LIBYE - Des forces mandatées par le Congrès général national (CGN) progressent vers l'Est libyen pour libérer des terminaux pétroliers bloqués depuis des mois par des rebelles autonomistes, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Les troupes marchent vers l'Est
Le président du CGN, Nouri Abou Sahmein, qui est aussi chef des forces armées libyennes, avait décidé lundi de la formation d'une force armée pour libérer et lever le blocage sur les ports pétroliers.
Selon cette décision, les forces en question devaient être composées d'unités de l'armée libyenne et des ex-rebelles qui avaient combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011 et qui sont officieusement sous l'autorité du ministère de la Défense.
Le Bouclier de Libye centre, une milice d'ex-rebelles essentiellement de la ville de Misrata (ouest), a été la première force à progresser vers la ville de Syrte, plus à l'est, où elle a pris position mardi soir.
Des rebelles de la Cyrénaïque, la région orientale, qui bloquaient depuis juillet les ports pétroliers et qui étaient positionnés à Syrte, ont dû se retirer de la ville, selon une source au sein de la Force de défense de la Cyrénaïque, bras armé des rebelles.
Le président du Conseil local de Syrte, Abdelfattah al-Siwi, a indiqué qu'un bref affrontement a eu lieu entre les forces appartenant à l'état-major et les rebelles de l'Est avant que ces derniers ne se retirent.
Nos forces se sont retirées vers Wadi Lahmar, à 90 km à l'est de Syrte, frontière historique de la Fédération de la Cyrénaïque, selon la Constitution de 1951, a indiqué la source rebelle sous couvert de l'anonymat.
Cette source a accusé une milice tribale de la ville de Misrata de les avoir attaqués. Ce n'est pas l'armée régulière, a-t-il dit, mettant en garde contre une guerre civile.
Une région rebelle
Des hommes armés, qui faisaient partie des gardes des installations pétrolières libyennes, se sont rebellés contre les autorités de transition et bloquent les terminaux depuis juillet pour réclamer l'autonomie de la région orientale de la Libye.
Ces autonomistes avaient déjà annoncé en août la formation d'un gouvernement local et la création d'une banque et d'une compagnie de pétrole fédérales.
Le week-end dernier, ils ont défié encore une fois les autorités en chargeant du pétrole sur un pétrolier battant pavillon nord-coréen.
Arraisonné dans un premier temps par les autorités, le navire a pu s'échapper lundi à son escorte.
Les troupes marchent vers l'Est
Le président du CGN, Nouri Abou Sahmein, qui est aussi chef des forces armées libyennes, avait décidé lundi de la formation d'une force armée pour libérer et lever le blocage sur les ports pétroliers.
Selon cette décision, les forces en question devaient être composées d'unités de l'armée libyenne et des ex-rebelles qui avaient combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011 et qui sont officieusement sous l'autorité du ministère de la Défense.
Le Bouclier de Libye centre, une milice d'ex-rebelles essentiellement de la ville de Misrata (ouest), a été la première force à progresser vers la ville de Syrte, plus à l'est, où elle a pris position mardi soir.
Des rebelles de la Cyrénaïque, la région orientale, qui bloquaient depuis juillet les ports pétroliers et qui étaient positionnés à Syrte, ont dû se retirer de la ville, selon une source au sein de la Force de défense de la Cyrénaïque, bras armé des rebelles.
Le président du Conseil local de Syrte, Abdelfattah al-Siwi, a indiqué qu'un bref affrontement a eu lieu entre les forces appartenant à l'état-major et les rebelles de l'Est avant que ces derniers ne se retirent.
Nos forces se sont retirées vers Wadi Lahmar, à 90 km à l'est de Syrte, frontière historique de la Fédération de la Cyrénaïque, selon la Constitution de 1951, a indiqué la source rebelle sous couvert de l'anonymat.
Cette source a accusé une milice tribale de la ville de Misrata de les avoir attaqués. Ce n'est pas l'armée régulière, a-t-il dit, mettant en garde contre une guerre civile.
Une région rebelle
Des hommes armés, qui faisaient partie des gardes des installations pétrolières libyennes, se sont rebellés contre les autorités de transition et bloquent les terminaux depuis juillet pour réclamer l'autonomie de la région orientale de la Libye.
Ces autonomistes avaient déjà annoncé en août la formation d'un gouvernement local et la création d'une banque et d'une compagnie de pétrole fédérales.
Le week-end dernier, ils ont défié encore une fois les autorités en chargeant du pétrole sur un pétrolier battant pavillon nord-coréen.
Arraisonné dans un premier temps par les autorités, le navire a pu s'échapper lundi à son escorte.
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