi des révolutions du Printemps arabe et les Tunisiens "ont inspiré le monde", selon M. Kerry.
Les Etats-Unis "encouragent le nouveau gouvernement à fixer rapidement une date pour des élections anticipées afin que les citoyens tunisiens puissent choisir leurs nouveaux dirigeants et déterminer l'avenir de leur pays", a exhorté le chef de la diplomatie américaine.
Le gouvernement apolitique, dirigé par Mehdi Jomaâ, a pris ses fonctions mercredi, après avoir obtenu la confiance de l'Assemblée nationale constituante avec 149 pour, 20 contre et 24 abstentions.
LIRE: Qui a voté pour, qui a voté contre
Depuis la révolution tunisienne, le département d'Etat suit pas à pas la situation politique dans ce pays. Les Etats-Unis poussent régulièrement pour une "transition démocratique" et s'étaient émus des assassinats en février et juillet 2013 de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Washington vient également d'inscrire sur sa liste noire "terroriste" le groupe salafiste jihadiste tunisien Ansar Asharia, l'accusant d'être affilié à Al-Qaïda et d'avoir perpétré une attaque contre l'ambassade des Etats-Unis à Tunis et contre une école américaine le 14 septembre 2012.
Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius s'est joint aux commentateurs internationaux. Dans un communiqué, le premier diplomate français a réitéré que "la France sera aux côtés du gouvernement dans ses efforts pour organiser des élections libres et transparentes".
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