Le cinéma tunisien vient de remporter deux prix d'Argent de la neuvième édition du Festival international du film oriental de Genève (Fifog) qui s'est achevé dimanche 13 avril.
La salsa tunisienne récompensée
La Tunisie y a remporté deux prix. Le premier dans la catégorie "Documentaire", un Fifog d'Argent a été décerné au film "1,2,3...5,6,7" de Bilel Bali, pour "le sujet inattendu sur l'évolution des rapports Homme-Femme et la qualité de la réalisation" indique le festival sur son site.
En effet, ce documentaire décrit la passion d'un homme pour la salsa. On y découvre, tout en musique, des pas synchronisés qui ont finalement un impact thérapeutique sur ceux qui les pratiquent. La salsa s’est installée en Tunisie au début du deuxième millénaire, un vrai phénomène socioculturel est représenté dans ce documentaire sensuel et animé, qui avait marqué le paysage cinématographique tunisien en fin d'année dernière, notamment au festival de Hergla l'an passé.
Kaouther Ben Hania, cinéaste tunisienne de ce début d'année
L'autre film primé est "Peau de Colle" de Kaouther Ben Hania qui a lui aussi remporté un Fifog d'Argent, cette fois dans la catégorie court métrage, "pour la qualité technique mise au service d'un film agréable, touchant et le scénario bien ficelé" a ajouté le Fifog.
Ce court métrage met en scène Amira, une enfant de cinq ans qui n'aime pas du tout l'école. Pour ne pas y aller, elle fait marcher son imagination et trouve "LA" solution.
Ce film a déjà obtenu la mention spéciale du Jury à la Rencontre annuelle des réalisateurs tunisiens 2014 et le prix du Nile au Festival de Luxor 2014.
Kaouther Ben Hania est en vogue cette année, avec la sortie de son premier long métrage "Le challat de Tunis", en salles actuellement. Originaire de Sidi Bouzid, la jeune réalisatrice tunisienne a suivi une formation commerciale avant d'intégrer l'Ecole des arts et du cinéma (EDAC) de Tunis, elle rejoint par la suite la prestigieuse École nationale supérieure des métiers de l'image et du son de La Fémis sur les hauteurs de Montmartre à Paris.
La tunisienne primée pour "Peau de colle" avait déjà réalisé plusieurs courts métrages comme K (2001), La fenêtre (2002) et La brèche (2003) puis Panoramique sur le monde (2003) et Moi, ma soeur et "la chose" (2006).
Découvrez des extraits du film "Peau de colle"
Durant le festival, 112 films en provenance de 28 pays d'Orient et d'Occident ont été projetés. Le prix Fifog d'Or qui a récompensé le meilleur long métrage a été décerné au film syrien "Round Trip" du syrien Meyar Al Roumi. Cette histoire d'amour entre un chauffeur de taxi à Damas, Syrie et Souhir qui prétexte d'aller voir son amie à Téhéran en Iran juste pour se retrouver dans le taxi de Walid sur la ligne de chemin de fer qui relie Damas à Téhéran, et pouvoir l'embrasser... Quoi de plus romantique!
La salsa tunisienne récompensée
La Tunisie y a remporté deux prix. Le premier dans la catégorie "Documentaire", un Fifog d'Argent a été décerné au film "1,2,3...5,6,7" de Bilel Bali, pour "le sujet inattendu sur l'évolution des rapports Homme-Femme et la qualité de la réalisation" indique le festival sur son site.
En effet, ce documentaire décrit la passion d'un homme pour la salsa. On y découvre, tout en musique, des pas synchronisés qui ont finalement un impact thérapeutique sur ceux qui les pratiquent. La salsa s’est installée en Tunisie au début du deuxième millénaire, un vrai phénomène socioculturel est représenté dans ce documentaire sensuel et animé, qui avait marqué le paysage cinématographique tunisien en fin d'année dernière, notamment au festival de Hergla l'an passé.
1, 2, 3, ..., 5, 6, 7,... from Bilel BALI on Vimeo.
Kaouther Ben Hania, cinéaste tunisienne de ce début d'année
L'autre film primé est "Peau de Colle" de Kaouther Ben Hania qui a lui aussi remporté un Fifog d'Argent, cette fois dans la catégorie court métrage, "pour la qualité technique mise au service d'un film agréable, touchant et le scénario bien ficelé" a ajouté le Fifog.
Ce court métrage met en scène Amira, une enfant de cinq ans qui n'aime pas du tout l'école. Pour ne pas y aller, elle fait marcher son imagination et trouve "LA" solution.
Ce film a déjà obtenu la mention spéciale du Jury à la Rencontre annuelle des réalisateurs tunisiens 2014 et le prix du Nile au Festival de Luxor 2014.
Kaouther Ben Hania est en vogue cette année, avec la sortie de son premier long métrage "Le challat de Tunis", en salles actuellement. Originaire de Sidi Bouzid, la jeune réalisatrice tunisienne a suivi une formation commerciale avant d'intégrer l'Ecole des arts et du cinéma (EDAC) de Tunis, elle rejoint par la suite la prestigieuse École nationale supérieure des métiers de l'image et du son de La Fémis sur les hauteurs de Montmartre à Paris.
La tunisienne primée pour "Peau de colle" avait déjà réalisé plusieurs courts métrages comme K (2001), La fenêtre (2002) et La brèche (2003) puis Panoramique sur le monde (2003) et Moi, ma soeur et "la chose" (2006).
Durant le festival, 112 films en provenance de 28 pays d'Orient et d'Occident ont été projetés. Le prix Fifog d'Or qui a récompensé le meilleur long métrage a été décerné au film syrien "Round Trip" du syrien Meyar Al Roumi. Cette histoire d'amour entre un chauffeur de taxi à Damas, Syrie et Souhir qui prétexte d'aller voir son amie à Téhéran en Iran juste pour se retrouver dans le taxi de Walid sur la ligne de chemin de fer qui relie Damas à Téhéran, et pouvoir l'embrasser... Quoi de plus romantique!
" Round Trip " from Lionel Perrin on Vimeo.
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