Le rappeur tunisien Balti s'est inspiré de l'intervention d'une députée à l'Assemblée nationale constituante pour son nouveau tube sorti le 29 janvier sur la chaîne Youtube de MosaïqueFM.
Le "papam papam" de la députée du Congrès Pour la République (CPR), qui avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, n'est pas passé inaperçu chez les rappeurs tunisiens.
La députée avait défrayé la chronique lors d'une intervention en plénière dans laquelle elle exprimait son regret de ne pas retrouver l'âme de la révolution dans le préambule de la Constitution. Elle avait ainsi évoqué la musicalité du mot "dégage" et de son rythme si particulier, s'engageant dans un "papam" enjoué.
Dans son morceau, le rappeur originaire du quartier de la Kasbah (où siège le gouvernement) réutilise le "papam papam" de Mabrouka Mbarek pour dire "dégage" à la scène politique tunisienne. Balti y ironise sur l'onomatopée et la retourne contre les députés eux-mêmes:
"Ils dansent sur la darbouka, je pense qu'ils ont prit de la coke... On ne comprend rien de tout ce qu'ils disent" chante-t-il, en insistant sur la crise politique et la baisse du pouvoir d'achat.
Avant que Balti ne s'empare du buzz, El Mixtape avait déjà remastérisé l'intervention tout en rythme, avec en prime le "papam papam" plus rapide de Mustapha Ben Jaâfar, Président de l'Assemblée Constituante.
2013 était l'année du rap en Tunisie et cela se confirme en ce début d'année. Si les rappeurs tunisiens ont plus de visibilité aujourd'hui, leur contestation du système n'en est que plus importante.
À 33 ans, l'influant rappeur tunisien, qui avait débuté sa carrière solo en 2003, a une longue expérience dans la scène musicale. Il s'est produit sur scène avec des artistes de renommée internationale comme Rohff ou FactorX. Il revient donc en force cette année. Sur un rythme très politisé.
Voici la version originale de Mabrouka Mbarek:
Découvrez plus de chansons de rap tunisien dans la Playlist qui suit:
Gestes et paroles explicites pouvant heurter la sensibilité
Le "papam papam" de la députée du Congrès Pour la République (CPR), qui avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, n'est pas passé inaperçu chez les rappeurs tunisiens.
La députée avait défrayé la chronique lors d'une intervention en plénière dans laquelle elle exprimait son regret de ne pas retrouver l'âme de la révolution dans le préambule de la Constitution. Elle avait ainsi évoqué la musicalité du mot "dégage" et de son rythme si particulier, s'engageant dans un "papam" enjoué.
Dans son morceau, le rappeur originaire du quartier de la Kasbah (où siège le gouvernement) réutilise le "papam papam" de Mabrouka Mbarek pour dire "dégage" à la scène politique tunisienne. Balti y ironise sur l'onomatopée et la retourne contre les députés eux-mêmes:
"Ils dansent sur la darbouka, je pense qu'ils ont prit de la coke... On ne comprend rien de tout ce qu'ils disent" chante-t-il, en insistant sur la crise politique et la baisse du pouvoir d'achat.
Avant que Balti ne s'empare du buzz, El Mixtape avait déjà remastérisé l'intervention tout en rythme, avec en prime le "papam papam" plus rapide de Mustapha Ben Jaâfar, Président de l'Assemblée Constituante.
2013 était l'année du rap en Tunisie et cela se confirme en ce début d'année. Si les rappeurs tunisiens ont plus de visibilité aujourd'hui, leur contestation du système n'en est que plus importante.
À 33 ans, l'influant rappeur tunisien, qui avait débuté sa carrière solo en 2003, a une longue expérience dans la scène musicale. Il s'est produit sur scène avec des artistes de renommée internationale comme Rohff ou FactorX. Il revient donc en force cette année. Sur un rythme très politisé.
Voici la version originale de Mabrouka Mbarek:
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