Elles sont très motivées par l’arrivée de la Coupe du monde et des millions de touristes étrangers qui commencent à poser le pied sur le sol brésilien. Préparées pour le mondial, les filles de petite vertu de la ville Minas Gerais estiment à 30% la hausse de leur clientèle pendant la compétition. Depuis l’annonce que Belo Horizonte, la capitale de l'État, dans le sud-est du pays, sera une ville hôte du tournoi, les prostituées parient sur la formation pour mieux répondre aux gringos.
Plus de 300 femmes ont déjà pris des cours d’anglais, offerts par l’association des prostituées de Minas Gerais (Aprosmig), et donnés par des professeurs volontaires. D’autres se pressent pour terminer la formation intensive à distance. Toutes ont plus de 18 ans, tout est légal. Et ceci car la prostitution n’est pas un crime au Brésil.
"Nous sommes mieux préparées que les chauffeurs de taxi parce que, en plus de toutes les formations, il y aura un petit guide si elles (les filles) n’arrivent pas à comprendre les clients étrangers", dit Cida Vieira, coordinatrice générale de l’Aprosmig.
Le "Look Book Puta" est un guide illustré de poche, qui liste toutes les positions amoureuses. Le client étranger peut montrer à la fille quelle est sa préférée. Les guides commenceront à être distribués la semaine prochaine, avant l’arrivée des touristes. La majorité des 4000 travailleuses du sexe qui travaillent dans la région centrale de Belo Horizonte auront un exemplaire.
Toutes les filles qui font partie de l’association devront aussi recevoir plus de kits "sexe sûr", contenant préservatifs et lubrifiants.
Selon Cida Vieira, des prostituées d’autres États, voire étrangères, iront à Belo Horizonte pour profiter de l’embellie du commerce du sexe pendant la Coupe. "Nous nous attendons à plus d’animation dans les boites de nuit, les hôtels, les saunas et dans les rues", dit-elle.
Depuis un an, il est offert aux clients de payer par carte de crédit – l'association propose même de payer par mensualités. Cette offre, faite en partenariat avec la "Caixa Econômica Federal", la banque publique brésilienne, profitera également aux touristes pendant le mondial.
"Si tout le monde profite de la Coupe du monde, pourquoi ne pourrions nous pas en profiter aussi ?", demande Cida Vieira. Elles préparent les "tamborims", et à la veille de l’ouverture du Mondial, le 12 juin, les filles de joie paraderont dans la rue. Cela devra être un divertissement des plus festifs, car elles ont promis de défiler en uniforme, comme l'équipe brésilienne : "Il n’y aura pas de coupe. Il y aura des femmes nues".
Tourisme sexuel
L’institut brésilien du tourisme (Embratur) a annoncé qu’aucune campagne publicitaire du Brésil ou de la Coupe du monde en dehors du pays n’utilisera de messages à connotation sexuelle. Dans un communiqué envoyée au Brasil Post, l’institut dit vouloir "présenter un pays ayant une grande diversité culturelle" avec des circuits touristiques présentant la beauté naturelle du pays. "Le Brésil n’est pas une destination cherchant à faire du tourisme sexuel, mais plutôt pour les familles et les événements", dit Embratur.
Le ministère du tourisme ne reconnaît pas l’expression "tourisme sexuel" et affirme que l’étranger qui vient au Brésil pour exploiter sexuellement les enfants et les adolescents n’est pas un touriste, mais un criminel. Pour dénoncer ce type de crime, il suffit d’appeler le 100.
Contacté par le Brasil Post, le Syndicat Intermunicipal des Chauffeurs Autonomes de Véhicules Automobiles et Taxis de Minas Gerais, Sincavir, n’a pas souhaité répondre à propos de l’apprentissage de l’anglais et de l’opinion des prostituées de Minas Gerais.
Plus de 300 femmes ont déjà pris des cours d’anglais, offerts par l’association des prostituées de Minas Gerais (Aprosmig), et donnés par des professeurs volontaires. D’autres se pressent pour terminer la formation intensive à distance. Toutes ont plus de 18 ans, tout est légal. Et ceci car la prostitution n’est pas un crime au Brésil.
"Nous sommes mieux préparées que les chauffeurs de taxi parce que, en plus de toutes les formations, il y aura un petit guide si elles (les filles) n’arrivent pas à comprendre les clients étrangers", dit Cida Vieira, coordinatrice générale de l’Aprosmig.
Le "Look Book Puta" est un guide illustré de poche, qui liste toutes les positions amoureuses. Le client étranger peut montrer à la fille quelle est sa préférée. Les guides commenceront à être distribués la semaine prochaine, avant l’arrivée des touristes. La majorité des 4000 travailleuses du sexe qui travaillent dans la région centrale de Belo Horizonte auront un exemplaire.
Toutes les filles qui font partie de l’association devront aussi recevoir plus de kits "sexe sûr", contenant préservatifs et lubrifiants.
Selon Cida Vieira, des prostituées d’autres États, voire étrangères, iront à Belo Horizonte pour profiter de l’embellie du commerce du sexe pendant la Coupe. "Nous nous attendons à plus d’animation dans les boites de nuit, les hôtels, les saunas et dans les rues", dit-elle.
Depuis un an, il est offert aux clients de payer par carte de crédit – l'association propose même de payer par mensualités. Cette offre, faite en partenariat avec la "Caixa Econômica Federal", la banque publique brésilienne, profitera également aux touristes pendant le mondial.
"Si tout le monde profite de la Coupe du monde, pourquoi ne pourrions nous pas en profiter aussi ?", demande Cida Vieira. Elles préparent les "tamborims", et à la veille de l’ouverture du Mondial, le 12 juin, les filles de joie paraderont dans la rue. Cela devra être un divertissement des plus festifs, car elles ont promis de défiler en uniforme, comme l'équipe brésilienne : "Il n’y aura pas de coupe. Il y aura des femmes nues".
Tourisme sexuel
L’institut brésilien du tourisme (Embratur) a annoncé qu’aucune campagne publicitaire du Brésil ou de la Coupe du monde en dehors du pays n’utilisera de messages à connotation sexuelle. Dans un communiqué envoyée au Brasil Post, l’institut dit vouloir "présenter un pays ayant une grande diversité culturelle" avec des circuits touristiques présentant la beauté naturelle du pays. "Le Brésil n’est pas une destination cherchant à faire du tourisme sexuel, mais plutôt pour les familles et les événements", dit Embratur.
Le ministère du tourisme ne reconnaît pas l’expression "tourisme sexuel" et affirme que l’étranger qui vient au Brésil pour exploiter sexuellement les enfants et les adolescents n’est pas un touriste, mais un criminel. Pour dénoncer ce type de crime, il suffit d’appeler le 100.
Contacté par le Brasil Post, le Syndicat Intermunicipal des Chauffeurs Autonomes de Véhicules Automobiles et Taxis de Minas Gerais, Sincavir, n’a pas souhaité répondre à propos de l’apprentissage de l’anglais et de l’opinion des prostituées de Minas Gerais.
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