Le civisme et la citoyenneté nous dictent normalement de respecter la loi et de nous y conformer. Un État de droit, normalement, veille à la stricte application de la loi. Les individus, en tant que citoyens dotés d'un esprit civique, ne doivent pas déroger à cette règle garante d'une cohabitation pacifique au sein de la mère patrie.
Il s'agit pour moi aujourd'hui d'évoquer le cas d'un collègue qui subit de la part de la famille d'une jeune étudiante, portant le niqab, une pression telle qu'il est aujourd'hui obligé de se cloîtrer chez lui par crainte de représailles. Notre collègue a en effet reçu de la part des parents de cette étudiante des menaces de mort parce que, pour se conformer à la loi interne de son institution, ce dernier lui a refusé l'accès à la salle d'examen à visage couvert. Malgré l'insistance de son professeur, la jeune fille n'a pas voulu obtempérer.
La circulaire émanant du ministère de tutelle et signée par le ministre Moncef Ben Salem stipule: "Les étudiants et étudiantes doivent se conformer aux lois internes votées par le conseil scientifique". Pourquoi cette niqabée revendique-t-elle un droit qui lui est dénié par la loi? Bénéficierait-elle de privilèges dont nous, communs des mortels, sommes privés? Pourquoi les niqabées sont-elles autorisées de contrevenir à la loi?
Il convient de rappeler dans ce contexte un incident qui a eu lieu le 6 avril 2013 à l'Institut Supérieur des Langues de Tunis. Ce jour-là, l'Institut organisait deux colloques. Les participants prenaient une pause café, au premier étage. Une niqabée refusant de se conformer à la loi interne votée et approuvée par le Conseil scientifique et à laquelle un professeur avait refusé l'accès de la salle d'examen, munie d'une bouteille remplie d'une substance inflammable, avait tenté de mettre le feu à l'amphithéâtre, après avoir arrosé l'estrade et le bureau de diluant. N'eût été la défaillance du briquet et l'intervention d'un étudiant qui lui avait arraché le briquet de la main, un incendie aurait enflammé ce lieu du savoir!
Je n'ose pas imaginer les conséquences de cet acte criminel, qui aurait transformé le bâtiment en brasier, brûlant tout sur son passage. Je n'ose pas imaginer le nombre de victimes qui auraient pu périr dévorées par les flammes de l'incendie, ou asphyxiées par la fumée toxique émanant du brasier qu'elle aurait allumé.
Sommes-nous obligés, dans ce cas de figure, de vivre sous la menace de ces énergumènes pour qui la vie humaine ne revêt aucune importance et qui refusent de se soumettre à la loi citoyenne du vivre ensemble?
Je précise ici que cette affaire avait été étouffée par la police et que le directeur de notre Institut avait reçu des menaces proférées par "l'émir" qui lui avait "courtoisement" rendu visite, pour le mettre en garde contre toute poursuite judiciaire et ses conséquences sur sa personne et sur les membres de l'administration.
J'en appelle au nouveau ministre de l'Enseignement Supérieur et à sa bienveillante sollicitude pour que notre collègue puisse enfin retrouver sa sérénité coutumière et mener à bien la tâche qui lui incombe.
Il s'agit pour moi aujourd'hui d'évoquer le cas d'un collègue qui subit de la part de la famille d'une jeune étudiante, portant le niqab, une pression telle qu'il est aujourd'hui obligé de se cloîtrer chez lui par crainte de représailles. Notre collègue a en effet reçu de la part des parents de cette étudiante des menaces de mort parce que, pour se conformer à la loi interne de son institution, ce dernier lui a refusé l'accès à la salle d'examen à visage couvert. Malgré l'insistance de son professeur, la jeune fille n'a pas voulu obtempérer.
La circulaire émanant du ministère de tutelle et signée par le ministre Moncef Ben Salem stipule: "Les étudiants et étudiantes doivent se conformer aux lois internes votées par le conseil scientifique". Pourquoi cette niqabée revendique-t-elle un droit qui lui est dénié par la loi? Bénéficierait-elle de privilèges dont nous, communs des mortels, sommes privés? Pourquoi les niqabées sont-elles autorisées de contrevenir à la loi?
Il convient de rappeler dans ce contexte un incident qui a eu lieu le 6 avril 2013 à l'Institut Supérieur des Langues de Tunis. Ce jour-là, l'Institut organisait deux colloques. Les participants prenaient une pause café, au premier étage. Une niqabée refusant de se conformer à la loi interne votée et approuvée par le Conseil scientifique et à laquelle un professeur avait refusé l'accès de la salle d'examen, munie d'une bouteille remplie d'une substance inflammable, avait tenté de mettre le feu à l'amphithéâtre, après avoir arrosé l'estrade et le bureau de diluant. N'eût été la défaillance du briquet et l'intervention d'un étudiant qui lui avait arraché le briquet de la main, un incendie aurait enflammé ce lieu du savoir!
Je n'ose pas imaginer les conséquences de cet acte criminel, qui aurait transformé le bâtiment en brasier, brûlant tout sur son passage. Je n'ose pas imaginer le nombre de victimes qui auraient pu périr dévorées par les flammes de l'incendie, ou asphyxiées par la fumée toxique émanant du brasier qu'elle aurait allumé.
Sommes-nous obligés, dans ce cas de figure, de vivre sous la menace de ces énergumènes pour qui la vie humaine ne revêt aucune importance et qui refusent de se soumettre à la loi citoyenne du vivre ensemble?
Je précise ici que cette affaire avait été étouffée par la police et que le directeur de notre Institut avait reçu des menaces proférées par "l'émir" qui lui avait "courtoisement" rendu visite, pour le mettre en garde contre toute poursuite judiciaire et ses conséquences sur sa personne et sur les membres de l'administration.
J'en appelle au nouveau ministre de l'Enseignement Supérieur et à sa bienveillante sollicitude pour que notre collègue puisse enfin retrouver sa sérénité coutumière et mener à bien la tâche qui lui incombe.
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