On l'a enfin entendu parler. 14 secondes. Le temps d'annoncer le dépôt officiel de sa candidature pour un quatrième mandat présidentiel. Abdelaziz Bouteflika a déposé le 3 mars 2014 son dossier au Conseil Constitutionnel, soit un jour avant la clôture de la période de dépôt des dossiers de candidatures fixée au 4 mars à minuit.
Assis face à Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, filmé par les caméras de la télévision publique, le président sortant, la voix éteinte, voire inaudible, déclare: "Je suis venu déposer officiellement ma candidature conformément à l’article 74 de la Constitution et à la loi électorale".
Une brève apparition contrôlée et pas du tout laissée au hasard, près de deux ans après son dernier discours public. "Le Président serait entré dans le bureau du président du Conseil constitutionnel par une porte dérobée, prenant à contre-pied journalistes et photographes bien naïfs, qui l'attendaient devant la porte officielle.", rapporte El Watan.
Au pouvoir depuis 1999, et candidat à sa propre succession, Bouteflika, 77 ans, n'a pas fait de déclaration publique comme le veut la tradition. Seule la télévision de l'État a pu recueillir et diffuser les 14 secondes, preuve qu'il peut encore gérer le pays les 5 prochaines années.
Sur les réseaux sociaux, c'est l'ironie qui prime.
Samedi dernier, une manifestation contre la candidature de Bouteflika a été organisée à Alger. "Non au 4e mandat" ou encore "15 ans barakat (15 ans ça suffit), scandaient les protestataires. Plusieurs personnes ont été interpellées par la police.
Jusque-là, 6 candidats ont déposé leurs dossiers au Conseil constitutionnel. Il s'agit du président sortant Abdelaziz Bouteflika, ke président du Front national algérien, Moussa Touati, le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, le président du Rassemblement algérien, Ali Zaghdoud, et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, et l'ancien chef du gouvernement Ali Benflis.
Certains candidats ayant annoncé leur intention de se présenter à l'élection du 17 avril se sont retirés de la course, pour dénoncer la candidature de Bouteflika, à l'instar de Kamel Benkoussa qui décidé de mettre en scène son retrait, en l'annonçant au cimetière El-Alia... histoire d' "enterrer le système"
Assis face à Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, filmé par les caméras de la télévision publique, le président sortant, la voix éteinte, voire inaudible, déclare: "Je suis venu déposer officiellement ma candidature conformément à l’article 74 de la Constitution et à la loi électorale".
Une brève apparition contrôlée et pas du tout laissée au hasard, près de deux ans après son dernier discours public. "Le Président serait entré dans le bureau du président du Conseil constitutionnel par une porte dérobée, prenant à contre-pied journalistes et photographes bien naïfs, qui l'attendaient devant la porte officielle.", rapporte El Watan.
Au pouvoir depuis 1999, et candidat à sa propre succession, Bouteflika, 77 ans, n'a pas fait de déclaration publique comme le veut la tradition. Seule la télévision de l'État a pu recueillir et diffuser les 14 secondes, preuve qu'il peut encore gérer le pays les 5 prochaines années.
Sur les réseaux sociaux, c'est l'ironie qui prime.
Pas très équitable ! L'entv n'accorde à #Bouteflika que 14 secondes de temps de parole #DZ2014 pic.twitter.com/Qd16Ube5o1
— Salsabil Chellali (@SaChellali) March 3, 2014
Miracle en Algérie, Bouteflika bouge les doigts !!! | Lnt.ma http://t.co/BPtkUDQ9Vs
— La Nouvelle Tribune (@lanouvelleT) March 4, 2014
Lire: Algérie: Candidat à sa propre succession, Bouteflika toujours silencieux
Samedi dernier, une manifestation contre la candidature de Bouteflika a été organisée à Alger. "Non au 4e mandat" ou encore "15 ans barakat (15 ans ça suffit), scandaient les protestataires. Plusieurs personnes ont été interpellées par la police.
Jusque-là, 6 candidats ont déposé leurs dossiers au Conseil constitutionnel. Il s'agit du président sortant Abdelaziz Bouteflika, ke président du Front national algérien, Moussa Touati, le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, le président du Rassemblement algérien, Ali Zaghdoud, et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, et l'ancien chef du gouvernement Ali Benflis.
Certains candidats ayant annoncé leur intention de se présenter à l'élection du 17 avril se sont retirés de la course, pour dénoncer la candidature de Bouteflika, à l'instar de Kamel Benkoussa qui décidé de mettre en scène son retrait, en l'annonçant au cimetière El-Alia... histoire d' "enterrer le système"
Benkoussa se retire et "enterre" le système (Photo El Watan 2014) pic.twitter.com/5zbT2tBifT
— El Watan 2014 (@elwatan2014) February 28, 2014
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