Les résultats d’une étude sur "la situation de la femme dans le milieu rural" présentée lundi 3 mars, à Tunis a révélé que 32% des femmes rurales ne savent ni lire ni écrire et que seules 19% d’entre elles disposent de ressources économiques propres.
"Cette enquête a été réalisée par le secrétariat d’Etat avec l’appui de l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement", a indiqué à la presse la directrice adjointe de la protection et de l’encadrement de la femme au secrétariat d'Etat de la femme et de la famille, Jazia Hammami, en marge de la conférence organisée à la cité des sciences.
Elle a expliqué que cette étude, comportant des données qualitatives et quantitatives, a permis d'analyser la situation de la femme rurale en ajoutant que l'objectif de cette enquête sur le terrain est de créer une base de données sur les femmes et les jeunes filles dans les zones rurales permettant de faire un état des lieux des services dont elles bénéficient comme l'enseignement, la santé et les opportunités économique (le financement et la propriété des moyens de production).
L’enquête vise également à mettre à la disposition des différents intervenants, tels que les décideurs et la société civile, des données utilisables dans les programmes de planification et de développement aux plans national et régional et de fournir les ressources nécessaires pour la réalisation de programmes en faveur des femmes dans les zones rurales.
L’étude, réalisée en décembre dernier, a mobilisé un échantillon de 2016 personnes âgées de plus de 18 ans dont 70% sont des femmes et 30% des hommes. Elle a englobé 11 Gouvernorats : Manouba, Ben Arous, Zaghouan, Nabeul, Siliana, Jendouba, Mahdia, Tozeur, Gafsa, Kébili et Médenine.
L’étude a conclu que 30,2% de l’ensemble des personnes interrogées ne savent ni lire ni écrire. Le taux d’analphabétisme était de 18% en 2011.
Elle signale, à ce propos, l’absence d’une indépendance économique des femmes d’où une fragilité de leur situation et montre aussi que seul un cinquième des femmes, soit 19,7%, disposent de ressources économiques propres sous forme de salaire ou de pension de retraite alors que les ressources des hommes sont variées leur permettant une plus grande indépendance.
Jazia Hammami a noté que "le taux d'analphabétisme chez les femmes est le double de celui chez les hommes dans les zones rurales en raison des difficultés que rencontrent les jeunes filles pour se rendre à leur écoles".
En ce qui concerne l’insertion économique, la responsable a indiqué que l’autonomisation économique des femmes est le fondement de leur indépendance dans tous les domaines et constitue un facteur permettant aux jeunes filles de poursuivre leurs études et de s’intégrer dans la société.
La secrétaire d'Etat de la femme et de la famille, Neila Chaabane, a souligné lors de l’ouverture de la conférence, l’importance de cette étude pour faire connaître la situation de la femme rurale, insistant sur l’impact de la situation de la femme rurale sur les indicateurs de développement en Tunisie.
"Cette enquête a été réalisée par le secrétariat d’Etat avec l’appui de l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement", a indiqué à la presse la directrice adjointe de la protection et de l’encadrement de la femme au secrétariat d'Etat de la femme et de la famille, Jazia Hammami, en marge de la conférence organisée à la cité des sciences.
Elle a expliqué que cette étude, comportant des données qualitatives et quantitatives, a permis d'analyser la situation de la femme rurale en ajoutant que l'objectif de cette enquête sur le terrain est de créer une base de données sur les femmes et les jeunes filles dans les zones rurales permettant de faire un état des lieux des services dont elles bénéficient comme l'enseignement, la santé et les opportunités économique (le financement et la propriété des moyens de production).
L’enquête vise également à mettre à la disposition des différents intervenants, tels que les décideurs et la société civile, des données utilisables dans les programmes de planification et de développement aux plans national et régional et de fournir les ressources nécessaires pour la réalisation de programmes en faveur des femmes dans les zones rurales.
L’étude, réalisée en décembre dernier, a mobilisé un échantillon de 2016 personnes âgées de plus de 18 ans dont 70% sont des femmes et 30% des hommes. Elle a englobé 11 Gouvernorats : Manouba, Ben Arous, Zaghouan, Nabeul, Siliana, Jendouba, Mahdia, Tozeur, Gafsa, Kébili et Médenine.
L’étude a conclu que 30,2% de l’ensemble des personnes interrogées ne savent ni lire ni écrire. Le taux d’analphabétisme était de 18% en 2011.
Elle signale, à ce propos, l’absence d’une indépendance économique des femmes d’où une fragilité de leur situation et montre aussi que seul un cinquième des femmes, soit 19,7%, disposent de ressources économiques propres sous forme de salaire ou de pension de retraite alors que les ressources des hommes sont variées leur permettant une plus grande indépendance.
Jazia Hammami a noté que "le taux d'analphabétisme chez les femmes est le double de celui chez les hommes dans les zones rurales en raison des difficultés que rencontrent les jeunes filles pour se rendre à leur écoles".
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En ce qui concerne l’insertion économique, la responsable a indiqué que l’autonomisation économique des femmes est le fondement de leur indépendance dans tous les domaines et constitue un facteur permettant aux jeunes filles de poursuivre leurs études et de s’intégrer dans la société.
La secrétaire d'Etat de la femme et de la famille, Neila Chaabane, a souligné lors de l’ouverture de la conférence, l’importance de cette étude pour faire connaître la situation de la femme rurale, insistant sur l’impact de la situation de la femme rurale sur les indicateurs de développement en Tunisie.
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