En prison depuis fin novembre 2013, l'activiste égyptien Alaa Abdelfattah dénonce toujours le pouvoir en place. Depuis sa cellule, il écrit "Autisme", une lettre publiée en anglais sur le site égyptien Mada Masr et dont une partie a été traduite par le magazine en ligne francophone Orient XXI.
"J’imagine que l’autisme est une bonne métaphore de notre condition" soutient l'activiste dans sa lettre. "L’État n’a pas fait d’erreurs, c’est nous qui en avons fait délibérément, et nous nous sommes entêtés. Peut-être avons-nous fait monter les enchères, peut-être voulions-nous dénoncer les règles cachées de l’oppression et en exposer les justifications." poursuit-il.
Arrêté le 28 novembre chez lui pour s'être engagé contre la nouvelle loi anti-protestation . Il est poursuivi pour incitation à la violence.
Quelques heures avant son arrestation il avait avait posté sur son profil Facebook un texte annonçant son intention de se livrer.
“L’accusation semble être la participation à l’appel à manifester devant le Conseil de la Choura pour dénoncer la justice militaire pour les civils inscrite dans la Constitution, pour la seconde fois”, écrit-il. Abd El Fattah ne manque pas de dénoncer le pouvoir en place dans le même texte:
“La légitimité du régime a pris fin avec la première goutte de sang qui a coulé, avec ses balles devant le club de la garde républicaine. Et toutes les possibilités de garder cette dernière se sont effondrées avec les crimes contre l’humanité commis par le quartet au pouvoir (Al Sissi, Al Beblawi, Mansour et Ibrahim) au moment de lever le sit-in (des partisans des Frères musulmans) à Rabaa”, avait-t-il écrit.
L'une des figures les plus connues de la contestation en Égypte, Alaa Abd El Fattah, informaticien de 32 ans, a été emprisonné sous Moubarak pendant 45 jours, en 2006. Il a de nouveau été détenu pendant deux mois en 2011 lorsque le Conseil suprême des forces armées gérait la phase de transition. Critique envers les Frères musulmans, il a également fait face à des accusations et des campagnes de menaces et d’intimidation sous Mohamed Morsi.
"J’imagine que l’autisme est une bonne métaphore de notre condition" soutient l'activiste dans sa lettre. "L’État n’a pas fait d’erreurs, c’est nous qui en avons fait délibérément, et nous nous sommes entêtés. Peut-être avons-nous fait monter les enchères, peut-être voulions-nous dénoncer les règles cachées de l’oppression et en exposer les justifications." poursuit-il.
Lire: Égypte: Les lettres de deux journalistes et d'un activiste emprisonnés
Arrêté le 28 novembre chez lui pour s'être engagé contre la nouvelle loi anti-protestation . Il est poursuivi pour incitation à la violence.
Quelques heures avant son arrestation il avait avait posté sur son profil Facebook un texte annonçant son intention de se livrer.
“L’accusation semble être la participation à l’appel à manifester devant le Conseil de la Choura pour dénoncer la justice militaire pour les civils inscrite dans la Constitution, pour la seconde fois”, écrit-il. Abd El Fattah ne manque pas de dénoncer le pouvoir en place dans le même texte:
“La légitimité du régime a pris fin avec la première goutte de sang qui a coulé, avec ses balles devant le club de la garde républicaine. Et toutes les possibilités de garder cette dernière se sont effondrées avec les crimes contre l’humanité commis par le quartet au pouvoir (Al Sissi, Al Beblawi, Mansour et Ibrahim) au moment de lever le sit-in (des partisans des Frères musulmans) à Rabaa”, avait-t-il écrit.
L'une des figures les plus connues de la contestation en Égypte, Alaa Abd El Fattah, informaticien de 32 ans, a été emprisonné sous Moubarak pendant 45 jours, en 2006. Il a de nouveau été détenu pendant deux mois en 2011 lorsque le Conseil suprême des forces armées gérait la phase de transition. Critique envers les Frères musulmans, il a également fait face à des accusations et des campagnes de menaces et d’intimidation sous Mohamed Morsi.
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