Mariant le traditionnel et le contemporain avec une touche d’extravagance qui donne au projet sa dimension si particulière, le photographe marocain Hassan Hajjaj (installé au Royaume-Uni) expose pour la première fois à New-York, au Taymour Grahne Gallery, et ce jusqu’au 7 Mars 2014.
Voiles à pois façon sixties, djellabas colorées, babouches Nike, lunettes de soleil en cœur, cadres en sodas, legos, et produits alimentaires… Les "Kesh Angels" (inspirées de "Hell’s Angels", "Kesh" étant le diminutif de Marrakech) sont à l’honneur et attirent l’œil non seulement de part leur drôles d’accoutrements, mais aussi leurs poses seules ou en "gangs" sur des bécanes rutilantes. (Voir le diaporama à la fin de l'article)
Photo: Hassan Hajjaj/Taymour Grahne Gallery
Photo: Hassan Hajjaj/Taymour Grahne Gallery
"Marrakech est une ville de la moto" explique Hassan Hajjaj, contacté par le HuffPost Maghreb.
Ce phénomène des motardes est, selon lui, propre à Marrakech, où les femmes circulent en moto parfois par passion, mais surtout "par nécessité", comme une grande partie de la population, "des jeunes enfants aux familles, sans oublier les personnes âgées".
Le photographe s’est également illustré à travers les années et à travers le monde avec d’autres collections, tout aussi colorées et décalées, comme "Moroccan Rock Stars", “Marque Deposée”, "Dakka Marrakesh", ou encore “Pop Art In The Kasbah”.
En attendant, les motardes de Marrakech continuent leur tournée, sur les routes de la "grosse pomme".
Photo: Hassan Hajjaj/Taymour Grahne Gallery
Photo: Hassan Hajjaj/Taymour Grahne Gallery
Voiles à pois façon sixties, djellabas colorées, babouches Nike, lunettes de soleil en cœur, cadres en sodas, legos, et produits alimentaires… Les "Kesh Angels" (inspirées de "Hell’s Angels", "Kesh" étant le diminutif de Marrakech) sont à l’honneur et attirent l’œil non seulement de part leur drôles d’accoutrements, mais aussi leurs poses seules ou en "gangs" sur des bécanes rutilantes. (Voir le diaporama à la fin de l'article)
"Le travail de Hajjaj joue sur un chamboulement des stéréotypes, le pouvoir du marketing, et la familiarité des objets de tous les jours, apportant une approche urbaine à ses multiples influences, ses objets et ses indicateurs culturels de façon à imprégner son travail d’une sorte de tension électrisante, explique le Taymour Grahne Gallery. Ses portraits de jeunes femmes portants le voile et la djellaba et posant sur des motos bouleversent les idées préconçues que l’on peut se faire des femmes arabes: ses modèles sont vêtues traditionnellement mais arborent un air de défi moderne, affichant des sourires rayonnants et des signes de jeunesse, d’indépendance, de fête et d’amusement."
"Marrakech est une ville de la moto" explique Hassan Hajjaj, contacté par le HuffPost Maghreb.
Ce phénomène des motardes est, selon lui, propre à Marrakech, où les femmes circulent en moto parfois par passion, mais surtout "par nécessité", comme une grande partie de la population, "des jeunes enfants aux familles, sans oublier les personnes âgées".
Le photographe s’est également illustré à travers les années et à travers le monde avec d’autres collections, tout aussi colorées et décalées, comme "Moroccan Rock Stars", “Marque Deposée”, "Dakka Marrakesh", ou encore “Pop Art In The Kasbah”.
"Je travaille actuellement sur un projet en Tunisie, nous a-t-il confié, et j’espère également y exposer ‘Kesh Angels’ d’ici 2015-2016".
En attendant, les motardes de Marrakech continuent leur tournée, sur les routes de la "grosse pomme".
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