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Egalité, qualité, discrimination positive: Les leçons du Conseil supérieur de l'éducation

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EDUCATION - "Inégalités injustes". Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) ne ménage pas l’école marocaine. A l’issue de sa 13ème session ordinaire, qui s’est tenue les 18 et 19 janvier, le CSEFRS a rendu sa copie, ce lundi lors d’une conférence de presse. Il y décrit les insuffisances dont souffre l’école marocaine, estimant nécessaire d’y remédier au plus vite pour bâtir le nouveau modèle de développement. Allusion faite aux orientations contenues dans le discours du roi à l’ouverture du parlement appelant à "reconsidérer le modèle de développement". Répondant à cet appel, le CSEFRS apporte son eau au moulin en dictant ses recommandations à l’école.

Présentant le capital humain comme moteur de tout développement, le Conseil supérieur met en garde contre des dysfonctionnements de l’école qui creusent des inégalités à tous les niveaux au lieu d’y remédier. La directrice de l'Instance nationale d'évaluation de l'éducation de la formation et de la recherche scientifique auprès du CSEFRS, Rahma Bourquia, a précisé que le système scolaire national souffre d’une éducation non inclusive, de l’abandon scolaire, de la difficulté d’intégrer les élèves à besoins spécifiques et de l’échec du système d’orientation. "L’enseignement supérieur est rattrapé par ces inégalités", a-t-elle prévenu, soulignant que ces dysfonctionnements représentent des freins au principe fondamental de l’éducation: "le mérite".

"Les inégalités sociales qu’aggrave l’école ont un coût"

"Les inégalités sociales qu’aggrave l’école ont un coût. Chaque abandon scolaire à un âge précoce se traduit par la marginalisation au sein de la société et, peut-être aussi, par la délinquance et le crime", a soutenu Rahma Bourquia. Et d’ajouter qu’au niveau économique, l’abandon scolaire a coûté en 2016 plus de 2 milliards de dirhams.

Par rapport aux autre pays, les dysfonctionnements de l’éducation tirent le Maroc vers le bas de l’échelle. Cette responsable a tenu à le rappeler précisant que le classement de l’indice du développement humain est intimement lié au niveau de l’éducation.

Face à une note aussi médiocre, l’éducation se doit d’agir. Pour Rahma Bourquia, il est impératif de lutter efficacement contre l’analphabétisme et d’imposer l’éducation aux enfants de 4 à 16 ans. "Ce n’est pas seulement une question d’obligation, mais aussi d’effort à déployer dans les zones rurales et périurbaines et auprès des catégories souffrant d’un handicap et/ou de difficultés", a-t-elle insisté. Et d’estimer nécessaire de renforcer les différents moyens de soutien en ciblant les enfants les plus défavorisés économiquement et les plus enclavés géographiquement. Une mesure préventive qui, selon Rahma Bourquia, peut garantir une scolarité pérenne et surtout réduire les inégalités sociales au sein de l’école quitte à faire appel à une discrimination positive (envers les catégories défavorisées).

D’après le Programme national d'évaluation des acquis des élèves (PNEA-2016), l’héritage social de l’élève, à son entrée à l’école, représente 80% par rapport à "l’impact de l’établissement scolaire" lui-même qui se limite à 20%.

Reddition des comptes

L’impact de l’école peut justement s’améliorer si la qualité de l’éducation répond mieux aux besoins. "A sa sortie de l’école, l’élève doit au moins disposer d’un socle commun de connaissance. Nous constatons malheureusement que, sans ce socle, il retombe dans l’analphabétisme lorsqu’il quitte l’école", a fait remarquer cette responsable, ajoutant que le manque de flexibilité au sein des espaces dédiés à l’éducation n’arrange pas la situation.

Que faire alors? "L’école doit appartenir à tous", a affirmé Rahma Bourquia, dictant quelques recommandations. Parmi celles-ci, la nécessité d’instaurer "une gouvernance de proximité en veille continue" et de garantir aux directeurs des établissements scolaires "le pouvoir décisionnel".

La reddition des comptes au sein des écoles doit, elle aussi, être de rigueur. "C’est nécessaire pour instaurer une transparence et définir les tâches des différents acteurs de l’éducation. Il faut que l’on puisse atteindre une école juste assujettie à la reddition des comptes", a souligné la responsable. Education et formation, deux clés pour investir dans le capital humain, le CSEFRS en est convaincu.

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Algérie : La BAD prévoit une croissance du PIB de 3,5% en 2018 et une inflation à 4,5%

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ans son dernier rapport sur la perspective de développement économique, la Banque africaine de développement (BAD) prévoit « une croissance du PIB algérien à 3,5% en 2018 et 3,8% en 2019 ». Des chiffres qui annoncent un retour de la croissance à un niveau comparable à ceux d’avant 2017 grâce, entre autres, « aux efforts d’assainissement des dépenses publiques, au rééquilibrage des comptes extérieurs, à la poursuite de la reprise du secteur des hydrocarbures, ainsi qu’à la relance des investissements publics », a indiqué la BAD dans son rapport. D’autre part, la BAD estime que l’inflation « devrait s’établir à 5,3 % en 2017, puis à 4,5 % en 2018 et 4% en 2019 ».

Dans l’évolution des indicateurs macroéconomiques, il y a de quoi être optimiste, selon les prévisions de la Banque africaine de développement. Le déficit budgétaire qui s’est établi en 2014 à 7,1 % du PIB, puis à 15 % en 2015 (celui-ci a baissé en 2016 à 12,6 %) et 6,4% en 2017. La BAD considère que cette tendance « devait se poursuivre en 2018 (3 %) jusqu’à une quasi-résorption en 2019 (-0,3 %) ».

