Un gouvernement de technocrates indépendants a pris place. Les partis politiques peuvent désormais se consacrer à préparer les prochaines élections dont les dates n'ont pas encore été fixées, mais qui devraient avoir lieu en 2014.
L'Union pour la Tunisie a annoncé jeudi dans un communiqué qu'elle ira aux élections avec un front "unifié". L'alliance composée de quatre partis (Nida Tounes, Al Massar, le Parti du travail patriotique et démocratique et le Parti socialiste) s'est-elle finalement transformée en front électoral? Pas nécessairement. Les dirigeants de Nida Tounes nuancent leur position.
Sur Express FM, le secrétaire général du parti, Taïeb Baccouche, affirme que maintenant que le gouvernement a changé, "on peut considérer cette année comme une année électorale". "Nous allons entamer les élections dans un front unifié mais nous allons discuter de la forme la plus efficace" dit-il.
"Parler de la participation de l'Union pour la Tunisie aux prochaines élections présidentielle et législatives avec des listes communes est pour le moins prématuré", déclaré de son côté Riadha Belhaj à l'agence TAP. "La décision de l'UPT de s'engager dans les prochaines élections présidentielle et législatives dans des listes communes signifie la coordination des positions en prévision des débats concernant le code électoral et l'ordre des priorités des élections", ajoute-t-il. L'Union pour la Tunisie, qui a déjà enregistré le retrait du parti Al Jomhouri au mois de décembre dernier, n'a toujours pas de stratégie claire en vue des prochaines échéances.
"L’UPT n’a pas réussi à s’ériger en un front électoral influent et une entité politique homogène", avait déclaré Maya Jribi, la Secrétaire générale d'Al Jomhouri, pour justifier le retrait de son parti. Elle n'a cependant pas manqué d'affirmer son attachement au Front de Salut National, une coalition créée au lendemain de l'assassinat du député Mohamed Brahmi en juillet 2013, regroupant outre l'UPT et Al Jomhouri, le Front Populaire, plusieurs partis d'opposition et des personnalités indépendantes
Ce vendredi Taïeb Baccouche a évoqué l'idée de transformer ce front politique en front électoral". Une proposition qui a déjà été faite par le parti Al Massar qui avait appelé au mois de décembre dernier à transformer le FSN en front électoral, "sur la base d’un programme commun, soutenu par les forces civiles dans le but de garantir la victoire de la famille démocratique à l’horizon des prochaines élections". Mais visiblement rien n'a été décidé. L'Union pour la Tunisie, qui pourrait être rejointe par le parti de l'ancien ministre sous Ben Ali, Kamel Morjane, n'a pas encore de position définitive pour entamer les prochaines élections.
L'Union pour la Tunisie a annoncé jeudi dans un communiqué qu'elle ira aux élections avec un front "unifié". L'alliance composée de quatre partis (Nida Tounes, Al Massar, le Parti du travail patriotique et démocratique et le Parti socialiste) s'est-elle finalement transformée en front électoral? Pas nécessairement. Les dirigeants de Nida Tounes nuancent leur position.
Sur Express FM, le secrétaire général du parti, Taïeb Baccouche, affirme que maintenant que le gouvernement a changé, "on peut considérer cette année comme une année électorale". "Nous allons entamer les élections dans un front unifié mais nous allons discuter de la forme la plus efficace" dit-il.
"Parler de la participation de l'Union pour la Tunisie aux prochaines élections présidentielle et législatives avec des listes communes est pour le moins prématuré", déclaré de son côté Riadha Belhaj à l'agence TAP. "La décision de l'UPT de s'engager dans les prochaines élections présidentielle et législatives dans des listes communes signifie la coordination des positions en prévision des débats concernant le code électoral et l'ordre des priorités des élections", ajoute-t-il. L'Union pour la Tunisie, qui a déjà enregistré le retrait du parti Al Jomhouri au mois de décembre dernier, n'a toujours pas de stratégie claire en vue des prochaines échéances.
"L’UPT n’a pas réussi à s’ériger en un front électoral influent et une entité politique homogène", avait déclaré Maya Jribi, la Secrétaire générale d'Al Jomhouri, pour justifier le retrait de son parti. Elle n'a cependant pas manqué d'affirmer son attachement au Front de Salut National, une coalition créée au lendemain de l'assassinat du député Mohamed Brahmi en juillet 2013, regroupant outre l'UPT et Al Jomhouri, le Front Populaire, plusieurs partis d'opposition et des personnalités indépendantes
Ce vendredi Taïeb Baccouche a évoqué l'idée de transformer ce front politique en front électoral". Une proposition qui a déjà été faite par le parti Al Massar qui avait appelé au mois de décembre dernier à transformer le FSN en front électoral, "sur la base d’un programme commun, soutenu par les forces civiles dans le but de garantir la victoire de la famille démocratique à l’horizon des prochaines élections". Mais visiblement rien n'a été décidé. L'Union pour la Tunisie, qui pourrait être rejointe par le parti de l'ancien ministre sous Ben Ali, Kamel Morjane, n'a pas encore de position définitive pour entamer les prochaines élections.
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