"La Tunisie va bien!", a assuré le président de la République Moncef Marzouki lundi, lors de la 25ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, à Genève.
Dans son discours, Moncef Marzouki a déclaré que l'expérience tunisienne était celle de "l'arabisation et de l'islamisation de la démocratie".
"Nous expérimentons également la démocratisation et l'arabisation de l'Islam politique", a-t-il affirmé.
"Je vous présente avec fierté ce petit livre dans lequel les Tunisiens ont mis tous leurs espoirs. Ce texte garantit les libertés individuelles et collectives et institue un véritable Etat démocratique. (...) J'offre aux Nations Unies et à leur Secrétaire général ce texte", a lancé le président de la République, brandissant un exemplaire de la Constitution tunisienne.
"Ceux qui ont fait la révolution font partie des plus défavorisés. Ils ont pu garantir aux minorités les libertés de pensée et d'expression, de même que les droits économiques et sociaux. Mais eux n'ont pas eu ce qu'ils demandaient. Nous devons orienter nos priorités pour donner à ceux qui ont fait la révolution ce pour quoi ils se sont soulevés", a-t-il poursuivi.
"Nous n'avons pas emprisonné un seul journaliste"
Vindicatif, comme à son habitude lorsqu'il s'agit de se positionner sur des problématiques nationales, le président de la République tunisienne a assuré que la liberté de la presse était garantie par l'actuel régime.
"J'ai répété à maintes reprises que les côtés négatifs de la liberté sont mille fois préférables à leur restriction. Et malgré les attaques répétées des médias et de la contre-révolution, nous n'avons pas fermé un seul journal, une seule télévision, nous n'avons pas emprisonné un seul journaliste!".
Plusieurs internautes ont relevé le fait que Zied El Heni ait été placé en détention provisoire en septembre 2013 pour avoir accusé le procureur de la République, Tarek Chkioua, d'avoir inventé les aveux du caméraman Mourad Meherzi.
"L'Etat ne pardonnera aucun dépassement et la lutte contre le terrorisme ne saurait justifier un retour aux anciennes méthodes dont nous avons été victimes. Je condamne avec fermeté toute utilisation de la violence et l'atteinte de la dignité de tout citoyen. Même s'il a commis des dépassements à l'encontre des services sécuritaires, la responsabilité de sa sanction revient exclusivement à la justice. Ceci est le discours de la majorité, mais il existe encore une minorité qui défend toujours les méthodes de l'ancien régime", a-t-il indiqué.
Une allusion à la récente arrestation de Imed Dghij, leader d'une milice proche des Ligues de protection de la révolution du Kram? Ce dernier a en effet été au centre d'une vive polémique, largement reprise par les médias et la classe politique, les uns condamnant les dépassements des forces de l'ordre lors de l'arrestation du concerné, les autres critiquant les soutiens politiques exprimés en faveur d'Imed Dghij.
Dans son discours, Moncef Marzouki a déclaré que l'expérience tunisienne était celle de "l'arabisation et de l'islamisation de la démocratie".
"Nous expérimentons également la démocratisation et l'arabisation de l'Islam politique", a-t-il affirmé.
"Je vous présente avec fierté ce petit livre dans lequel les Tunisiens ont mis tous leurs espoirs. Ce texte garantit les libertés individuelles et collectives et institue un véritable Etat démocratique. (...) J'offre aux Nations Unies et à leur Secrétaire général ce texte", a lancé le président de la République, brandissant un exemplaire de la Constitution tunisienne.
"Ceux qui ont fait la révolution font partie des plus défavorisés. Ils ont pu garantir aux minorités les libertés de pensée et d'expression, de même que les droits économiques et sociaux. Mais eux n'ont pas eu ce qu'ils demandaient. Nous devons orienter nos priorités pour donner à ceux qui ont fait la révolution ce pour quoi ils se sont soulevés", a-t-il poursuivi.
"Nous n'avons pas emprisonné un seul journaliste"
Vindicatif, comme à son habitude lorsqu'il s'agit de se positionner sur des problématiques nationales, le président de la République tunisienne a assuré que la liberté de la presse était garantie par l'actuel régime.
"J'ai répété à maintes reprises que les côtés négatifs de la liberté sont mille fois préférables à leur restriction. Et malgré les attaques répétées des médias et de la contre-révolution, nous n'avons pas fermé un seul journal, une seule télévision, nous n'avons pas emprisonné un seul journaliste!".
Plusieurs internautes ont relevé le fait que Zied El Heni ait été placé en détention provisoire en septembre 2013 pour avoir accusé le procureur de la République, Tarek Chkioua, d'avoir inventé les aveux du caméraman Mourad Meherzi.
"L'Etat ne pardonnera aucun dépassement et la lutte contre le terrorisme ne saurait justifier un retour aux anciennes méthodes dont nous avons été victimes. Je condamne avec fermeté toute utilisation de la violence et l'atteinte de la dignité de tout citoyen. Même s'il a commis des dépassements à l'encontre des services sécuritaires, la responsabilité de sa sanction revient exclusivement à la justice. Ceci est le discours de la majorité, mais il existe encore une minorité qui défend toujours les méthodes de l'ancien régime", a-t-il indiqué.
Une allusion à la récente arrestation de Imed Dghij, leader d'une milice proche des Ligues de protection de la révolution du Kram? Ce dernier a en effet été au centre d'une vive polémique, largement reprise par les médias et la classe politique, les uns condamnant les dépassements des forces de l'ordre lors de l'arrestation du concerné, les autres critiquant les soutiens politiques exprimés en faveur d'Imed Dghij.
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