« L’impact sur les comptes extérieurs a porté le déficit du compte courant de 4,3 % du PIB en 2014 à 16,4% en 2016. Celui-ci devrait diminuer en 2017 à 9,8%, ainsi qu’en 2018 à 5,6% et en 2019 à 1,4% » a relevé la BAD dans son rapport. Et de souligner que « ces évolutions sont le résultat des efforts d’assainissement des dépenses publiques et de rééquilibrage des comptes extérieurs ».

Tout pour éviter l’endettement extérieur

Selon l’explication retenue dans le rapport de la banque africaine du développement, « la chute des cours du brut a aggravé le déficit budgétaire et réduit les réserves de change de près de la moitié. En septembre, les autorités ont publié un audacieux plan d’action quinquennal visant à équilibrer le budget à l’horizon 2022. Il comprend des emprunts directs auprès de la Banque centrale, en vue de compenser la baisse des revenus pétroliers sans avoir recours aux marchés internationaux de la dette. Avec une dette intérieure d’environ 20 % du PIB, l’Algérie a encore de la marge pour des emprunts supplémentaires ».

« Le FMI a également suggéré que les autorités se tournent vers la dette extérieure pour financer le déficit. Les autorités ont toutefois publiquement indiqué que si elles le faisaient, il leur faudrait emprunter environ 20 milliards de dollars par an et que dans quatre années, elles risquaient de ne pas être capables de rembourser. Elles ont également avancé que les mesures d’austérité et la dépréciation de la monnaie n’auraient qu’un impact limité sur le déficit du compte courant, qui devrait être partiellement contrebalancé par une demande intérieure plus forte », a-t-on rapporté.

Cet article a été publié en premier sur Maghreb Emergent.


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Téléphérique: mise en service des lignes Bab El Oued-Notre Dame d'Afrique et Bab El Oued-Zghara avant fin 2018

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Le D.G de l’entreprise de transport algérien par câbles (ETAC), Wissem Lamkahal a annoncé lundi que les lignes téléphériques Bab El Oued-Notre Dame d'Afrique et Bab El Oued-Zghara seront mises en service avant la fin 2018.

Les lignes téléphériques El Hamma-El Madania, Riad El Feth-Belouizded, Palais de la culture-Oued Kniss et Bab El Oued-Oued Koreiche-Bouzaréah seront renforcées lors du 2ème semestre de l'année en cours par la remise en service de la ligne "Notre Dame d'Afrique-Bologhine, à l'arrêt actuellement pour des travaux de rénovation, de maintenance et d'aménagement, a indiqué à l'APS M. Lamkahal.

La nouvelle ligne téléphérique en cours de réalisation entre Zghara et Bab El-Oued sera opérationnelle avant la fin de l'année 2018, a précisé le même responsable, ajoutant que les travaux connaissent "un taux d'avancement appréciable".

Les téléphériques d'Alger ont déjà fait l'objet de travaux de maintenance en 2016 qui ont duré entre 4 à 6 mois"a-t-il rappelé.

La ligne Bab El-Oued-Oued Koreiche- Bouzaréah est la plus empruntée à Alger avec une moyenne de 180.000 à 200.000 passagers par mois, dont la majorité sont issus des communes voisines.

D'une longueur de 3 km et une altitude de 360 mètres, le téléphérique reliant les communes de Bab El Oued et Bouzeréah, d'une capacité de 2400 voyageurs par heure, a été mis en service en 2014.

La ligne téléphérique reliant Riad El Feth et Belouizded est parmi les lignes les plus empruntées à Alger, a fait savoir M. Lamkahal, mettant en relief l'aspect touristique de ce circuit qui offre aux voyageurs une splendide vue panoramique sur la baie et la ville d'Alger.

Pour rappel, l’Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC) est une société mixte crée sur le principe 49/51 regroupant la société Métro d'Alger (EMA) et l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA), qui détiennent 51% du capital de l'entreprise et le partenaire français POMA qui s'occupe des travaux de réalisation avec 49% du capital, tandis que ETAC assure la gestion et l'entretien.



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La boîte d'événementiel de Jamel Debbouze élargit ses activités au Maroc

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COMMUNICATION - Le groupe Avant Scène, crée en 2003 par Jamel Debbouze et Myriam Abikzer et spécialisé dans l'événementiel, a lancé, le 19 janvier, "109", une entité "conseil et média" à Casablanca qui signe un partenariat entre l'humoriste et AfricInvest.

L'agence étend, depuis quinze ans, ses activités dans l'organisation d'événements au Maroc et à l'international. Elle élargit dorénavant son expertise dans le domaine du conseil digital, "afin de se positionner comme groupe de communication globale avec une stratégie d'accompagnement à 360 degrés de ses clients", indique la société dans un communiqué.

"À la demande croissante de nos clients, nous avons décidé de nous développer et d’ouvrir une filiale dédiée au conseil et aux médias pour mieux accompagner les stratégies de croissance de nos clients dans le Royaume et à l’international" annonce la cofondatrice du groupe, Myriam Abikzer, dans le communiqué.

Du sang neuf

Le choix de baptiser cette entité "109" n'est pas tout à fait un hasard, plutôt un jeu de mot voulu qu'on peut lire "sang neuf". En effet, cette nouvelle entité espère se positionner sur le marché digital marocain, en pleine expansion, et apporter un nouveau souffle à la communication et aux domaine des médias.

Avec des partenaires comme Jamel Debbouze et AfricInvest, un groupe indépendant spécialisé dans les métiers du capital investissement "à valeur ajoutée" ciblant les PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) basées en Afrique, Avant Scène ambitionne de s'intégrer à l'échelle internationale et conforter ainsi sa stratégie de croissance.

L'agence, qui dispose d'un siège à Rabat, lancera cette filiale au sein de son bureau à Casablanca.

