Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov était à Tunis mardi pour une visite destinée à renforcer les relations bilatérales, notamment commerciales, alors que la tension continue de monter entre Russes et Occidentaux à propos de l'Ukraine.
Arrivé dans la nuit, M. Lavrov s'est entretenu avec le Premier ministre Mehdi Jomaa. Il a également rencontré son homologue tunisien Mongi Hamdi et le président de la République Moncef Marzouki.
Selon Leaders, ce serait la première fois qu'un dignitaire russe de ce rang se rend en visite d'Etat en Tunisie.
"Nous réaffirmons notre solidarité avec le peuple tunisien, notre soutien aux transformations fondamentales en Tunisie. Nous sommes prêts à soutenir ce processus", a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué..
Les discussions entre M. Lavrov et les responsables tunisiens devaient notamment porter sur le développement des relations économiques et commerciales.
"Bien que le volume des échanges commerciaux en 2013 ait quelque peu baissé et se soit élevé à un peu plus de 680 millions USD, nous espérons améliorer cet indicateur de manière significative cette année", a indiqué le ministère russe.
Le tourisme, un secteur-clé pour la Tunisie, est également à l'ordre du jour. Près de 300.000 touristes russes ont visité la Tunisie en 2013, soit 20% de plus qu'en 2012, selon les Affaires étrangères russes. Lavrov a promis "d'intensifier la coopération, notamment en matière de tourisme".
M. Lavrov devait également évoquer la Syrie et la Libye avec ses interlocuteurs.
Les images de la conférence de presse du ministre Lavrov
M. Lavrov s'est par ailleurs permis un clin d'oeil à l'actualité en Ukraine. "Nos évaluations [de la Russie et de la Tunisie, ndlr] de la situation dans le monde sont convergentes", a-t-il annoncé en conférence de presse. "Nous sommes d'accord que les peuples du monde doivent choisir le destin librement, pacifiquement, sans bouleversement".
Cette visite intervient alors que continue de se dérouler la crise ukrainienne, la pire entre Occidentaux et Russes depuis la fin de la Guerre froide en 1991.
Les Etats-Unis ont accentué leur pression sur la Russie en rompant toute coopération militaire, tandis que Moscou a répliqué aux menaces de Washington en déclarant que des sanctions contre la Russie mèneraient au "krach du système financier américain".
Arrivé dans la nuit, M. Lavrov s'est entretenu avec le Premier ministre Mehdi Jomaa. Il a également rencontré son homologue tunisien Mongi Hamdi et le président de la République Moncef Marzouki.
Selon Leaders, ce serait la première fois qu'un dignitaire russe de ce rang se rend en visite d'Etat en Tunisie.
"Nous réaffirmons notre solidarité avec le peuple tunisien, notre soutien aux transformations fondamentales en Tunisie. Nous sommes prêts à soutenir ce processus", a affirmé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué..
Les discussions entre M. Lavrov et les responsables tunisiens devaient notamment porter sur le développement des relations économiques et commerciales.
"Bien que le volume des échanges commerciaux en 2013 ait quelque peu baissé et se soit élevé à un peu plus de 680 millions USD, nous espérons améliorer cet indicateur de manière significative cette année", a indiqué le ministère russe.
Le tourisme, un secteur-clé pour la Tunisie, est également à l'ordre du jour. Près de 300.000 touristes russes ont visité la Tunisie en 2013, soit 20% de plus qu'en 2012, selon les Affaires étrangères russes. Lavrov a promis "d'intensifier la coopération, notamment en matière de tourisme".
M. Lavrov devait également évoquer la Syrie et la Libye avec ses interlocuteurs.
Les images de la conférence de presse du ministre Lavrov
M. Lavrov s'est par ailleurs permis un clin d'oeil à l'actualité en Ukraine. "Nos évaluations [de la Russie et de la Tunisie, ndlr] de la situation dans le monde sont convergentes", a-t-il annoncé en conférence de presse. "Nous sommes d'accord que les peuples du monde doivent choisir le destin librement, pacifiquement, sans bouleversement".
Cette visite intervient alors que continue de se dérouler la crise ukrainienne, la pire entre Occidentaux et Russes depuis la fin de la Guerre froide en 1991.
John Kerry en #Tunisie, suivi de Sergueï Lavrov... il se mijote quelque chose ?!
@Moncef_Marzouki @presidenceTN
— بالمرصاد (@Boukacheche_TN) March 4, 2014
Les Etats-Unis ont accentué leur pression sur la Russie en rompant toute coopération militaire, tandis que Moscou a répliqué aux menaces de Washington en déclarant que des sanctions contre la Russie mèneraient au "krach du système financier américain".
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