La police anti-émeute palestinienne se féminise en réaction à l'orientation conservatrice de la société.
L'AFP rapporte l'histoire de l'Ecole de police de Jéricho, dans l'est de la Cisjordanie, où s'entraînent de futures policières avec la participation de la police anti-émeute.
La lieutenante Naama Chalalfat ne relève "aucune différence dans la formation" pour les femmes "en ce qui concerne les compétences", affirmant par ailleurs que la sphère de la sécurité "n'est pas réservée" à la gent masculine.
Les policières, qui s'entraînent en salle et à l'extérieur, appartiennent à l'unité féminine anti-émeute qui comptera 220 policières et se déploiera en Cisjordanie.
"L'idée de la formation de cette unité remonte à 2009, quand une manifestation de femmes dans les rues de Hébron (sud de la Cisjordanie, NDLR) a dégénéré" sans que la police ne puisse intervenir "puisque nous vivons dans une société conservatrice", explique Col. Ramadane Awad.
Bien que la police soit en théorie autorisée à procéder à des fouilles corporelles sur des justiciables féminines, elles sont généralement convoquées à la station la plus proche pour y être interrogées par une femme.
La police palestinienne compte environ 3% de femmes, sur 8.000 au total.
Mais la féminisation se développe dans plusieurs sections de sécurité palestiniennes.
23 femmes ont ainsi achevé cette semaine en Jordanie leur formation pour intégrer la Garde présidentielle palestinienne, indique l'AFP.
Néanmoins, il n'en reste pas moins vrai que seuls 17,3% de la population active sont des femmes selon les données publiées des statistiques palestiniennes publiées à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes samedi.
La situation serait en revanche sensiblement plus équilibrée dans la fonction publique, qui comptait en 2012 une proportion de 40,6% de femmes, selon la même source.
L'AFP rappelle par ailleurs que les femmes palestiniennes demeurent fortement sujettes aux violences. L'ONU se dit "préoccupée par les récentes informations sur la recrudescence" du nombre de Palestiniennes tuées, assurant qu'elle "continuera à soutenir les institutions judiciaires et de sécurité" des autorités palestiniennes "pour combattre toutes les formes de violence envers les femmes".
L'AFP rapporte l'histoire de l'Ecole de police de Jéricho, dans l'est de la Cisjordanie, où s'entraînent de futures policières avec la participation de la police anti-émeute.
La lieutenante Naama Chalalfat ne relève "aucune différence dans la formation" pour les femmes "en ce qui concerne les compétences", affirmant par ailleurs que la sphère de la sécurité "n'est pas réservée" à la gent masculine.
A l'occasion de la Journée internationale de la femme, le HuffPost Maghreb a rédigé la plupart de ses articles employant exclusivement des mots au féminin. Voir ici les autres articles au féminin.
Les policières, qui s'entraînent en salle et à l'extérieur, appartiennent à l'unité féminine anti-émeute qui comptera 220 policières et se déploiera en Cisjordanie.
"L'idée de la formation de cette unité remonte à 2009, quand une manifestation de femmes dans les rues de Hébron (sud de la Cisjordanie, NDLR) a dégénéré" sans que la police ne puisse intervenir "puisque nous vivons dans une société conservatrice", explique Col. Ramadane Awad.
Bien que la police soit en théorie autorisée à procéder à des fouilles corporelles sur des justiciables féminines, elles sont généralement convoquées à la station la plus proche pour y être interrogées par une femme.
La police palestinienne compte environ 3% de femmes, sur 8.000 au total.
Mais la féminisation se développe dans plusieurs sections de sécurité palestiniennes.
23 femmes ont ainsi achevé cette semaine en Jordanie leur formation pour intégrer la Garde présidentielle palestinienne, indique l'AFP.
Néanmoins, il n'en reste pas moins vrai que seuls 17,3% de la population active sont des femmes selon les données publiées des statistiques palestiniennes publiées à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes samedi.
La situation serait en revanche sensiblement plus équilibrée dans la fonction publique, qui comptait en 2012 une proportion de 40,6% de femmes, selon la même source.
L'AFP rappelle par ailleurs que les femmes palestiniennes demeurent fortement sujettes aux violences. L'ONU se dit "préoccupée par les récentes informations sur la recrudescence" du nombre de Palestiniennes tuées, assurant qu'elle "continuera à soutenir les institutions judiciaires et de sécurité" des autorités palestiniennes "pour combattre toutes les formes de violence envers les femmes".
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