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Aux Pays-Bas, l'extrême droite manifeste contre la "discrimination" à l'égard des Hollandais

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PAYS-BAS - Le leader de l'extrême droite hollandaise Geert Wilders, à la tête du Parti pour la liberté (PVV), a manifesté dimanche 21 janvier à Rotterdam contre "l'islamisation" des Pays-Bas et les "discriminations faites contre les habitants hollandais ordinaires" rapporte l'AFP.

Au cours de la manifestation, qui a eu lieu deux mois avant les élections gouvernementales aux Pays-Bas, ce dernier a notamment déclaré: "Nous vivons ici, pas au Maroc, nous ne vivons pas en Turquie ou en Arabie Saoudite, mais à Rotterdam, aux Pays-Bas" rapporte l'agence de presse française. "Ici ce sont nos règles qui comptent. Je veux vous dire que les Pays-Bas ne sont pas un pays islamiste", a continué Geert Wilders.

Un évènement qui n'a pas mobilisé grand monde, comme le montre cette image publiée sur Twitter:




"Comme prévu, la manifestation "Le Pays-Bas est nôtre" de Geert Wilders à Rotterdam est échec. Au mieux quelques 600 à 700 personnes, dont au moins 100 "importées" de Belgique, dans le cadre de la délégation du VP (Vlaams Belang, parti d'extrême droite flamand, ndlr) de Filip Dewinter."



Le leader du parti d'extrême droite est connu pour ses propos controversés contre la communauté marocaine des Pays-Bas. Au cours de la campagne législative de 2017, qui a vu son parti, pourtant favori, arriver en troisième place du scrutin, le responsable politique a multiplié les propos polémiques évoquant, entre autres, la "racaille marocaine", lors d'un meeting.

En décembre 2016, il a été reconnu coupable de discrimination pour avoir promis "moins de Marocains" lors d'un discours prononcé à La Haye en 2014. Ce dernier a depuis fait appel de cette décision comme le rappelle l'AFP. Il avait également promis de "désislamiser" les Pays-Bas si son parti remportait les élections.

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La bousculade à la frontière entre le Maroc et Melilla fait au moins un mort

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MELILLA - Une bousculade mortelle. Le porteur marocain qui a dû être réanimé par la police espagnole après un violent mouvement de foule, qui a fait plusieurs blessés à un poste frontière entre le Maroc et Melilla, a finalement succombé à ses blessures quelques heures plus tard, rapporte El Faro de Melilla.

Selon d'autres sources qui se sont confiées au média local, il y aurait deux morts côté marocain. Selon le journal ibérique, qui cite des sources policières, ces derniers "regrettent que le manque de collaboration des autorités marocaines pour générer des files d'attente dans leur zone frontalière provoque ces avalanches".

Selon l'agence de presse espagnole EFE, l'incident a eu lieu lundi à 7h20 du matin parmi les porteurs de marchandises qui traversent quotidiennement la frontière.




Il s'agit de la seconde bousculade mortelle ayant eu lieu cette semaine à la frontière entre le Maroc et une des enclaves espagnoles. Il y a quelques jours, à Sebta, deux "femmes-mulets" sont décédées suite à une bousculade.

Le drame se serait déroulé sur un passage proche des postes frontières marocains de Bab Sebta, parmi une centaine de personnes qui faisaient la queue. Les deux femmes décédées sont originaires de la ville de Fnideq, près de la frontière.

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Le très attendu discours de Mike Pence à la Knesset interrompu par des députés arabes israéliens

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INTERNATIONAL - La visite du vice-président américain Mike Pence était très attendue en Israël. Ce lundi 22 janvier, il s'est exprimé devant la Knesset, le parlement israélien.

À peine arrivé sur l'estrade, le vice-président a été interrompu par des députés arabes israéliens, brandissant une photo de Jérusalem avec en légende "Jérusalem capitale de la Palestine". Ils ont rapidement été évacués par le service de sécurité, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article.

Pour le reste, Mike Pence a fait un discours très apprécié par la Knesset, qui lui a réservé plusieurs standing ovations. Il est notamment passé à l'hébreu pour réciter une prière juive et a fait lever son auditoire pendant plusieurs minutes, sous un tonnerre d'applaudissements.

Parmi les sujets incontournables et les plus attendus, il a finalement annoncé que le déménagement de l'ambassade américaine, de Tel Aviv à Jérusalem, aurait lieu avant fin 2019.

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Menacée de mort, Samia Abbou surprise du silence troublant d'Ennahdha (VIDÉO)

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Invitée lundi sur la plateau de Mosaïque Fm, la députée du Courant démocratique, Samia Abbou, a fait savoir qu’elle faisait l’objet de menaces de mort. Elle a révélé que ces menaces auraient été proférées par des pages proches du mouvement Ennahdha en accusant ce dernier de “faire commerce de la religion à des fins politiques”.

D’ailleurs, elle a fortement critiqué le “silence troublant d’Ennahdha” qui n’a fait part d’aucune réaction pour affirmer ou infirmer son lien avec les pages Facebook suspectes telle que "l'Artistou Ennahdhaoui" .

Abbou a confirmé, par ailleurs, avoir été convoquée jeudi dernier par la brigade antiterroriste d’El Gorjani au sujet de ces menaces. Elle a affirmé avoir choisi de ne pas divulguer cette information et de la garder pour elle. “Même mon parti n’était pas au courant de ces menaces” a-t-elle souligné. Une décision qui a été prise par Abbou afin de ne pas provoquer de panique auprès de l’opinion publique. Pourtant, l’information a été dévoilée au public. Selon elle, une partie sécuritaire serait derrière la diffusion de cette nouvelle.

La députée a, d’autre part, évoqué le lien de parenté entre le terrorisme et la politique. Elle a estimé que certains auraient recours à des opérations d’assassinat pour semer le chaos et déstabiliser le pays à l’instar de ce qui s'est passé après les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. “Il y’a une alliance objective entre la politique et le terrorisme” a-t-elle poursuivi.

