La valeur des créances classées des banques tunisiennes a atteint, jusqu'au 6 mars 2014, environ 12,5 milliards de dinars, soit 20% du total des engagements de ces banques, a déclaré à l'agence TAP, M. Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT).
En 2005, les créances classées représentaient déjà plus de 20% des créance totales, avant de baisser progressivement pendant les deux années suivantes.
Chedly Ayari a ajouté que les sociétés de recouvrement relevant de ces banques ont été chargées de recouvrir 3,5 milliards de dinars, sur le total des créances en question.
Le montant des créances classées auprès des banques publiques a atteint jusqu'à la même date (6 mars), environ 5 milliards de dinars, soit 21% du total des engagements de celles-ci et 55% du total de leurs dettes, a fait savoir Chedly Ayari.
30% de ces créances concernent le secteur de l'industrie et 23% celui du tourisme, a ajouté le gouverneur, soulignant la nécessité d'identifier une solution révolutionnaire au problème de l'endettement du secteur touristique.
M. Ayari a imputé la hausse du volume des créances classées à la faiblesse des opérations de recouvrement auprès des banques et la dégradation du climat des affaires, ainsi qu'à la régression de la compétitivité des entreprises tunisiennes.
Par ailleurs, a-t-il dit, les banques accordent les crédits alors que le client ne répond pas aux conditions nécessaires pour y accéder.
Le gouverneur de la banque centrale avoue ainsi que les banques tunisiennes reproduisent actuellement les erreurs ayant mené à la crise financière de 2008.
Créance classée: Dette contractée par un particulier ou une personne morale auprès d'une banque et dont le recouvrement intégral est incertain.
En 2005, les créances classées représentaient déjà plus de 20% des créance totales, avant de baisser progressivement pendant les deux années suivantes.
Chedly Ayari a ajouté que les sociétés de recouvrement relevant de ces banques ont été chargées de recouvrir 3,5 milliards de dinars, sur le total des créances en question.
En résumé, sur les 62,5 milliards de dinars de crédit que les banques tunisiennes ont accordé, 12,5 milliards sont considérés comme douteux ou difficilement récupérables. Sur ces 12,5 milliards, les banques espèrent recouvrir seulement 3,5 milliards. La part de créances douteuses est 5 fois supérieur aux normes internationales (20% contre 4%). Le chiffre met en lumière la précarité de la situation du système bancaire tunisien.
Le montant des créances classées auprès des banques publiques a atteint jusqu'à la même date (6 mars), environ 5 milliards de dinars, soit 21% du total des engagements de celles-ci et 55% du total de leurs dettes, a fait savoir Chedly Ayari.
30% de ces créances concernent le secteur de l'industrie et 23% celui du tourisme, a ajouté le gouverneur, soulignant la nécessité d'identifier une solution révolutionnaire au problème de l'endettement du secteur touristique.
M. Ayari a imputé la hausse du volume des créances classées à la faiblesse des opérations de recouvrement auprès des banques et la dégradation du climat des affaires, ainsi qu'à la régression de la compétitivité des entreprises tunisiennes.
Par ailleurs, a-t-il dit, les banques accordent les crédits alors que le client ne répond pas aux conditions nécessaires pour y accéder.
Le gouverneur de la banque centrale avoue ainsi que les banques tunisiennes reproduisent actuellement les erreurs ayant mené à la crise financière de 2008.
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