John Kerry est arrivé mercredi à Beyrouth pour la première visite d'un secrétaire d'Etat américain en cinq ans au Liban. Durant sa séjour, il annoncera notamment une aide de 290 millions de dollars pour les réfugiés syriens, selon le département d'Etat.
M. Kerry, dont la visite n'avait pas été annoncée, va également réclamer l'élection "aussi vite que possible" d'un président au Liban, un poste vacant depuis le 25 mai, a indiqué un haut responsable américain.
Le secrétaire d'Etat, qui s'est rendu maintes fois au Liban quand il était sénateur, "va annoncer 290 millions de dollars supplémentaires à destination de l'ONU" pour les réfugiés syriens, dont "51 millions de dollars seront pour le Liban", a confié ce diplomate américain aux journalistes qui accompagnent John Kerry.
Le conflit en Syrie a coûté au Liban plus de 7,5 milliards de dollars entre le début de la crise en mars 2011 et l'été 2013, avait indiqué il y a quelques jours le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Au Liban, près du quart de la population est désormais constitué de Syriens, soit un million de personnes. Le Liban "accueille le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde", a déclaré le responsable du département d'Etat.
Sur le plan politique, M. Kerry soulignera devant ses interlocuteurs, le Premier ministre Tammam Salam et le président du Parlement Nabih Berri, la nécessité "d'élire un président dès que possible", selon lui.
"Le Liban doit le faire sans influence étrangère", a-t-il insisté.
La Syrie a exercé une tutelle de près de 30 ans sur son petit voisin et y garde toujours une influence considérable grâce à ses alliés libanais, notamment le Hezbollah chiite qui combat aux côtés du régime de Bachar al-Assad.
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait déjà réclamé la semaine dernière que l'élection présidentielle se tienne "sans délai".
Le dernière visite au Liban d'un secrétaire d'Etat remontait à avril 2009, avec celle de Hillary Clinton.
"Un zéro pointé"
John Kerry, s'est aussi prononcé concernant la présidentielle en Syrie, que Bachar al-Assad est assuré de remporter, la qualifiant de "non élection".
Cette "élection est une non élection, c'est un zéro pointé", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, interrogé par des journalistes sur ce scrutin organisé mardi par le régime dans les zones sous son contrôle, et qualifié de "farce" par l'opposition et ses soutiens occidentaux.
M. Kerry, dont la visite n'avait pas été annoncée, va également réclamer l'élection "aussi vite que possible" d'un président au Liban, un poste vacant depuis le 25 mai, a indiqué un haut responsable américain.
Le secrétaire d'Etat, qui s'est rendu maintes fois au Liban quand il était sénateur, "va annoncer 290 millions de dollars supplémentaires à destination de l'ONU" pour les réfugiés syriens, dont "51 millions de dollars seront pour le Liban", a confié ce diplomate américain aux journalistes qui accompagnent John Kerry.
Le conflit en Syrie a coûté au Liban plus de 7,5 milliards de dollars entre le début de la crise en mars 2011 et l'été 2013, avait indiqué il y a quelques jours le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Au Liban, près du quart de la population est désormais constitué de Syriens, soit un million de personnes. Le Liban "accueille le plus grand nombre de réfugiés par habitant au monde", a déclaré le responsable du département d'Etat.
Sur le plan politique, M. Kerry soulignera devant ses interlocuteurs, le Premier ministre Tammam Salam et le président du Parlement Nabih Berri, la nécessité "d'élire un président dès que possible", selon lui.
"Le Liban doit le faire sans influence étrangère", a-t-il insisté.
La Syrie a exercé une tutelle de près de 30 ans sur son petit voisin et y garde toujours une influence considérable grâce à ses alliés libanais, notamment le Hezbollah chiite qui combat aux côtés du régime de Bachar al-Assad.
Le Conseil de sécurité de l'ONU avait déjà réclamé la semaine dernière que l'élection présidentielle se tienne "sans délai".
Le dernière visite au Liban d'un secrétaire d'Etat remontait à avril 2009, avec celle de Hillary Clinton.
"Un zéro pointé"
John Kerry, s'est aussi prononcé concernant la présidentielle en Syrie, que Bachar al-Assad est assuré de remporter, la qualifiant de "non élection".
Cette "élection est une non élection, c'est un zéro pointé", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, interrogé par des journalistes sur ce scrutin organisé mardi par le régime dans les zones sous son contrôle, et qualifié de "farce" par l'opposition et ses soutiens occidentaux.
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