Abbou a souligné qu’une protection policière lui a été proposée, et qu’elle pourrait l’accepter si les menaces s’avèrent sérieuses.

Comme Samia Abbou, le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami a été informé, à son tour, jeudi par la brigade nationale de recherche dans les crimes terroristes de l'existence de sérieuses menaces d'assassinat à son encontre. Selon lui, ces menaces interviennent dans le cadre d'une campagne de diffamation menée contre le Front par des parties de la coalition au pouvoir, notamment le chef du gouvernement, le président de la République et les députés du Mouvement Ennahdha.

Ainsi, le ministère de l'Intérieur a décidé de lui assurer une protection sécuritaire à lui, à son domicile, lors de ses déplacements ainsi qu'aux sièges du Front et du Parti des travailleurs.

LIRE AUSSI: Samia Abbou à Youssef Chahed: "Vous avez eu l'opportunité de devenir un bon leader, mais ..." (VIDÉO)


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Bientôt un circuit ultra moderne en Tunisie pour un Grand Prix de Formule 1? Ça se pourrait bien (VIDÉO)

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Un Grand Prix Formule 1 en Tunisie? Très possible. En tout cas, le projet fait bien parler de lui ces derniers temps. Ce projet, "Tunisia Racing F1 City", sera lancé en février 2018, selon le site spécialisé en Formule 1 f1i.

Il s'agirait d'un circuit ultra moderne de 4,950 kilomètres aux normes F1, comme le montre la vidéo ci-dessus, "situé à 80 km de la capitale Tunis, à 30 km de la station balnéaire de Hammamet et à 10 km de l'aéroport d'Enfidah".

Selon plusieurs sources, ce projet coûterait environ 250 millions d’euros, "dont une partie pourrait être financée par le crowdfunding", d'après LeFigaro.



"Tunisia Racing F1 City" est né de l'ambition et la persévérance de Chedly Zouiten, à la tête du National Automobile Club de Tunisie (NACT). L'idée d'un Grand Prix en Tunisie l'accompagne depuis 1974. Recalé à plusieurs reprises en 1994 puis en 2003, il n'est pas prêt à lâcher l'affaire. Pour lui, un tel événement renforcerait sans doute le secteur du tourisme, en attirant un autre type de touristes.

Dans un entretien sur les ondes de Shems fm en 2012, il avait déclaré: "Nous sommes à proximité de l’Europe, là où les circuits sont usés. Le circuit sera construit à Salloum, entre la ville de Hammamet et Enfidha. Nous avons l’accord de principe des responsables de l’État. Mais nous avons besoin de 600 millions de dinars. D’ici l’année 2015, nous aurons le Grand Prix de Tunisie".

Mais il aura fallu attendre 2018 pour en reparler. Si les situations économique et politique ne sont pas des plus favorables, l'emplacement et le climat pourraient très bien convaincre.

"Si cette 'Tunisia Racing F1 City' devait voir le jour, elle pourrait accueillir un Grand Prix en Afrique pour la première fois depuis les manches organisées à Kyalami (en Afrique du sud) il y a un quart de siècle. Un Grand Prix de Tunis avait déjà été couru dans les années 30 à l'époque où le pays était sous protectorat français", souligne f1i.

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Affaire Latefa : Le ministre du Travail fait le point sur sa page Facebook

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MISE AU POINT - "Du sadisme". Le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Yatim, ne mâche pas ses mots en exprimant ses impressions sur les mauvais traitements subis par Latefa.

La jeune femme de 22 ans, native de Zagora, a vécu l’enfer pendant une année alors qu’elle travaillait comme employée domestique à Casablanca. La femme qui l’employait a été arrêtée dans le cadre d’une enquête. L’affaire a éclaté, il y a quelques jours, lorsque l’Association INSAF, qui milite pour les droits de la femme et de l’enfant, a pris la défense de Latefa et s’est portée partie civile pour la représenter au procès qui l’opposera à sa "tortionnaire".

Dénonçant les actes de cruauté que Latefa a subis, le ministre a choisi de publier, sur sa page Facebook, une précision relayant les données dont il dispose sur l’affaire. Il indique, dans son post, vouloir partager celles-ci dans leur intégralité parce qu’elles n’ont été que partiellement relayées dans le cadre d’une émission radio de 2M sur la loi régissant le travail domestique. Ce qui, selon lui, a suscité parfois l’incompréhension.

Pour Mohamed Yatim, les associations ont indéniablement un rôle important à jouer dans la mise en lumière des cas de violences dont sont victimes les employées de maison. Il estime que son département est convaincu de la nécessité de renforcer le partenariat avec les associations de la société civile notamment pour mener ensemble des campagnes de sensibilisation sur le contenu de cette loi.

Soulignant que le travail dans les maisons relèvera désormais des prérogatives de l’inspection du travail, le ministre a précisé que l’entrée en vigueur de ladite loi n’est prévue qu’au mois de juin prochain, après étude des mesures de son application. Et d’ajouter qu’engager des poursuites contre le responsable de ce genre d’acte ignoble dont a été victime Latefa relève du code pénal.

Le ministre tient aussi à préciser que l’inspection liée à la situation des employés de maisons reste assujettie à deux conditions: le dépôt du contrat de travail liant les deux parties par l’employeur auprès de l’inspection du travail et le dépôt d’une plainte de la part de l’employée ou un représentant.

"Mener une inspection au sein des maisons pose des problèmes", fait remarquer le ministre, soulignant l’inviolabilité du domicile. Et de préciser que son département examine avec celui de la Justice et le ministère public les mesures à même de permettre aux inspecteurs du travail d’intervenir en cas de violation de la loi régissant le travail domestique et/ou les conditions de travail y compris les travaux interdits pour les personnes entre 16 et 18 ans.

