La famille de Farhat Hached, porte plainte contre la France auprès de la cour européenne des Droits de l’Homme. Un document remis en juillet par le Président François Hollande prouvant, selon elle, l'implication de l'Etat français dans l’assassinat du syndicaliste tunisien.
S'exprimant en marge des cérémonies à Tunis marquant le 61e anniversaire de l'assassinat, Noureddine Hached a indiqué que ce document daté du 3 décembre 1952, deux jours avant l'assassinat, dit que ce sont "des fonctionnaires d'Etat appartenant au ministère de la Défense qui ont exécuté" Farhat Hached.
"Ils n'auraient pas pu bouger sauf autorisation de leur Etat, de leur gouvernement", a-t-il déclaré.
"Nous avons un avocat tunisien à Paris, il a été chargé par le (syndicat) UGTT et la famille de porter plainte contre la France" devant la Cour européenne des droits de l'Homme, a-t-il indiqué.
En visite à Tunis, le président français a remis à la famille du défunt syndicaliste et militant pour l'indépendance tunisienne Farhat Hached un dossier constitué des archives françaises sur cet assassinat.
Farhat Hached, fondateur du puissant syndicat UGTT avait été abattu en décembre 1952 à Radès, dans la banlieue sud de Tunis, par des tireurs postés dans deux voitures.
Une enquête ouverte en son temps par le Résident général de Hauteclocque avait abouti à un non-lieu. En 2010, une plainte avait déjà été déposée en France par la famille Hached, pour apologie de crime de guerre mais n’a pas pu aboutir à l’ouverture d’un procès.
"Pour la première fois, un chef d'Etat nous a remis à moi et ma famille des documents amenés de France. Parmi ces documents, l'un confirme qu'une équipe a été envoyée depuis Paris pour conduire cette mission", a déclaré Noureddine Hached, le fils du syndicaliste, à la radio Mosaïque FM.
S'exprimant en marge des cérémonies à Tunis marquant le 61e anniversaire de l'assassinat, Noureddine Hached a indiqué que ce document daté du 3 décembre 1952, deux jours avant l'assassinat, dit que ce sont "des fonctionnaires d'Etat appartenant au ministère de la Défense qui ont exécuté" Farhat Hached.
"Ils n'auraient pas pu bouger sauf autorisation de leur Etat, de leur gouvernement", a-t-il déclaré.
"Nous avons un avocat tunisien à Paris, il a été chargé par le (syndicat) UGTT et la famille de porter plainte contre la France" devant la Cour européenne des droits de l'Homme, a-t-il indiqué.
En visite à Tunis, le président français a remis à la famille du défunt syndicaliste et militant pour l'indépendance tunisienne Farhat Hached un dossier constitué des archives françaises sur cet assassinat.
"Il y a des indices convergents mais pas la preuve" de l'implication française, avait alors dit M. Hollande, estimant, selon son entourage, qu'"à partir de ces archives les historiens pourront reconstituer la vérité et la France l'acceptera dans toute sa cruauté".
Farhat Hached, fondateur du puissant syndicat UGTT avait été abattu en décembre 1952 à Radès, dans la banlieue sud de Tunis, par des tireurs postés dans deux voitures.
Une enquête ouverte en son temps par le Résident général de Hauteclocque avait abouti à un non-lieu. En 2010, une plainte avait déjà été déposée en France par la famille Hached, pour apologie de crime de guerre mais n’a pas pu aboutir à l’ouverture d’un procès.
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