Amel Karboul par-ci, Amel Karboul par-là… Depuis l’annonce du nouveau gouvernement par Mehdi Jomâa dimanche 26 janvier, les yeux sont rivés sur cette femme souriante au CV impressionnant.
Chacune de ses apparitions est accueillie par le crépitement des flashs, ses moindres faits et gestes sont épiés, et sa photo fait la Unes de (presque) tous les journaux. On exagère à peine, et on en rajoute une couche.
En quelques jours seulement, une dizaine de pages ont été créées sur Facebook à son nom (dont une avec -à ce jour- plus de 59 000 fans et une autre appelée "Amel Karboul 1ère présidente de la Tunisie") et le hashtag #KarboulMania est né sur la Twittosphère, au grand dam de certains:
Une géante aux pieds d’argile?
Et comme toute "star", elle a ses admirateurs, mais aussi ses détracteurs.
Mardi, avant le vote de confiance au gouvernement à l'Assemblée, des élus lui avaient reproché un déplacement effectué il y a quelques années en Israël.
Depuis, la polémique a enflé et la principale concernée s’est défendue, tant bien que mal.
Des photos volées d’elle et de sa famille font également le tour des réseaux sociaux, soulevant des débats virtuels sur la protection de la vie privée ou encore l’égalité des sexes ("pourquoi elle et pas un autre ministre tunisien?").
Et puis il y a les pseudo-paparazzis, qui se sentent investis d’une nouvelle mission: photographier et partager chaque fait et geste de la ministre du Tourisme.
A commencer par sa sortie du palais de Carthage, "pas au top de sa forme", au "look négligé" (c’est-à-dire les cheveux "coiffés à la va vite", "sans maquillage" avec des "talons tachés par la poussière"). Oh My God.
On a aussi eu droit à "Amel démissionne" (ou presque, mais finalement, non), "Amel au bord des larmes" ou encore "Amel signe un livre d’or en faisant référence à la chanson 'Rock The Boat' ".
Avant même d’appliquer son programme, Amel Karboul est sur toutes les langues.
Saura-t-elle, malgré tout, venir au secours d’un tourisme tunisien en berne? Elle promet en tout cas de ne pas perdre de temps, de se retrousser les manches, et déclare, pleine d’aplomb, que "chaque pouce de la Tunisie est, désormais, une zone touristique". Que la force soit avec elle!
Chacune de ses apparitions est accueillie par le crépitement des flashs, ses moindres faits et gestes sont épiés, et sa photo fait la Unes de (presque) tous les journaux. On exagère à peine, et on en rajoute une couche.
En quelques jours seulement, une dizaine de pages ont été créées sur Facebook à son nom (dont une avec -à ce jour- plus de 59 000 fans et une autre appelée "Amel Karboul 1ère présidente de la Tunisie") et le hashtag #KarboulMania est né sur la Twittosphère, au grand dam de certains:
La #KarboulMania est en train de prendre des proportions inquiétante !
— 4M!|\|3 (@_minus__) January 29, 2014La #KarboulMania, c'est un peu notre méthadone, en substitut à la #tnAC #Accros
— Meryem Marzouki (@meryemmarzouki) January 30, 2014La #KarboulMania et l'indifférence envers les ministères les plus importants donne une idée sur l'immaturité de l'opinion publique. #Tunisie
— Boukornine (@BoukornineBlog) January 30, 2014Une géante aux pieds d’argile?
Et comme toute "star", elle a ses admirateurs, mais aussi ses détracteurs.
Mardi, avant le vote de confiance au gouvernement à l'Assemblée, des élus lui avaient reproché un déplacement effectué il y a quelques années en Israël.
Depuis, la polémique a enflé et la principale concernée s’est défendue, tant bien que mal.
Des photos volées d’elle et de sa famille font également le tour des réseaux sociaux, soulevant des débats virtuels sur la protection de la vie privée ou encore l’égalité des sexes ("pourquoi elle et pas un autre ministre tunisien?").
Et puis il y a les pseudo-paparazzis, qui se sentent investis d’une nouvelle mission: photographier et partager chaque fait et geste de la ministre du Tourisme.
A commencer par sa sortie du palais de Carthage, "pas au top de sa forme", au "look négligé" (c’est-à-dire les cheveux "coiffés à la va vite", "sans maquillage" avec des "talons tachés par la poussière"). Oh My God.
On a aussi eu droit à "Amel démissionne" (ou presque, mais finalement, non), "Amel au bord des larmes" ou encore "Amel signe un livre d’or en faisant référence à la chanson 'Rock The Boat' ".
Qu’est-ce qu’elle fait en ce moment Amel Karboul ? Qqu’1 a des nouvelles ?
— Riadh (@riadheh) January 30, 2014Avant même d’appliquer son programme, Amel Karboul est sur toutes les langues.
Saura-t-elle, malgré tout, venir au secours d’un tourisme tunisien en berne? Elle promet en tout cas de ne pas perdre de temps, de se retrousser les manches, et déclare, pleine d’aplomb, que "chaque pouce de la Tunisie est, désormais, une zone touristique". Que la force soit avec elle!
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