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Sabry Mosbah, Zied Zouari et Ghalia Ben Ali au programme du festival parisien "Au fil des Voix"

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Le festival de musique "Au fil des Voix" accueillera plusieurs talents tunisiens à l'occasion de sa 11ème édition qui se tiendra du 29 janvier au 14 février prochains à l'Alhambra et au Studio de l'Ermitage à Paris.

"Au Fil des Voix", réunit cette année les musiques des peuples du monde, à travers la représentation de 23 pays et plus de 1000 artistes. L'événement donnera lieu à 15 soirées et 28 concerts animés par des artistes venus de Guadeloupe, de Corse, d’Australie, d’Espagne, du Benin, du Brésil, du Cap Vert, du Portugal ou encore de Tunisie. Parmi ces derniers, les chanteurs et musiciens tunisiens Sabry Mosbah, Zied Zouari et Ghalia Ben Ali se produiront lors de deux soirées.

Le chanteur Sabry Mosbah, donnera d'abord un concert pendant la soirée du 5 février.



Fils du célèbre chanteur et compositeur Slah Mosbah, Sabry a su se distinguer à travers sa propre identité musicale et s'impose aujourd'hui comme une des figures majeures de la scène contemporaine tunisienne.

Son dernier album Asly ("Mes racines"), a été réalisé entre Paris, Tunis et Bruxelles, est marqué par un mélange de rock et de musique populaire tunisienne.

Le violoniste Zied Zouari se produira au sein du groupe "Zied Zouari Trio" le 7 février.



Le "Zied Zouari Trio" place encore une fois le métissage au centre de son art en réunissant le batteur et percussionniste arménien Julien Tekeyan et le chanteur et bassiste turc Aburrahman Tarikci qui jouera également du saz (luth persan), autour du violoniste et joueur d'alto tunisien Zied Zouari.

Le groupe interprétera des morceaux de l'album "Maqâm Roads", mêlant chant ancestral et rythmes contemporains. Ce dernier relie une multitudes de traditions musicales orientales comme le Gnawa marocain, le Tba’ tunisien, ou encore le Raga indien.

La chanteuse Ghalia Ben Ali sera quant à elle également à l'honneur de cette soirée du 7 février.



Son dernier album "MwSOUL" ("Connexion") sorti en juin 2017, a été réalisé en collaboration avec le collectif de jazz "Mâäk" - dirigé par le trompettiste belge Laurent Blondiau - s'inspire de plusieurs événements qui ont touché le monde arabe.

Le projet affirme, en effet, une véritable "connexion" entre la voix profonde et chaude de la chanteuse tunisienne et la pulsation rythmique des arrangements de cuivres de Mâäk.

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La Fondation nationale des musées et l'IMA préparent une biennale d'art méditerranéen à Rabat

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ART - La Fondation nationale des musées et l'Institut du Monde arabe (IMA) organiseront une biennale d'art méditerranéen à Rabat, en 2019.

Lundi, Mehdi Qotbi, président de la Fondation des musées (FNM), a rencontré Jack Lang, président de l'IMA à Paris pour un échange autour de ce projet.

Jack Lang a déclaré à la MAP, être réjoui de "la belle idée" de cette biennale et a souligné sa volonté de "travailler activement" à ce projet pour le mener à bien.

Mehdi Qotbi s'est, pour sa part, félicité des relations amicales qu'il entretient avec Jack Lang ainsi que de la coopération existant entre la FNM et l’IMA, qui vont à nouveau concrétiser leur liens en organisant cette biennale d'art méditerranéen à Rabat, "capitale de la culture et des lumières".

L'une des étapes marquantes de cette coopération est l'exposition "Le Maroc contemporain" qui avait investi l'IMA d'octobre 2014 à mars 2015.

Le président de la FNM profitera de son séjour à Paris pour participer à plusieurs initiatives dans le but de coopérer davantage avec diverses institutions dans les domaines de l'art et de la culture à Paris.

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Malia Obama et son petit-ami Rory Farquharson en virée romantique à New York

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PEOPLE - Après "Coup de foudre à Notting Hill", voilà "Coup de foudre à Harvard". Ce 21 janvier, Malia Obama et son petit-ami Rory Farquharson ont été aperçus se promenant dans les rues de Soho à New York. Une romantique virée new-yorkaise qui n'a évidemment pas échappé aux paparazzis.

Voilà bientôt un plus de deux mois seulement que Malia Obama et Rory Farquharson, jeune britannique et brillant élève venu étudier à Harvard, se fréquentent. C'est au sein de la célèbre université américaine située à Cambridge, dans laquelle étudie Malia depuis août dernier, que les deux amoureux se seraient rencontrés.

Profitant donc d'un peu de temps libre, Malia Obama et Rory Farquharson en ont profité pour se balader comme le révèle le site TMZ sur son compte Instagram.



En novembre dernier, TMZ révélait déjà des preuves de l'avancée de leur relation avec une vidéo montrant Malia Obama embrasser tendrement son petit-ami en marge d'un match de football entre l'équipe de leur université d'Harvard et celle de l'université prestigieuse de Yale. Depuis, les choses durent.



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Voici les cinq nouveaux ministres que le roi Mohammed VI vient de nommer

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NOMINATION - Le roi Mohammed VI a reçu, ce lundi 22 janvier, au palais royal à Casablanca, en présence du chef du gouvernement, les cinq nouveaux ministres qu’il a nommé membres du gouvernement, conformément aux dispositions de l’article 47 de la constitution.

Il s’agit de :

Abdelahad Fassi Fihri, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville.

Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Anas Doukkali, ministre de la Santé.

Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération africaine.

Mohamed El Gharass, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la formation professionnelle.

Les nouveaux ministres ont prêté serment devant le souverain. Par la suite, le roi a présidé une réunion avec les nouveaux ministres, toujours en présence du chef du gouvernement.


