Sous un chaud soleil d'été, 115 couples homosexuels venus des différents continents se sont unis jeudi à Toronto au cours d'une cérémonie collective organisée en marge de la "marche des fiertés".
"Je le veux"! Richard Laslett et Collin Gunther ont attendu 37 ans avant de s'échanger leur consentement mutuel à l'occasion de cet événement organisée dans le jardin d'un manoir au style néo-gothique.
"Au bout d'un moment, vous finissez par croire que ça n'arrivera plus", confie Collin Gunther. "Nous nous appelons l'un l'autre mari et mari", dit avec malice son conjoint Richard Laslett "quand bien même notre mariage ne sera pas reconnu à notre retour" à Melbourne.
Ce couple homosexuel australien est venu "célébrer le pouvoir de l'amour", a souligné le maire par intérim de Toronto Norm Kelly.
Jusque 200 couples étaient initialement attendus pour sceller leur union en groupe, mais plusieurs n'ont pas obtenu dans les temps l'acte de mariage canadien ou ont renoncé au voyage, selon les organisateurs.
Dans le monde, 15 pays ont légalisé le mariage homosexuel. Au Canada, il est légalisé depuis juin 2005.
Dans les jardins fleuris, des couples en smoking ou robes blanches venus de Taïwan, d'Australie ou du Ghana boivent du champagne tout en échangeant leurs expériences et les obstacles parfois rencontrés dans leur pays respectif.
"Ce n'est pas un mariage de façade, c'est une chose sérieuse", estime Nick Di Donato, l'un des organisateurs.
La cérémonie à caractère oecuménique a rassemblé une douzaine de confessions religieuses allant du catholicisme au judaïsme en passant par le bouddhisme, la Nouvelle Pensée pour les autochtones ou encore l'Islam.
Ce mariage a aussi été l'occasion pour Yogi Akal, un religieux sikh, de présider un mariage même si aucun sikh ne participait à l'événement. "J'espère que tous les couples ont pris du bon temps ici" car ce genre de cérémonie ou d'union "n'est pas possible partout dans le monde", souligne-t-il.
"Quand le Canada a légalisé le mariage homosexuel certains ont promis que ce serait la fin de la société, mais cela n'est pas arrivé", relève M. Akal à l'adresse des sceptiques.
Dale Spence, un des mariés, espère que les pays du Commonwealth prendront exemple sur le Canada, un des pays membres, pour aller de l'avant sur les droits homosexuels.
"Il est temps que le monde célèbre ce genre d'union parce que nous ne sommes pas différents et nous avons besoin de faire quelque chose comme cela pour montrer au monde entier que nos relations sont légitimes", estime toute enjouée Nora, une jeune mariée.
"Je le veux"! Richard Laslett et Collin Gunther ont attendu 37 ans avant de s'échanger leur consentement mutuel à l'occasion de cet événement organisée dans le jardin d'un manoir au style néo-gothique.
"Au bout d'un moment, vous finissez par croire que ça n'arrivera plus", confie Collin Gunther. "Nous nous appelons l'un l'autre mari et mari", dit avec malice son conjoint Richard Laslett "quand bien même notre mariage ne sera pas reconnu à notre retour" à Melbourne.
Ce couple homosexuel australien est venu "célébrer le pouvoir de l'amour", a souligné le maire par intérim de Toronto Norm Kelly.
Jusque 200 couples étaient initialement attendus pour sceller leur union en groupe, mais plusieurs n'ont pas obtenu dans les temps l'acte de mariage canadien ou ont renoncé au voyage, selon les organisateurs.
Dans le monde, 15 pays ont légalisé le mariage homosexuel. Au Canada, il est légalisé depuis juin 2005.
Dans les jardins fleuris, des couples en smoking ou robes blanches venus de Taïwan, d'Australie ou du Ghana boivent du champagne tout en échangeant leurs expériences et les obstacles parfois rencontrés dans leur pays respectif.
"Ce n'est pas un mariage de façade, c'est une chose sérieuse", estime Nick Di Donato, l'un des organisateurs.
La cérémonie à caractère oecuménique a rassemblé une douzaine de confessions religieuses allant du catholicisme au judaïsme en passant par le bouddhisme, la Nouvelle Pensée pour les autochtones ou encore l'Islam.
Ce mariage a aussi été l'occasion pour Yogi Akal, un religieux sikh, de présider un mariage même si aucun sikh ne participait à l'événement. "J'espère que tous les couples ont pris du bon temps ici" car ce genre de cérémonie ou d'union "n'est pas possible partout dans le monde", souligne-t-il.
"Quand le Canada a légalisé le mariage homosexuel certains ont promis que ce serait la fin de la société, mais cela n'est pas arrivé", relève M. Akal à l'adresse des sceptiques.
Dale Spence, un des mariés, espère que les pays du Commonwealth prendront exemple sur le Canada, un des pays membres, pour aller de l'avant sur les droits homosexuels.
"Il est temps que le monde célèbre ce genre d'union parce que nous ne sommes pas différents et nous avons besoin de faire quelque chose comme cela pour montrer au monde entier que nos relations sont légitimes", estime toute enjouée Nora, une jeune mariée.
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