Le Tunisien Jabeur Mejri, condamné à sept ans et demi de prison pour la diffusion de dessins jugés blasphématoires en 2012, a été libéré mardi soir près de deux semaines après une grâce présidentielle, a indiqué son avocat à l'AFP.
Cette libération intervient après un ultime imbroglio. La présidence avait annoncé le 19 février la grâce du jeune homme, mais il avait été maintenu en détention en raison d'une mesure de détention provisoire surprise prononcée dans une mystérieuse affaire de détournements de fonds.
L'avocat a fait appel de ce placement en détention et la justice lui a donné raison, si bien que M. Mejri a été libéré mardi. Me Mselmi a par ailleurs indiqué que des dispositions avaient été prises pour assurer la sécurité du jeune homme, menacé selon lui par la mouvance salafiste.
"Cette mise en liberté est une nouvelle de première importance, et une victoire pour l’ensemble des défenseurs de la Liberté de conscience et la liberté d’expression", ont quant à eux fait savoir les membres de son comité de soutien dans un communiqué, précisant que ce même comité "restera actif tant que l’ensemble des charges retenues contre Jabeur Mejri seront maintenues, et tant que Jabeur Mejri n’aura pas été réhabilité".
Jeune chômeur de Mahdia (150 km au sud de Tunis), Jabeur Mejri purgeait depuis mars 2012 une peine de sept ans et demi de prison pour avoir diffusé sur internet des textes et dessins considérés comme insultants pour l'islam et le prophète Mohamed.
Le code pénal ne réprimant pas le blasphème, il a été condamné notamment pour trouble à l'ordre public. Son ami Ghazi Beji, condamné à la même peine pour ces mêmes faits, a fui la Tunisie et a obtenu l'asile en France au terme d'un long périple à travers le Maghreb et l'Europe.
"Il est chez lui à Mahdia. Il est bien installé", a indiqué Me Ahmed Mselmi, précisant qu'il était arrivé chez lui peu avant 20H00 GMT.
Cette libération intervient après un ultime imbroglio. La présidence avait annoncé le 19 février la grâce du jeune homme, mais il avait été maintenu en détention en raison d'une mesure de détention provisoire surprise prononcée dans une mystérieuse affaire de détournements de fonds.
LIRE: Jabeur Mejri toujours détenu: Une plainte avait été déposée par la SNCFT en juillet 2011
Grand Merci a #fidh #amnesty #ltdh #hrw et toutes les ong qui ont soutenues Jabeur
Bravo a ses avocats ! Bochra bel Hadj Hmida et Me Mselmi
— KolnaJabeur (@kolna_jabeur) March 4, 2014
L'avocat a fait appel de ce placement en détention et la justice lui a donné raison, si bien que M. Mejri a été libéré mardi. Me Mselmi a par ailleurs indiqué que des dispositions avaient été prises pour assurer la sécurité du jeune homme, menacé selon lui par la mouvance salafiste.
"Le gouverneur (de la région) est responsable de sa sécurité. On lui a parlé pour qu'il assure sa sécurité. Jabeur sera tout à fait tranquille chez lui", a insisté l'avocat.
"Cette mise en liberté est une nouvelle de première importance, et une victoire pour l’ensemble des défenseurs de la Liberté de conscience et la liberté d’expression", ont quant à eux fait savoir les membres de son comité de soutien dans un communiqué, précisant que ce même comité "restera actif tant que l’ensemble des charges retenues contre Jabeur Mejri seront maintenues, et tant que Jabeur Mejri n’aura pas été réhabilité".
Jeune chômeur de Mahdia (150 km au sud de Tunis), Jabeur Mejri purgeait depuis mars 2012 une peine de sept ans et demi de prison pour avoir diffusé sur internet des textes et dessins considérés comme insultants pour l'islam et le prophète Mohamed.
Le code pénal ne réprimant pas le blasphème, il a été condamné notamment pour trouble à l'ordre public. Son ami Ghazi Beji, condamné à la même peine pour ces mêmes faits, a fui la Tunisie et a obtenu l'asile en France au terme d'un long périple à travers le Maghreb et l'Europe.
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