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Rapport d'Oxfam: Le Maroc, terre d'inégalités

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DÉVELOPPEMENT SOCIAL - Le constat est sans appel: le Maroc est le pays de l'Afrique du Nord le moins bien loti en termes d'égalités. C'est l'une des conclusions alarmantes présentées par le rapport d'Oxfam sur les inégalités dans le monde. À en croire l'ONG qui retrace l'évolution des indices de Gini, qui mesurent les disparités au sein d'une population, la situation du royaume est encore plus grave que celle de la Tunisie, de l'Algérie ou de l'Égypte, et ce malgré les timides avancées réalisées en la matière.

Les 3 Marocains les plus riches se partagent plus de 44 milliards de dirhams

En effet, même si la situation globale des Marocains s'est améliorée au cours des dernières années avec un taux de pauvreté passé de 15,3% en 2001 à 4,8% en 2014 et une dépense annuelle moyenne qui s'est bonifiée de 5.000 dirhams par personne, l’augmentation des richesses semble bénéficier principalement à un petit nombre de personnes très fortunées. Selon le rapport, les trois milliardaires marocains les plus riches détiennent à eux seuls 44 milliards de dirhams. Leur richesse est telle que la croissance de leur fortune en une année représente autant que la consommation de 375.000 de leurs concitoyens les plus pauvres sur la même période.

Une accumulation de richesses pour un petit nombre qui contraste avec le reste des habitants, rappelle l'ONG qui précise que la moitié des Marocains ont un niveau de vie inférieur à 966 dirhams par mois. Déjà importantes, ces disparités se creusent davantage entre les territoires. La pauvreté reste très prégnante en milieu rural, avec près de 10% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté en 2014 alors qu'elle est devenue beaucoup plus rare en milieu urbain (1,6%).

Le Marocain passe en moyenne deux ans de moins à l'école que n'importe quel écolier arabe

Mais les inégalités ne sont pas uniquement économiques et peuvent prendre des formes très diverses allant des écarts de salaires et de patrimoines aux disparités dans l’accès à l’éducation et aux soins en passant par les inégalités de genre souligne le rapport avec toujours les mêmes conséquences graves: accroissement de la pauvreté, précarisation et marginalisation, dont les femmes sont les premières à souffrir.

Ainsi, à titre d'exemple, un Marocain est scolarisé en moyenne pendant 4,4 ans, soit deux ans de moins que la moyenne des pays arabes (6,3 ans) et plus de trois ans de moins que la moyenne mondiale (7,7 ans). Ces failles du système éducatif alimentent la reproduction des inégalités et de la pauvreté, estime Oxfam. Selon un sondage réalisé en 2014, près de la moitié des Marocains pensent que l’éducation est le problème majeur du pays et 70% des personnes interrogées ont identifié l’éducation comme l’un des trois axes de développement prioritaire.

L'école marocaine aggrave encore plus les inégalités

Une observation qui fait écho au son de cloche lancé par le Conseil supérieur de l'enseignement, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) en la personne de Rahma Bourqia, directrice de l'instance nationale d’évaluation auprès du CSEFRS. Présentant aujourd'hui les grandes lignes du rapport du Conseil, Bourqia a reconnu que non seulement l'école était le lieu de graves disparités et inégalités sociales, mais qu'elle les aggravait.

Une situation devenue intenable pour les Marocains. Ayant reçu des informations quant à la place du royaume sur l'échelle nationale des répartitions des revenus, 61% des sondés ont souhaité que les inégalités de revenus au Maroc soient inférieures à celles observées dans tout autre pays dans le monde et 15% ont convenu qu'il incombait à l'État de combler le fossé entre les riches et les pauvres.

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Fin de la crise budgétaire à Washington, Trump crie victoire

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Le président américain Donald Trump a salué comme une grande victoire de son camp le compromis budgétaire temporaire conclu lundi au Congrès mettant fin à la fermeture partielle du gouvernement fédéral, qui menaçait de faire tourner le pays au ralenti.

A l'issue d'intenses tractations, les leaders démocrates du Sénat ont accepté un texte assurant le financement de l'Etat jusqu'au 8 février, avec l'objectif affiché de trouver un accord sur le sort de centaines de milliers de clandestins arrivés jeunes aux Etats-Unis, connus sous le noms de "Dreamers" (Rêveurs).

"Je suis content que les démocrates aient décidé de se montrer raisonnables", s'est félicité Donald Trump dans un bref communiqué lu par sa porte-parole Sarah Sanders.

Conséquence directe de cette sortie de crise: l'occupant de la Maison Blanche participera bien en fin de semaine au Forum économique de Davos, en Suisse. Un an presque jour pour jour après son arrivé au pouvoir, il aura l'occasion d'y livrer vendredi sa vision de "L'Amérique d'abord" devant un parterre de chefs d'Etat, dirigeants d'entreprises et stars d'horizons divers.

La pilule a un goût amer pour l'aile gauche du parti démocrate qui voulait poursuivre le bras de fer: le vote sur ce budget temporaire est finalement passé sans contreparties fermes sur l'immigration de la part des républicains.

Ce compromis, adopté par le Congrès, a été promulgué lundi soir par Donald Trump, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.

Le premier "shutdown" de l'ère Donald Trump aura donc duré trois jours. Le dernier, qui remonte à 2013, sous l'administration du président démocrate Barack Obama, avait duré seize jours.

"Les démocrates ont réalisé que leur position était indéfendable", a lancé tout sourire Sarah Sanders lors de son point de presse quotidien en milieu de journée.

- Trump 'spectateur' -

Le chef de file des démocrates au Sénat Chuck Schumer a justifié sa décision d'aller au compromis par la nécessité d'avancer de manière constructive sur l'immigration. Et a longuement ironisé sur la confusion régnant, selon lui, à la Maison Blanche où le président américain est resté très discret tout le week-end.

