Le Premier ministre italien Matteo Renzi a obtenu mardi le vote de confiance des députés, après avoir critiqué les eurosceptiques, affirmant que l'Italie est cruciale pour l'avenir de l'Europe.
"L'Europe n'est pas notre ennemie", a déclaré le plus jeune chef de gouvernement de l'Union européenne (39 ans), avant un vote sans surprise. Son mouvement, le Parti démocrate (centre-gauche), étant largement majoritaire à la Chambre des députés.
Malgré son plaidoyer pro-européen, M. Renzi a annoncé que son premier voyage à l'étranger ne serait "pas à Bruxelles ou Berlin", mais en Tunisie, car "nous souhaitons que Mare Nostrum (nom donné à la Méditerranée par les Romains durant l'Antiquité) redevienne centrale".
Sur 599 députés présents, 378 ont voté la confiance, 220 contre et un seul député s'est abstenu. M. Renzi a bénéficié des voix du PD -malgré quelques tensions dues à la façon dont il a écarté brutalement son prédécesseur Enrico Letta- et de ses alliés au gouvernement: le Nouveau centre droit (NCD) d'Angelino Alfano, ex-lieutenant de Silvio Berlusconi, et les centristes.
Le mouvement du Cavaliere, Forza Italia (centre-droit), s'est exprimé contre, tout en promettant de voter à l'avenir les lois qui lui conviendraient, tandis que le mouvement Cinq étoiles de l'ex-comique Beppe Grillo et la Ligue du Nord campent résolument dans l'opposition.
Pour M. Renzi, la présidence de l'Union européenne que l'Italie assurera au second semestre 2014 est "une gigantesque opportunité".
"Aujourd'hui, l'Europe ne donne pas d'espoir parce que le débat européen s'est réduit à des virgules et des pourcentages", a ajouté l'ex-maire de Florence qui n'a aucune expérience gouvernementale ou parlementaire.
"Nous voulons une Europe à laquelle l'Italie apporte une contribution fondamentale, car sans Italie, il n'y a pas d'Europe", a-t-il martelé.
Dans un message diffusé dans la soirée, le président de la commission européenne José Manuel Barroso s'est "félicité de l'engagement" du nouveau premier ministre pour "la poursuite du processus d'intégration économique, monétaire et politique de l'Union européenne".
Dans un autre message de félicitations, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, s'est dit "confiant" dans le fait que l'Italie "mène de nouvelles réformes nécessaires pour créer des emplois et une croissance durable".
Le Sénat, où la majorité est plus étriquée, avait déjà voté dans la nuit de lundi à mardi la confiance au jeune dirigeant qui a prêté serment le week-end dernier avec son gouvernement, après avoir écarté son prédécesseur Enrico Letta dans une épreuve de force au sein de leur parti.
M. Letta figurait dans l'assemblée, de même que Pier Luigi Bersani, un autre dirigeant PD qui avait échoué l'an dernier à former un gouvernement et revenait au Parlement après avoir été victime d'une hémorragie cérébrale le mois dernier.
"L'Europe n'est pas notre ennemie", a déclaré le plus jeune chef de gouvernement de l'Union européenne (39 ans), avant un vote sans surprise. Son mouvement, le Parti démocrate (centre-gauche), étant largement majoritaire à la Chambre des députés.
Malgré son plaidoyer pro-européen, M. Renzi a annoncé que son premier voyage à l'étranger ne serait "pas à Bruxelles ou Berlin", mais en Tunisie, car "nous souhaitons que Mare Nostrum (nom donné à la Méditerranée par les Romains durant l'Antiquité) redevienne centrale".
Sur 599 députés présents, 378 ont voté la confiance, 220 contre et un seul député s'est abstenu. M. Renzi a bénéficié des voix du PD -malgré quelques tensions dues à la façon dont il a écarté brutalement son prédécesseur Enrico Letta- et de ses alliés au gouvernement: le Nouveau centre droit (NCD) d'Angelino Alfano, ex-lieutenant de Silvio Berlusconi, et les centristes.
Le mouvement du Cavaliere, Forza Italia (centre-droit), s'est exprimé contre, tout en promettant de voter à l'avenir les lois qui lui conviendraient, tandis que le mouvement Cinq étoiles de l'ex-comique Beppe Grillo et la Ligue du Nord campent résolument dans l'opposition.
Pour M. Renzi, la présidence de l'Union européenne que l'Italie assurera au second semestre 2014 est "une gigantesque opportunité".
"Aujourd'hui, l'Europe ne donne pas d'espoir parce que le débat européen s'est réduit à des virgules et des pourcentages", a ajouté l'ex-maire de Florence qui n'a aucune expérience gouvernementale ou parlementaire.
"Nous voulons une Europe à laquelle l'Italie apporte une contribution fondamentale, car sans Italie, il n'y a pas d'Europe", a-t-il martelé.
Dans un message diffusé dans la soirée, le président de la commission européenne José Manuel Barroso s'est "félicité de l'engagement" du nouveau premier ministre pour "la poursuite du processus d'intégration économique, monétaire et politique de l'Union européenne".
Dans un autre message de félicitations, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, s'est dit "confiant" dans le fait que l'Italie "mène de nouvelles réformes nécessaires pour créer des emplois et une croissance durable".
Le Sénat, où la majorité est plus étriquée, avait déjà voté dans la nuit de lundi à mardi la confiance au jeune dirigeant qui a prêté serment le week-end dernier avec son gouvernement, après avoir écarté son prédécesseur Enrico Letta dans une épreuve de force au sein de leur parti.
M. Letta figurait dans l'assemblée, de même que Pier Luigi Bersani, un autre dirigeant PD qui avait échoué l'an dernier à former un gouvernement et revenait au Parlement après avoir été victime d'une hémorragie cérébrale le mois dernier.
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