"Les républicains n'ont jamais pu avoir une idée claire de ce que leur président voulait", a-t-il lancé. "Le président qui se vante d'être un grand négociateur a joué un rôle de spectateur", a-t-il ajouté.

Mais la partie s'annonce compliquée pour les démocrates qui souhaitent aboutir rapidement à la régularisation des "Dreamers", dont le statut temporaire accordé sous Barack Obama a été supprimé en septembre.

Certes, l'accord budgétaire obtenu lundi n'est que temporaire et la nouvelle échéance du 8 février leur donnera de nouveau l'occasion de faire valoir leur point de vue.

"Les démocrates ont potentiellement la possibilité de provoquer un nouveau +shutdown+ si aucune avancée n'est enregistrée sur l'immigration dans les semaines à venir", a souligné Molly Reynolds, chercheuse à la Brookings Institution.

Mais ils ressortent malgré tout affaiblis de ces trois journées de tractations budgétaires acrimonieuses.

Dès l'entrée en vigueur du "shutdown", la Maison Blanche avait affirmé qu'il ne serait pas question de négocier sur l'immigration tant qu'un budget temporaire n'aurait pas été voté. Elle a, de fait, eu gain de cause sur ce point.

Au milieu de la confusion des derniers jours, la Statue de la Liberté a réussi à faire entendre une voix distincte. Fermée aux touristes samedi matin, elle a rouvert lundi.

L'Etat de New York avait en effet décidé de payer de sa poche les employés fédéraux nécessaires à la réouverture de ce monument emblématique d'une Amérique ouverte aux migrants.

La statue est importante pour l'économie mais "elle est plus que ça", avait souligné dimanche Andrew Cuomo, gouverneur démocrate de New York. "C'est un symbole de New York et de nos valeurs (...). Son message n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui."




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Différend FAF-LFP : l'instance fédérale invite les clubs professionnels à une réunion imminente

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La fédération algérienne de football (FAF) a invité les clubs professionnels à une réunion "imminente" pour discuter de la question du retrait de la délégation de gestion des compétitions de la Ligue de football professionnel (LFP), décidée dimanche lors de la réunion du Bureau fédéral tenue à Sétif, a appris l'APS lundi auprès du président du directoire de l'USM El-Harrach Mohamed Laib.

"Nous avons été destinataire d'une correspondance de la FAF nous invitons à une réunion imminente pour discuter de ce retrait de la délégation. Il y'aura également une autre réunion entre les présidents de clubs professionnels initiée par Hassan Hamar et Abdelkrim Medouar", a affirmé Mohamed Laib.

La FAF a annoncé dimanche sa décision de retirer la délégation de gestion des championnats professionnels au conseil d'administration de la LFP avec effet immédiat, conformément à l’article 20 de la convention qui lie la FAF et la LFP depuis juillet 2011. La décision a été prise à l’unanimité par le Bureau Fédéral de la FAF, réuni dimanche en session ordinaire à Sétif sous la présidence de Kheireddine Zetchi en présence de 11 membres sur les 13 que compte le BF.

"Ce n'est guère le moment de prendre de telles décisions. Nous devons éviter ce genre de situations. C'est l'imbroglio total", a souligné Laib, qui avait déjà eu à diriger par le passé la FAF dans les années 1990.

La LFP a demandé à la FAF de lui notifier d'"une façon officielle" la décision du retrait de la délégation, au moment où la commission chargée de gérer les championnats de L1 et 2 devait entamer sa mission ce lundi.

Elu en juillet 2011 à la tête de la LFP, Mahfoud Kerbadj quitte ainsi l’instance dirigeante de la compétition alors que son mandat court encore jusqu’en 2019.



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Les forces de sécurité empêchent les médecins résidents de rallier leur rassemblement à Alger

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Après avoir entravé la marche des retraités de l'armée, les forces de sécurité ont décidé d'empêcher aussi l'arrivée des médecins résidents à Alger. Un dispositif spécial a été mis en place pour filtre leur arrivée dans la capitale pour prendre part au grand rassemblement prévu ce 23 janvier à l’Hôpital Mustapha-Bacha.

Dès la mise en place de ce dispositif dans la soirée du lundi, le collectif des résidents algériens (Camra) a dénoncé la chasse au médecin. Le Camra "s'indigne et dénonce les agissement des forces de l'ordre qui embarquent nos confrères en ce moment même sans aucune raison alors qu'ils ont tout simplement fait le déplacement de loin pour assister au SIT IN national qui aura lieu demain matin au sein même de l'hôpital Mustapha Bacha."



Dans le même document, la Camra relève aussi "l’empêchement de plusieurs autres médecins résidents de prendre des moyens de transport tel que le train de Annaba vers Alger, où se sont carrément les contrôleurs de train qui dénoncent la présence de MÉDECINS dans ce moyen de transport commun. Par la suite 6 autres résidents se sont fait descendre du Train à EL HROUCH (SKIKDA) et laissé livrés à eux même."


Sur les réseaux sociaux, les médecins témoignaient de ce qui leur arrivait s'étonnant q'un tel traitement soit réservé à des participants à un sit in dans une enceinte hospitalière et non une marche dans la capitale.













Sur les routes beaucoup d'internautes ont relevé le renforcement des barrages ou l'arrivée des renforts sécuritaires. La page Facebook trafic info compte une multitude de témoignages annonçant des routes fermés dès les premières heures du matin.








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2017 a profité au 1% le plus riche dans des proportions que vous n'imaginez pas, selon l'ONG Oxfam

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RICHESSE - Selon l'ONG Oxfam, 82% de la richesse créée l'an dernier dans le monde a terminé entre les mains du 1% le plus riche de la population de la planète, les femmes payant le prix fort de ces inégalités.

"Le boom des milliardaires n'est pas le signe d'une économie prospère, mais un symptôme de l'échec du système économique", a affirmé la directrice d'Oxfam Winnie Byanyima, lors de la publication du rapport intitulé "Récompenser le travail, pas la richesse" à la veille de l'ouverture du World Economic Forum (WEF) à Davos.

"On exploite les personnes qui fabriquent nos vêtements, qui assemblent nos téléphones portables et cultivent les aliments que nous mangeons, afin de garantir un approvisionnement constant en produits pas chers, mais aussi pour grossir les profits des entreprises et leurs riches investisseurs", s'est-elle insurgée, citée dans un communiqué.

Selon le rapport d'Oxfam, 3,7 milliards de personnes, soit 50% de la population mondiale, n'a pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale l'an dernier, alors que le 1% le plus riche en a empoché 82%.

"Un nouveau milliardaire tous les deux jours"

Depuis 2010, c'est-à-dire peu après le début de la crise en 2008, la richesse de cette "élite économique" a augmenté en moyenne de 13% par année, a précisé Oxfam, avec un pic atteint entre mars 2016 et mars 2017, période où "s'est produit la plus grande augmentation de l'histoire en nombre de personnes dont la fortune dépasse le milliard de dollars, au rythme d'un nouveau milliardaire tous les deux jours".

Pour Oxfam, les ouvrières se retrouvent "tout en bas de la pyramide". "Dans le monde entier, les femmes gagnent moins que les hommes et elles sont sur-représentées dans les emplois les moins bien payés et les plus précaires", constate-t-elle. "De la même manière, sur 10 nouveaux milliardaires, 9 sont des hommes", a-t-elle ajouté.

L'ONG, qui publie traditionnellement un rapport sur les inégalités juste avant que l'élite économique ne se réunisse à Davos (Suisse), lance un appel aux dirigeants pour que "l'économie fonctionne pour tous et pas uniquement pour une riche minorité".

Elle préconise la limitation des dividendes pour les actionnaires et les dirigeants d'entreprises, la fin de "la brèche salariale" entre hommes et femmes, ainsi que la lutte contre l'évasion fiscale.

Selon un sondage réalisé pour Oxfam auprès de 70.000 personnes dans 10 pays, diffusé à l'occasion de la publication du rapport, les deux tiers des personnes interrogées estiment "urgent" de traiter "la brèche entre riches et pauves.

Ce sondage a été réalisé en Inde, au Nigeria, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Mexique, en Afrique du Sud, en Espagne, au Maroc, aux Pays-Bas et au Danemark.

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La Tunisie classée 83eme sur 119 pays en matière de compétitivité des talents, selon le Global Talent Competitiveness Index 2018

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Le rapport Global Talent Competitiveness Index (GTCI) dans son édition 2018, classe la Tunisie à la 83eme place sur 119, en matière de compétitivité des talents.

Le GTCI, établi par l'Institut INSEAD, en partenariat avec les groupes ADECCO et TATA Communications, est un indice permettant d’identifier la capacité des pays à attirer, développer et retenir les talents.

Il présente la diversité des talents comme un pilier essentiel de la compétitivité, dans une économie numérique mondiale en pleine croissance.

La Tunisie, en 83eme place, réalise le score de 36,4/100 et se classe 15e dans la région MENA. Elle fait ainsi mieux que ses voisins l'Algérie (101e), le Maroc (98e), ou encore l'Egypte (104e).

Le calcul de cet indice se base sur 4 facteurs et 2 résultats représentant la productivité.

Les facteurs étudiés sont la capacité d'un pays à fournir un terrain favorable au développement de talents, notamment à travers le système éducatif (Grow), ainsi que sa capacité à retenir les talents à travers la qualité de vie assurée (Retain).

La réglementation, le marché, et le climat des affaires constituent également un des 4 facteurs, car ceux-ci contribuent à la croissance des talents (Enable).

Enfin, le quatrième facteur est la capacité d'un pays à attirer les talents à travers la qualité de l'emploi qu'il offre, ainsi que le climat d'investissement pour les investisseurs étrangers (Attract).

Quant à la productivité, l'indice prend en considération les compétences moyennes que génère un pays, et qui représentent l'employabilité (VT Skills), et les compétences de haut niveau, qui mesurent la qualité du talent, impactant directement l'innovation, l'entrepreneuriat et le développement d'industries à forte valeur ajoutée (GK Skills).

Ainsi, la Tunisie réalise son plus mauvais classement au niveau de la réglementation, le marché, et le climat des affaires (facteur Enable), arrivant à la 103eme place.

Quant à sa capacité à attirer les talents, ainsi que son climat d'investissement, elle se positionne en 96eme place, sur les 119 pays étudiés.

S'agissant du facteur (Grow), qui est défini notamment à travers le niveau de l'éducation, la Tunisie arrive 94eme, tandis qu'elle se classe 66eme sur 119 au niveau de sa capacité à retenir les talents.

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Du côté de la productivité, la Tunisie réalise son meilleur classement en se positionnant 54eme sur 119 en matière de compétences de haut niveau, et donc de qualité des talents.

Concernant les compétences de niveau intermédiaire, qui définissent l'employabilité, la Tunisie se classe 80eme.

Dans la région MENA, les Emirats arabes unis sont en tête de liste, et en 17e place mondiale, réalisant un score de 68,88/100. Ceci est probablement dû au grand nombre d'employés étrangers qui y travaillent, dans plusieurs domaines, ce qui fait d'eux le pays qui attire le plus de compétences.

Après les Emirats arabes unis, arrive le Qatar et Israel, qui se classent respectivement 23e et 24e sur le plan mondial.

La Suisse, le Singapour et les États-unis forment le trio en tête de liste mondiale, avec des scores de plus de 75/100.

Le Mozambique, Madagascar et le Yémen arrivent quant à eux derniers du classement, avec des scores de moins de 25/100.

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